Aller au contenu principal

Jean-Maurice Mesnage (président du groupe Lesieur) : trois « jobs dating » pour Lesieur SA

Afin de pouvoir recruter des techniciens et des apprentis, la société Lesieur SA organise trois jobs dating, dont un à Mayenne. Entretien avec Jean-Maurice Mesnage, président du directoire du groupe.

© VG

>> Jean-Maurice Mesnage dans quel contexte se situe le groupe Lesieur que vous dirigez ?
Jean-Maurice Mesnage : La conjoncture n’est pas au mieux. En 2013, nous avions un potentiel toutes marques de plus de
2 000 tracteurs neufs sur notre secteur géographique. Aujourd’hui nous sommes plutôt sur une base de 1 400. C’est lié à la conjoncture économique de l’agriculture. Car, que ce soit pour le lait ou les céréales, les prix payés aux producteurs n’incitent pas les agriculteurs à investir.

>> Pour autant, vous recrutez…
J.-M. M. : Oui, car notre développement se poursuit. Par exemple à Flers, nous construisons un nouvel atelier de 1500 m2 pour remplacer notre atelier, devenu vétuste, de 600 m2. Aussi, nous recrutons, car certains de nos techniciens arrivent à l’âge de la retraite. Nous avons aussi des salariés qui nous quittent pour d’autres horizons professionnels.

>> Quels profils recherchez-
vous ?
J.-M. M. : Des techniciens d’atelier en mécanique agricole, mais aussi des commerciaux pour les magasins et des électromécaniciens. Nous avons régulièrement recours à l’apprentissage, avec environ un apprenti par base. Et le groupe, c’est 14 bases. La plupart de nos apprentis entrent lorsqu’ils sont en bac pro, puis poursuivent en Bts. Et normalement, au bout de 5 années d’apprentissage chez nous, nous les gardons. Même si les gens que l’on forme peuvent ensuite travailler partout. Mais nous tenons au retour sur notre investissement humain.

>> Ce sont donc des profils très variés qui peuvent être en formation ou formés dans la région grand ouest…
J.-M. M. : oui pour le machinisme agricole ou la partie commerciale. Mais le plus difficile est de recruter des électromécaniciens pour notre secteur de l’irrigation et bâtiment d’élevage. Dans les écoles, ils sont surtout formés pour l’industrie et s’attendent donc à travailler dans un bureau. Pas chez nous. Ici, ils devront se déplacer au pied du pivot, de la pompe… Cela leur demande aussi des compétences en hydraulique, en automatisme… Nous sommes donc obligés de les former, à partir de leurs bases en électromécanique.

>> Pour tous ces postes, environ une quinzaine, vous vous lancez dans de nouveaux modes de recrutement…
J.-M. M. : Nous avons, avec le Groupe Réussir, réfléchi à trouver de nouvelles façons de recruter. Nous avons fait réaliser des vidéos avec certains de nos salariés qui expliquent leur travail au quotidien. Elles sont mises progressivement en ligne sur YouTube, Facebook, Twitter et notre site lesieur-sa.fr. Et puis, nous organisons trois jobs dating : jeudi 19 avril de 17 à 21 h à Parcé dans la Sarthe, vendredi 20 aux mêmes horaires à Alençon, dans l’Orne, puis samedi 21 de 10 h à 13 h à Mayenne. L’idéal est de rencontrer un maximum de candidats, car, souvent, une lettre et un CV ne traduisent pas suffisamment la personnalité. Aucune préinscription n’est demandée. Il suffit de venir pour échanger sur les métiers, les postes proposés, les envies… Et nous terminerons par un moment de convivialité. Ce à quoi nous tenons dans l’entreprise.
 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

La profession appelle à la plus grande vigilance quant aux transports d'animaux : "N'accueillez pas d'animaux, dont vous ne connaissez pas l'origine !"
DNC : "C'est l'initiative la plus désagréable, mais la plus sérieuse"
L'interdiction de toute sortie de bovins du territoire métropolitain a surpris plus d'un éleveur. Selon la profession, c'est "un…
Laurence Lubrun et Eloïse Besniard ont présenté Mentor'elles, un mentorat destiné aux jeunes agricultrices qui souhaitent s'installer en exploitation.
Agricultrices, c'est  Natur'elles ! 
Mardi 30 septembre 2025, le lycée agricole de Sées a accueilli les Natur'elles, lors du forum Champs d'innovation at school.
L'année passée, l'édition avait réuni plus de 160 participant(e)s.
Marche solidaire : la déferlante rose est de retour à Omaha, dans le Calvados
Ce dimanche 19 octobre 2025, une centaine de personnes est attendue pour assister à la marche rose, orchestrée par la section des…
Nathalie Hédou entourée de Nicolas Dupey et Nicolas Cauchard.
17e marché du goût à la Ferme des miroirs
Si la marque Manche terroirs existe depuis 27 ans, le marché du goût est arrivé dix ans plus tard. La 17e édition est programmée…
La marche rose s'est tenue dimanche 19 octobre sur la plage d'Omaha beach, sur les communes de Vierville-sur-Mer et Colleville-sur-Mer, en partenariat avec Eolia.
[EN IMAGES] Marche solidaire des agricultrices : du rose pour effacer la grisaille
Environ 180 personnes ont participé, dimanche 19 octobre 2025, à la marche rose organisée par la section des agricultrices de la…
Publicité