Aller au contenu principal

La Charolaise sur la route de Caen !

Samedi 22 et dimanche 23 septembre se déroulera le concours interdépartemental de la race Charolaise lors de la Foire Internationale de Caen. Près de 20 éleveurs et 80 animaux sont inscrits à cet événement. Parmi eux, Bruno Hie, agriculteur à Ussy (14) emmènera huit de ses veaux

Bruno Hie emmènera huit de ses animaux défiler au concours de la race Charolaise qui se tiendra à la Foire Internationale de Caen. DR
Bruno Hie emmènera huit de ses animaux défiler au concours de la race Charolaise qui se tiendra à la Foire Internationale de Caen. DR
© ED

lll C’est un événement que Bruno Hie attend comme un enfant guette Noël. « Je participe au concours de la race Charolaise à la Foire de Caen depuis plus de vingt ans. Au départ j’étais un peu stressé lorsque j’y allais. Maintenant je me sens comme à la maison », commence l’éleveur. Huit de ses veaux ( quatre mâles et autant de femelles) sont inscrits. « Ils concourront tous dans la catégorie veaux de l’année. Ce sont de jeunes animaux », reprend le passionné. Pour cette édition, Bruno Hie rêve de ramener la premier prix d’ensemble mâle et femelle dans sa ferme à Ussy (14). « Il récompense l’ensemble de l’élevage ainsi que le travail de l’éleveur. Même si l’important est d’abord de participer et de passer un moment agréable, au fond on souhaite tous monter sur la plus haute marche du podium », confie l’agriculteur. S’il vise le haut du tableau, Bruno Hie est loin d’être un mauvais perdant. « Je veux que le meilleur gagne. J’aime être battu par meilleur que moi. Mais ça ne me dérange pas non plus d’être premier », plaisante l’éleveur.

Passionné par la race
Bruno Hie s’est installé en 1989. « J’ai commencé avec 30 hectares et 15 vaches que m’avait données mon père. Elles étaient toutes différentes et dans le lot, il y avait une pure Charolaise. J’ai vraiment eu le coup de foudre pour cette race. Elle est rustique, docile, vêle facilement et possède beaucoup de finesse », énumère le passionné. Aujourd’hui, l’exploitation compte 60 vaches Charolaises et 5 taureaux pour une surface de 130 hectares dont 70 d’herbe. Après son installation, Bruno Hie s’est très vite retrouvé dans les rings des concours, notamment ceux de la Foire de Caen. « J’adore ça. On voit de beaux animaux bien préparés. C’est l’occasion de se retrouver entre éleveurs, de se comparer, de se tenir informé des nouvelles avancées et de présenter la race aux visiteurs », reprend le cinquantenaire. Ce dernier commence à préparer ses veaux qui concourront les 22 et 23 septembre. « Je les attache tous les jours pour qu’ils s’habituent au licol. Dans les jours qui précéderont le concours, ils seront lavés, peignés, tondus au niveau de la tête et du talon de la queue. Je les chouchoute au maximum », sourit l’exploitant.

La génétique son dada
Dès son installation, Bruno Hie s’est intéressé à la génétique. « J’ai très vite acheté des taureaux avec une bonne valeur génétique, se remémore-t-il. C’est important pour moi car j’ai toujours envie de m’améliorer et d’être dans l’air du temps ». Mais il le reconnaît, « quand on s’investit dans ce domaine, il ne faut pas trop compter ses heures et surtout jamais se décourager. C’est la valeur même du métier. Nous devons toujours garder le moral surtout lorsque la conjoncture est difficile ».  L’agriculteur est un vrai amoureux de son métier et en parle longuement. « Pour moi on ne devient pas éleveur, mais on naît avec ça en soi », conclut-il.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

GAGNEZ 2 PLACES POUR LE MATCH SM CAEN - PARIS FC
Jeu concours pour aller encourager votre club normand au stade d'Ornano !
Deuxième en partant de la droite, Philippe Denis a reçu dans sa ferme un parterre de responsables, dont Arnaud Rousseau (deuxième en partant de la gauche).
Tuberculose : Arnaud Rousseau à l'écoute des éleveurs
À l'occasion de sa visite dans l'Orne, Arnaud Rousseau s'est rendu à Landigou, sur l'exploitation de Philippe Denis, dont le…
Valentine Amette, 22 ans, céréalière, s'est lancée dans son projet de meunerie. La Farine de Valentine est disponible à la boulangerie de Pont-d'Ouilly, de Fresné-la-Mère ou encore chez elle, à Bazoches-au-Houlme, les premiers lundis du mois, de 9 h à 12 h.
Valentine Amette, agricultrice au champ et au moulin
Nous l'avions rencontré en fin d'année dernière, alors qu'elle se présentait au concours Miss agricole 2024. Alors aux champs,…
Toutes les animations sont gratuites (sauf la restauration et le baptême en hélicoptère).
Des bonshommes de paille débarquent dans la Manche
À la veille des moissons, les Jeunes agriculteurs ont monté des bonshommes de paille un peu partout dans la Manche. Un bon moyen…
Cette baisse des volumes a été annoncée alors même que "nous sortons d'une période compliquée", dénonce Yohann Serreau, président de l'OPNC (570 producteurs, 422 ml de lait).
Lactalis confirme la baisse de ses volumes
À l'assemblée générale de l'OPNC (Organisation de Producteurs Normandie Centre), organisée à Sées, dans l'Orne, en juin 2024 et…
"Transmission-installation, que peut-on faire de plus ?" Tel était le thème de la table ronde à laquelle participaient Clotilde Eudier (vice-présidente de la Région Normandie), Emmanuel Hyest (président de la Safer de Normandie), Anne-Marie Denis (présidente de la FRSEA Normandie), Emmanuel Roch (président de JA Normandie), Guillaume Larchevêque (Chambre d'agriculture Normandie) et Bruno du Mesnildot (Propriété privée 50).
Safer et installation : faire plus grâce à une volonté commune
"Nous avons toute une génération de jeunes à installer. On doit et on peut certainement faire mieux sous condition d'une volonté…
Publicité