Aller au contenu principal

La Charolaise donne des idées

Mercredi 15 mars, Thierry Lair a ouvert les portes de son exploitation aux différents éleveurs Charolais bas normands à Audrieu (14). À l’ordre du jour, découverte de l’outil de production et de matériels de contention d’élevage afin d’attiser la curiosité des éleveurs de viande.

© MM

« Ma venue s’explique par l’envie de découvrir des nouveautés, notamment ce matériel de contention que Mr.Lair a installé. Tout est bon à prendre et c’est intéressant d’aller voir ailleurs, ce qui se fait chez le voisin. Ça permet de se positionner sur son propre travail mais aussi de passer un bon moment entre éleveurs », explique Laëticia Moulin, éleveuse de Charolaises à Pont-L’Évêque (14).

Donner des idées
« Voir de bons équipements, ça donne des idées», signale Stéphane Labarrière, président du Syndicat Charolais Calvados. Durant l’année 2016, l’éleveur a modernisé son atelier taurillon. Avec un nouveau bâtiment et un matériel de contention couvert, l’agriculteur a choisi de miser sur la sécurité et le gain de temps. Il passe désormais 20 minutes par jours dans sa nouvelle stabulation, 40 minutes tous les deux jours pour le paillage. « On m’a demandé de faire visiter la ferme. Ça me fait plaisir d’accueillir les éleveurs. C’est toujours intéressant de voir ce qui se fait chez les autres », se réjouit l’exploitant. L’homme a investi dans du matériel de contention très sécurisée. Grâce à des crans, les bêtes ne peuvent pas faire marche arrière lors de la manipulation, ce qui assure la sécurité de l’éleveur et celui de la bête. L’investissement ne fait pas peur à Thierry Lair. En effet, la sécurité n’a pas de prix et chez lui, la relève est assurée (1 fils travaillant déjà sur l’exploitation, l’autre en étude. L’amortissement est donc assuré). En période de stagnation pour la filière viande, la journée a pu apporter du baume au c½ur aux éleveurs.

Production et curiosité
« Les cours ne baissent pas forcément mais ils n’augmentent pas non plus. Nous sommes en période de stagnation, ce qui nous démange un peu. Il faut arriver à faire face aux coûts de production», met en avant Thierry Lair. Se rencontrer et échanger entre éleveurs est quelque chose de primordial. La sécurité et la fonctionnalité ont été les deux piliers qui ont poussé l’agriculteur à investir. Un choix qu’il voulait partager avec ses confrères. Durant toute l’après-midi, les éleveurs ont pu se rendre compte et échanger sur l’importance de ces facteurs. La curiosité se faisait bien ressentir.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

GAGNEZ 2 PLACES POUR LE MATCH SM CAEN - PARIS FC
Jeu concours pour aller encourager votre club normand au stade d'Ornano !
Deuxième en partant de la droite, Philippe Denis a reçu dans sa ferme un parterre de responsables, dont Arnaud Rousseau (deuxième en partant de la gauche).
Tuberculose : Arnaud Rousseau à l'écoute des éleveurs
À l'occasion de sa visite dans l'Orne, Arnaud Rousseau s'est rendu à Landigou, sur l'exploitation de Philippe Denis, dont le…
Valentine Amette, 22 ans, céréalière, s'est lancée dans son projet de meunerie. La Farine de Valentine est disponible à la boulangerie de Pont-d'Ouilly, de Fresné-la-Mère ou encore chez elle, à Bazoches-au-Houlme, les premiers lundis du mois, de 9 h à 12 h.
Valentine Amette, agricultrice au champ et au moulin
Nous l'avions rencontré en fin d'année dernière, alors qu'elle se présentait au concours Miss agricole 2024. Alors aux champs,…
Toutes les animations sont gratuites (sauf la restauration et le baptême en hélicoptère).
Des bonshommes de paille débarquent dans la Manche
À la veille des moissons, les Jeunes agriculteurs ont monté des bonshommes de paille un peu partout dans la Manche. Un bon moyen…
Cette baisse des volumes a été annoncée alors même que "nous sortons d'une période compliquée", dénonce Yohann Serreau, président de l'OPNC (570 producteurs, 422 ml de lait).
Lactalis confirme la baisse de ses volumes
À l'assemblée générale de l'OPNC (Organisation de Producteurs Normandie Centre), organisée à Sées, dans l'Orne, en juin 2024 et…
"Transmission-installation, que peut-on faire de plus ?" Tel était le thème de la table ronde à laquelle participaient Clotilde Eudier (vice-présidente de la Région Normandie), Emmanuel Hyest (président de la Safer de Normandie), Anne-Marie Denis (présidente de la FRSEA Normandie), Emmanuel Roch (président de JA Normandie), Guillaume Larchevêque (Chambre d'agriculture Normandie) et Bruno du Mesnildot (Propriété privée 50).
Safer et installation : faire plus grâce à une volonté commune
"Nous avons toute une génération de jeunes à installer. On doit et on peut certainement faire mieux sous condition d'une volonté…
Publicité