Syndicalisme
La FDSEA s’oppose au gaspillage des terres
Syndicalisme
A la suite de la manifestation lors d’une inauguration à’Ifs, le 1er octobre 2011, (article AN du 6 octobre dernier), l’équipe municipale a répondu à la demande des agriculteurs de la commune d’être reçus.
Après l’invitation des élus d’Ifs, les agriculteurs ont sollicité l’appui de la FDSEA qui a participé à cette rencontre. Ce fut l’occasion d’échanger sur le sujet et de mieux comprendre les points de vue de chacun. “Installer des bois sur des zones de cultures alimentaires est non-sens. Il y a suffisamment de forêts sur le territoire pour que chacun ait son espace vert à sa porte. Nous venons avec des propositions pour travailler avec la commune d’Ifs et montrer que nous ne sommes pas dans une situation de simple blocage”, résume Henri Pomikal.
Une décision locale
Au delà de cette affaire, c’est toute la problématique de la consommation des terres agricoles qui est abordée. La FDSEA a ainsi pu retransmettre la vision globale de la profession et la volonté de mettre un frein à la consommation abusive de l’espace agricole. “Partant du constat que l’équivalent d’un département en terres arables disparaît tous les 7 ans, et que cette tendance va en s’accélérant, c’est une menace sourde qui pèse sur nos capacités à produire, surtout quand on sacrifie les meilleurs terroirs. A repousser ainsi les possibilités d’exploitation, c’est l’autonomie alimentaire et les filières industrielles locales (lin et betterave par exemple) que l’on met en péril” déplore Patrice Lepainteur, Président de la FDSEA.
La profession n’est pas opposée au développement des infrastructures quand cela est indispensable et sert l’intérêt commun. Par contre, les terres agricoles ne doivent plus servir de solution de facilité pour le moindre projet d’urbanisme ou d’activités, sans que d’autres solutions de re-densification des espaces urbains existants n’aient été abordées. Les agriculteurs savent s’adapter confirme Xavier Hay, responsable de la section environnement : “ils l’ont montré par le passé et le feront encore pour initier des actions paysagères pour améliorer les rapports de bon voisinage entre exploitation agricole et habitat urbain mais aussi instaurer une franche limite entre occupation des sols et activités agricoles”. Une solution préférable à celle de repousser sans cesse les limites urbaines et chasser l’agriculteur de ces terres.
Soutenir chaque agriculteur menacé
Ainsi, chaque cas particulier de changements d’utilisation des sols s’inscrit dans un constat national de gaspillage des terres agricoles. Le FDSEA du Calvados est prête à apporter son soutien à chaque agriculteur menacé par la perte de terrains pour aller au devant des élus. Elle n’hésitera pas à intervenir pour donner sa position.
Une décision locale
Au delà de cette affaire, c’est toute la problématique de la consommation des terres agricoles qui est abordée. La FDSEA a ainsi pu retransmettre la vision globale de la profession et la volonté de mettre un frein à la consommation abusive de l’espace agricole. “Partant du constat que l’équivalent d’un département en terres arables disparaît tous les 7 ans, et que cette tendance va en s’accélérant, c’est une menace sourde qui pèse sur nos capacités à produire, surtout quand on sacrifie les meilleurs terroirs. A repousser ainsi les possibilités d’exploitation, c’est l’autonomie alimentaire et les filières industrielles locales (lin et betterave par exemple) que l’on met en péril” déplore Patrice Lepainteur, Président de la FDSEA.
La profession n’est pas opposée au développement des infrastructures quand cela est indispensable et sert l’intérêt commun. Par contre, les terres agricoles ne doivent plus servir de solution de facilité pour le moindre projet d’urbanisme ou d’activités, sans que d’autres solutions de re-densification des espaces urbains existants n’aient été abordées. Les agriculteurs savent s’adapter confirme Xavier Hay, responsable de la section environnement : “ils l’ont montré par le passé et le feront encore pour initier des actions paysagères pour améliorer les rapports de bon voisinage entre exploitation agricole et habitat urbain mais aussi instaurer une franche limite entre occupation des sols et activités agricoles”. Une solution préférable à celle de repousser sans cesse les limites urbaines et chasser l’agriculteur de ces terres.
Soutenir chaque agriculteur menacé
Ainsi, chaque cas particulier de changements d’utilisation des sols s’inscrit dans un constat national de gaspillage des terres agricoles. Le FDSEA du Calvados est prête à apporter son soutien à chaque agriculteur menacé par la perte de terrains pour aller au devant des élus. Elle n’hésitera pas à intervenir pour donner sa position.