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Protection du gibier
La faune sauvage préservée grâce à la barre d’effarouchement

A Ranville, Catherine Pilet-Fontaine vient de recevoir une barre d’effarouchement, financée par la fédération des chasseurs du Calvados. L’objectif : disperser le petit gibier dans les parcelles au moment de la fauche, pour réduire leur mortalité.

Catherine Pilet-Fontaine, exploitante à Ranville, Daniel Savary, salarié et Geoffroy de Lesquen, agriculteur et vice-président de la fédération des chasseurs du Calvados.
Catherine Pilet-Fontaine, exploitante à Ranville, Daniel Savary, salarié et Geoffroy de Lesquen, agriculteur et vice-président de la fédération des chasseurs du Calvados.
© DB

C’est principalement dans ses deux parcelles de luzerne que Catherine Pilet-Fontaine, exploitante à Ranville, croise du petit gibier au moment de la fauche, en mai-juin. « A cette époque-là, il s’est déjà bien installé, il y a des petits bien cachés, on ne peut pas les voir et ils sont incapables de fuir ». Lasse, l’exploitante a fini par contacter la fédération des chasseurs pour avoir des informations sur les solutions permettant de préserver la faune sauvage. La fédération finance justement des barres d’effarouchement aux agriculteurs qui le souhaitent, « on en budgétise 2 ou 3 par an, révèle Geoffroy de Lesquen, lui-même agriculteur et vice-président de la fédération, en ce moment, huit sont chez des exploitants ».

La barre se place à l’avant du tracteur


Catherine Pilet-Fontaine vient de réceptionner la sienne, qu’elle partagera avec ses voisins, « j’ai de bonnes relations avec eux, ils sont plusieurs à être intéressés ». Aucune adaptation n’est nécessaire pour la pose de la barre, « c’est simple », avise l’agricultrice. L’outil est placé à l’avant du tracteur, sur l’attelage, à 3,5 m de la barre de fauche et est muni d’un bras repliable hydrauliquement. Les travaux de récolte et de broyage coïncident la plupart du temps avec les phases de nidification chez le faisan et la perdrix ainsi que la mise bas des chevreuils. Le bruit des barres qui s’entrechoquent effraye les bêtes. « J’ai un bois à côté, où elles peuvent se réfugier et l’estuaire de l’Orne tout proche, on a du monde », sourit
Catherine Pilet-Fontaine, satisfaite de la solution proposée. Le coût d’une barre d’effarouchement est d’environ 3 000 euros. La fédération des chasseurs en a acquis deux cette année, qu’elle met à disposition des agriculteurs.

Plus d’informations auprès de la fédération des chasseurs du Calvados

 

 

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