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RGA 2010
La DRAAF recrute 70 agents recenseurs tout terrain

Les 40 enquêteurs dont elle dispose ne lui suffiront pas pour auditionner les quelques 22 000 agriculteurs (trices) bas-normands dans le cadre du RGA 2010 (Recensement Général Agricole). La DRAAF recrute donc.

François Quesnel, Claude Boniou et Pascal Capitaine : “le recensement agricole s’inscrit dans la réglementation statistique de l’Union Européenne et correspond aux recommandations des Nations Unies. Il concerne chaque agriculteur. Utilisées uniquement par les services de la statistique agricole, les informations individuelles recueillies ne sont transmises à aucun autre service de l’Etat. Elles ne seront diffusées que sous forme agrégée”.
François Quesnel, Claude Boniou et Pascal Capitaine : “le recensement agricole s’inscrit dans la réglementation statistique de l’Union Européenne et correspond aux recommandations des Nations Unies. Il concerne chaque agriculteur. Utilisées uniquement par les services de la statistique agricole, les informations individuelles recueillies ne sont transmises à aucun autre service de l’Etat. Elles ne seront diffusées que sous forme agrégée”.
© TG

Vous êtes majeur et disponible d’octobre à fin janvier. Vous disposez d’un moyen de locomotion, voiture voire scooter. Vous avez le contact facile. Vous avez le sens de l’organisation et et êtes autonome... Si en plus vous n’êtes pas totalement fâché avec l’informatique et que vous connaissez un peu le monde agricole, pas de doute. Vous pouvez devenir agent recenseur pour le compte de l’administration agricole.

Plus de 15 millions de données
Le RGA (Recensement Général Agricole) : une photographie de l’Europe agricole que l’on prend tous les dix ans environ. Après 1988 et 2000, 2010 entre dans sa phase opérationnelle. Une grosse entreprise où des agents recenseurs vont rencontrer non loin de 500 000 agriculteurs (trices) français (ses). Même à l’échelon régional, les chiffres donnent le tournis : 22 000 exploitants à visiter avec 700 variables à renseigner. Faites le calcul, ça fait plus de 15 millions de données. 
Pas de quoi pour autant affoler le 4ème étage de la DRAAF (Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt), le service statistique (SRISE). François Quesnel, chef du service statistique agricole,  connaît la partition. A ses côtés, Pascal Capitaine (responsable du pôle études-communication) et Claude Boniou (responsable des enquêtes). 
L’heure est à l’embauche et l’agent recruteur affute ses arguments. “Nous fournissons le matériel : ordinateur portable avec écran tactile (tabletPC) et téléphone mobile. C’est un travail de proximité. Chaque enquêteur couvrira 1 à 2 cantons, soit 200 questionnaires à réaliser à raison d’une heure par entretien”, précise François Quesnel. Et ça paye ? Réponse prudente de l’administration parce que les chiffres officiels n’ont pas encore été communiqués. Une fourchette de 22 à 23 e net par questionnaire est cependant avancée. 

Obligatoire et européen
Les enquêteurs seront munis d’une carte officielle, tricolore, histoire de rappeler que le RGA a un caractère obligatoire. Mais pourquoi un entretien individuel alors que les administrations, dans leurs diversités, disposent sans doute déjà dans leurs bases informatiques de presque tous les éléments de réponse ? La question est récurrente du côté du boulevard Vanier, on peut même dire qu’on l’attendait. A n’en pas douter, à l’occasion des journées de formation préalable, les futurs agents recenseurs seront brieffés sur le sujet. On peut cependant avancer quelques débuts d’explications.
Tout d’abord la loi informatique et liberté qui n’autorise pas toutes les compilations informatiques possible et c’est tant mieux. Ensuite, la ferme bas-normande bouge tous les jours sans pour autant que l’administration n’en soit informée immédiatement. Pour réussir la photographie à l’instant T, il n’y a donc que l’enquête terrain via un tête-à-tête. Pour autant, les ordinateurs n’arriveront pas la mémoire vide dans les exploitations. Les fichiers sont en partie renseignés. Il s’agira donc de les compléter ou éventuellement de les corriger.  Autre nouveauté : la dématérialisation. Plus de dossier papier, rien que de l’informatique, ça va plus vite, ça fait moins d’erreur. Plus écologique aussi ?

Pourquoi
L’agriculture, c’est presque 60 % en superficie du territoire national. La France est le premier producteur agricole de l’Union Européenne. C’est un secteur clé pour notre pays. Le recensement agricole permet d’évaluer la position et l’évolution de notre agriculture en recueillant des données précises et en les comparant
à celles des précédents recensements et à celles issues d’autres pays européens.
Ces données constituent un outil d’aide à la gestion et à l’aménagement du territoire. Elles sont aussi utilisées par de très nombreux acteurs : exploitants agricoles, organisations professionnelles, chercheurs, pouvoirs publics...
Diffusion
Les premiers résultats seront disponibles à partir du deuxième semestre 2011. Ils seront constitués de données de cadrage, puis de données plus détaillées classées par thématique. Ces résultats seront disponibles à l’échelle de la commune, du canton, du département et de la région. Des études (quatre pages dossier) présentant les résultats à l’échelon national et local seront ensuite progressivement publiées.
Confidentialité
La confidentialité des données est assurée par la loi du 7 juin 1951 sur le secret statistique. Dans le strict respect des libertés individuelles, les enquêteurs et toute personne participant aux opérations de recensement sont tenus au secret professionnel sous peine de sanction.

Si vous êtes intéressés
Dépôt des candidatures dès maintenant (cv et lettre de motivation) :
- par mail: ra2010.draaf-basse-normandie@agriculture.gouv.fr
- par courrier : DRAAF Basse-Normandie, service statistique,
6 Boulevard Vanier BP 95181 14070 Caen cedex 5
Renseignements au 02 31 24 97 41 (entre 9 h 30 et 12 h).

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