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La Basse-Normandie, terre d’excellence du cheval !

La Basse-Normandie est la première région détentrice d’équidés de France avec un nombre d’équidés compris entre 85 000 et 95 000.

© drAAF

A l’image de la France, troisième pays d’Europe occidentale en nombre d’équidés, la région dispose d’utilisations très diversifiées telles que la course de trot, de plat ou d’obstacle, le sport et les loisirs ou encore la production de viande. Le rayonnement mondial de la Basse-Normandie, reconnue par son savoir-faire en élevage, son élite sportive, ses hippodromes et ses races équines a été mis en valeur lors des Jeux équestres mondiaux FEI AllTech™ 2014 en Normandie qui se sont tenus en septembre 2014.


Une majorité de chevaux détenus dans les exploitations agricoles

Dans la région, environ six équidés sur dix sont détenus dans une exploitation agricole. Selon le dernier recensement agricole de 2010, 5 211 exploitations agricoles bas-normandes détiennent 55 335 équidés, soit une exploitation sur cinq. Couplée à une dynamique de concentration des activités liées au cheval dans les exploitations, une spécialisation de territoire autour des équidés s’effectue dans un couloir allant du nord Pays d’Auge à Alençon.Les équidés valorisent (pâturage et foin hors achat) à eux seuls entre 76 000 et 85 000 hectares de prairies dont 49 000 dans les exploitations agricoles, soit plus de 11 % des surfaces en prairies du territoire bas-normand et 8 % des prairies de la surface agricole utilisée.


Une main-d’œuvre salariée importante

La filière équine représente plus de 3 700 emplois directs dans les exploitations agricoles bas-normandes. Et, au total, en 2010, ce sont 11 800 personnes qui travaillent dans une exploitation agricole ayant des équidés. Avec 20 % de main d’œuvre salariée (hors famille), les exploitations avec équidés emploient plus de salariés que la moyenne, d’autant plus si elles sont spécialisées. En outre, les chefs d’exploitations des structures avec équidés sont plus souvent pluriactifs, à temps partiel et ont un niveau de formation initiale plus élevé que ceux des exploitations sans équidé.


Une offre sportive dynamique

Quant aux 470 établissements équestres bas-normands ils emploient près de 1 000 équivalents temps plein en 2011. Les salariés sont en majorité des ouvriers et les contrats d’apprentissage sont plus fréquents que dans l’ensemble des établissements régionaux. Pour le tiers d’entre eux, les établissements équestres représentent une activité de diversification pour l’exploitation agricole. Par ailleurs, les 4 principales zones d’emploi d’implantation sont celles de Caen, Lisieux, Honfleur et Cherbourg-Octeville.

La Basse-Normandie, pépinière de champions !

Mais, la filière équine en Basse-Normandie, c’est aussi : les courses hippiques, le sport de haut niveau, les chevaux au travail et les activités connexes telles que la vente d’articles spécialisés, les maréchaux ferrant, les activités liées à la santé du cheval, etc. Dans la région, 286 réunions hippiques sont organisées en moyenne par an sur 31 hippodromes. Et, treize cavaliers bas-normands sont inscrits sur la liste de haut niveau du ministère des Sports dans trois disciplines sportives.

Un large panel de formations spécialisées “cheval”

Pour préparer les acteurs de la filière la région se distingue par un large panel de formations spécialisées “cheval”. En 2013, 32 établissements de la région ont dispensé à 500 apprenants une formation diplômante ou qualifiante spécifique à la filière équine. Ces apprenants suivent majoritairement une formation délivrée par le ministère en charge de l’agriculture d’un niveau faible 4 ou 5. Aussi, l’attractivité régionale et l’expertise des acteurs pourraient permettre de faire progresser le niveau moyen par l’ouverture de formations de niveaux supérieurs.

Plus d’info sur http://draaf.basse-normandie.agriculture.gouv.fr/Les-etudes,845

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