Autonomie protéique
Jean-Hugues Aubril, à la recherche de « l’optimum économique »
Autonomie protéique
Jean-Hugues Aubril, éleveur dans la Manche, a toujours œuvré pour « l’optimum économique » comme il aime à le dire. Cet équilibre, il l’a trouvé grâce à l’alliance entre un système à 75 % herbe et des cultures fourragères diversifiées.

Pour sa ration d’hiver, Jean-Hugues Aubril a recours à 10 kg d’ensilage d’herbe, 50 % de maïs, 12 kg de betteraves, 0,5 kg de paille, 8 kg d’enrubannage et 2 kg de tourteau de colza.
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LM
Mettre en place son autonomie protéique a toujours été une problématique d’actualité pour les éleveurs. Mais avec la pandémie et le conflit russo-ukrainien, c’est d’autant plus le cas vis-à-vis de la hausse des coûts et des soucis d’approvisionnement en tourteau de soja ou de colza. Pour Jean-Hugues Aubril, éleveur à Montaigu-la-Brisette (50), la question a commencé à germer dans les années 80 et il a opéré des changements depuis 2012. Proactif sur le sujet, l’agriculteur, bientôt à la retraite, transmet son héritage… Non sans questionnement.