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Orne
La Ferme Orne en 2011

Toute l'actualité agricole départementale en une centaine de brèves et autant d'illustrations.

Retraite : Lucette sort sa calculette
En 2013 ou 2014, Lucette Beaudoire cessera son activité. Née en 1952, la réforme l’oblige à travailler 8 mois de plus. Mais, l’exploitante a préparé et prépare sa retraite. L’agricultrice de Ste-Scolasse-sur-Sarthe (61) a déjà racheté 10 années de cotisations. “Lorsque je prendrais ma retraite avec une carrière pleine, j’espère toucher entre 700 et 750 € par mois”, estime-t-elle.

Au Pin-au-Haras : une “transhumance” à la ferme INRA
Depuis le 1er janvier, la ferme INRA du Pin-au-Haras est officiellement regroupée sur deux sites. Vaches laitières d’un côté et vaches allaitantes de l’autre. Cette mutualisation des troupeaux répond à des exigences économiques et expérimentales.

AGRIAL : une plate-forme logistique à Argentan
La poignée de main entre Ludovic Spiers et Laurent Beauvais symbolise l’avancée d’AGRIAL. Le groupe coopératif va créer sa plate-forme logistique sur la ZA de la Communauté de Communes du Pays d’Argentan en 2013. Le directeur général d’AGRIAL et le président de la Région (qui avait revêtu sa casquette de président de la CDC d’Argentan) présentent le projet.

Emmanuel Prévost  : aviculteur avant d’être céréalier
Emmanuel Prévost produit 147 000 poulets de chair “standard” par an et cultive parallèlement 70 ha de céréales. “Je me sens éleveur de volailles avant tout”, revendique ce jeune installé qui a bénéficié du plan avicole ornais. Il y a encore des opportunités à saisir.

Crise porcine  : un millier d’éleveurs sur la pelouse des Invalides
Succès pour la mobilisation des producteurs de porcs à l’appel de la FNP, des FDSEA et des JA le 26 janvier à Paris et avec le soutien de la FNSEA.  Venus du Grand Ouest et notamment del’Orne, ils étaient plus d’un millier à s’être rendus sur la Place des Invalides. A un jet de pierre de l’Assemblée nationale, ils entendaient interpeller les parlementaires sur les graves difficultés auxquelles ils sont confrontés. Quatre ans de crises ont épuisé leurs trésoreries. Aujourd’hui les producteurs font face  à de nouvelles hausses des coûts de production alors que les précédentes n’ont pas été répercutées dans les prix de vente.
Conséquence de la flambée du prix des céréales, le coût de production s’établit actuellement à 1,55/1,60 €/kg de carcasse, pour un prix moyen du porc commercialisé de 1,25/1,30 €/kg de carcasse. Soit une perte de 25 à 30 € par porc, estime Jean-Michel Serres, le président de la Fédération nationale porcine. Et la situation risque de s’aggraver encore avec l’annonce de nouvelles augmentations de 30 à 40 €/t sur le prix de l’aliment.

Viande bovine : les éleveurs de nouveau face aux abatteurs
Répondant au mot d’ordre de la Fédération Nationale Bovine, FDSEA et JA rencontrent les entreprises d’abattage. Le 27 janvier, Jean-Marie Verhaeghe, Thierry Thomas, Dominique Bayer, Daniel Dubois et Daniel Génissel pénètrent dans l’enceinte de l’abattoir Socopa-Bigard de Gacé. Les membres de la commission viande bovine ont rendez-vous avec le directeur du site. Ce dernier joue le jeu du dialogue avec les éleveurs. Objectif : faire le point après les blocages de novembre.

Charolais : opération “Portes Ouvertes
“Le pedigree des animaux, la génétique, c’est ça qui m’intéresse”, déclare Hugues Bonhomme, éleveur à Coulmer. Ce membre actif du Herd book charolais, dont la quasi-totalité du cheptel est inscrit, ouvre les portes de sa ferme. Un moyen de faire partager sa passion et de changer le regard porté sur l’agriculture vers plus de modernité.

SIA : ”Her sacrum is very high”
“Let me introduced Caramba, a primiparous Norman cow aged 3 years and half.” Au sein de l’établissement agricole de Giel, l’heure est aux répétitions. Le trophée nationale des lycées agricoles comprend une épreuve de présentation d’animaux en anglais. Pour ce discours, c’est Maxime qui s’y colle. Ses cinq camarades s’attaquent aux autres épreuves. Du 23 au 27 février, elles vont se succéder dans le cadre du SIA de Paris.

GMS : pas très clair sur la transparence
Le 17 février, une vingtaine de Jeunes Agriculteurs et membres de la FDSEA se donnent rendez-vous devant les grandes surfaces Ornaises. L’objectif : vérifier si les prix et l’étiquetage VBF et VPF pratiqués en GMS correspondaient aux accords du 15 décembre. “L’ultimatum était fixé au jeudi 17 février et le mot d’ordre est national”, explique Manuella Belliard, présidente des JA. Une journée d’action où, armés de drapeaux et casquettes, les agriculteurs ont rendu visite à quatre grandes surfaces d’Argentan et d’Alençon.

Prim’Holstein : la Rouge sort sur le tapis parisien
Déception en Prim’Holstein à Paris. Pas le moindre petit prix de section ou d'honneur. Reste que l'EARL du Delta (élevage Béchet, Orne), sauve l'honneur en PH Rouge. “Del Vred” (Marcel Red x Stadel) a reçu le prix de meilleure mamelle et celui de grande championne réserve.

SIA :la Norvège à la table normande
“Le salon de l’agriculture, c’est la fête. Nous jouons le jeu et soutenons cette fête”, indique Laurent Beauvais, entre deux dégustations. Mais, le président du Conseil régional de Basse-Normandie n’oublie pas ces éleveurs en difficulté. La région mise sur une réforme de la PAC ambitieuse.

Contractualisation : réunions d’information
La FDSEA organise des réunions sur le thème de la contractualisation et de l’organisation des producteurs. La réforme se met en place dès avril. “Nous voulons apporter une information fiable. La loi oblige les entreprises à proposer un contrat à tous leurs producteurs de lait dès le mois d’avril. Nous évoquerons avec eux les clauses importantes. Nous devrons aussi nous doter d’organisations collectives des producteurs de lait. Ces organisations seront un élément incontournable et indispensable pour négocier avec les entreprises à la sortie des quotas”, explique Olivier Borel, président de la FDSEA.

Nuisibles : les corbeaux maîtres des champs
Ils sont des milliers à nicher à proximité de l’exploitation du GAEC des Blandinières à Argentan. Corbeaux “freux” et “corneilles noires” ont investi deux peupleraies. Digne d’un scénario Hitchcockien, un nuage noir s’attaque aux cultures. En 2009, ces corvidés ont détruit 6 ha de maïs à la levée. Autant chez d’autres agriculteurs. Ils se révèlent également friands de pois et de tournesol. “Cette perte représente 140 €/ha de semence et 60 € pour ressemer. C’est aussi des problèmes de suivi car la réimplantation engendre une levée à des stades différents. Même souci pour l’entretien . Dans la même parcelle, on trouve du maïs à 3 ou 8 feuilles”, explique Philippe Thomas.

Contractualisation : s’organiser collectivement
Plus de 300 producteurs assistent le 21 mars aux réunions d’informations (St-André-de-Messei, St-Langis-les-Mortagne
et Mortrée) organisées par la FDSEA et les JA. Thème de ce rendez-vous : “contractualisation et organisation de producteurs” au moment même où les propositions de contrats arrivent dans les boîtes à lettres. Lactalis, par exemple, vient d’envoyer 17 200 courriers recommandés.

JA :s’acheter un camping-car
“L’installation des jeunes reste notre priorité. Il faut rappeler que neuf jeunes sur dix s’étant installés avec la dotation jeunes agriculteurs sont toujours là dix ans après. Le dispositif mis en place et la réflexion montrent que nous sommes efficaces. Réalistes. Notre objectif est que le cédant parte avec un peu d’argent pour s’acheter un camping-car et que le JA dégage un revenu de son travail”, explique Manuella Belliard, présidente des JA.

FDSEA : l’organisation économique des producteurs mobilise
Carton plein le 24 mars pour l’assemblée générale de la FDSEA. Seule l’absence du Préfet (pour cause de devoir de réserve en cette période d’élection) a été regrettée. Dommage pour le représentant de l’Etat. Olivier Borel avait des louanges à lui décerner tant les relations avec le syndicalisme agricole se sont améliorées. “Il faut savoir le dire aussi”, a insisté le président de la FDSEA. Allusion notamment au dossier “calamités agricoles”.
Le représentant de l’Etat a joué les facilitateurs face à des lois inadaptées. Des lois qui n’interdisent pas non plus de multiplier par 4 le prix du vaccin contre la FCO. “Il faut rester sérieux, on est sur du sanitaire”, a pointé Olivier Borel.

Contrat Lactalis  : surtout ne signez pas
Cédric Bérard et Jan Fokker, producteurs à La Mesnière et Gaprée (Orne), reçoivent en recommandé une proposition de contrat lait Lactalis. Leur réponse claque : “surtout ne signez pas”. Pour Jan, 8 ans de traite aux Pays-Bas suivis de 23 années en France, la coupe est pleine. “Luc Morelon (Ndrl : en charge de la communication chez Lactalis) a déclaré il y a peu que si le prix du lait en France était trop cher, l’entreprise délocaliserait. Et bien moi, je réponds que si ça continue comme ça, c’est moi qui vais délocaliser”. Jan Fokker est sur la même longueur d’onde que son voisin Cédric Bérard. Pour le responsable lait des JA, la seule attitude responsable à adopter est “de ne surtout pas signer et de se mettre en OP (Organisation de Producteur) le plus vite possible pour peser un minimum face au rouleau compresseur Lactalis”. Cédric a lui aussi épluché les 12 pages du contrat . Pas vraiment surpris de la teneur des propositions. “La dictature Lactalis, souffle-t-il. Une entreprise privée qui ne pense qu’à son seul profit, absolument pas à ses producteurs”.

Daniel Génissel : jouer collectivement
A la question : “allez-vous signer le contrat Lactalis ?”, Daniel Génissel, trésorier de la FDSEA et producteur de lait Lactalis répond : “bien sûr que non. Je vais renvoyer à Lactalis un courrier actant la réception de leur proposition mais indiquant mon désaccord sur le contenu. J’invite d’ailleurs tous les producteurs à en faire autant. Cela permet de se couvrir juridiquement et de bien montrer que nous ne sommes pas contre la contractualisation mais dans une démarche constructive où les intérêts des éleveurs seraient garantis. Plus nous serons nombreux à nous manifester de la sorte, plus nous aurons du poids pour négocier”.

A Moussonviliers  les bactéries mettent les gaz
A Moussonviliers, le GAEC Le Jeanne vient de contractualiser. L’exploitation agricole se diversifie et vendra de l’électricité à EDF pendant les 15 prochaines années. Au moment où leur unité de méthanisation commence à mettre les gaz, la ferme ouvre ses portes. L’idée a nécessité trois années de réflexion. Philippe et Michelle Le Jeanne, avec leurs enfants Maxime et Florian, ont investi 750 000 €.

Bruno Charuel  : la dernière séance
Bruno Charuel s’assied pour l’ultime fois dans le fauteuil de directeur de la Chambre d’Agriculture pour une dernière session. Sa dernière séance.  Il a démarré sa carrière comme conseiller agricole dans le Haut-Nivernais en 1974. A l’heure de la pause, que pense Bruno Charuel du développement agricole qu’il a accompagné tout au long de sa carrière ? “Agricultrices et agriculteurs sont des challengers. On leur a demandé de produire plus et moins cher, ils l’ont fait. On leur a demandé de maîtriser les volumes de production, ils l’ont fait. On leur demande aujourd’hui de répondre aux attentes sociétales, ils le font”.

A. Besnard-Bernadac :de la Banque à la Chambre mais toujours en vert
Nouveau président, nouveau directeur, nouveau binôme à la tête de la Chambre d’Agriculture. Une page s’est tournée mais la feuille
de route reste inchangée. Arnauld Besnard-Bernadac, qui vient du Crédit Agricole,  occupe à partir du 2 mai la fonction de directeur général.

Quasimodo  : la section des anciens exploitants présente
La section des anciens exploitants de la FDSEA est présente à la foire Quasimodo d’Argentan. “Nous devons communiquer. Etre présents sur les événements de ce type, c’est essentiel”, explique Jean-Claude Guillaume, son secrétaire départemental. “Aujourd’hui, adhérer à la FDSEA en tant que retraité, c’est bénéficier des mêmes avantages que lorsque l’on est actifs”, rappelle t-il. En effet, l’accès aux juristes, la carte moisson, mais aussi les achats groupés en fioul “dont le prix pèse de plus en plus sur nos retraites”, sont compris dans l’adhésion. “Après avoir fait le calcul, je me suis rendu compte que mon adhésion ne me coûtait rien. En effet, vu que j’utilise une grande partie des avantages FDSEA, je retombe sur mes pieds”, précise-t-il. La FDSEA compte 600 adhérents dans sa section “anciens”.

Quasimodo :festival Ornais de l’élevage et de l’agriculture
Malgré la pluie, les visiteurs font le déplacement pour la 87ème édition de la foire Quasimodo d’Argentan. En race Normande, le prix de championnat a été remporté par la SCEA Le Prieuré la Barre. La championne 2011 s’appelle Baltique.

Agroforesterie : bon “plant” pour l’avenir
De jeunes arbres s’immiscent parmi des fleurs de colza. Merisiers, noyers ou érables intègrent l’assolement . Ces essences sont plantées tous les 4,5 m, sur des bandes enherbées de 2 m, séparées entr elles par 27 m. Le concept se nomme agroforesterie. C’est la première tentative en Basse-Normandie. Dans une même parcelle, cultures de court terme et de très long terme cohabitent. Francis Bisson a planté 450 arbres sur un lot de 9 ha. Un choix détonnant qui suscite la curiosité. “Nous avons eu de nombreuses questions. Agriculteurs ou non s’arrêtent sur le bord de la route nationale”, concède Karine Bisson.

Paille :déjà des inquiétudes
Dans un contexte climatique difficile, FDSEA et JA demandent à tous les producteurs de céréales, par solidarité, de mettre leur paille et leurs jachères à disposition des éleveurs du département.
La FDSEA et les JA ont décidé de recenser les besoins en fourrages dans tous les cantons . Ce recensement permettra d’organiser une opération “Solidarité fourrages”.

Fermes ouvertes : les enfants font l’école céréalière
Le 17 mai, le GAEC Saillard inaugurent l'édition 2011 des “Fermes ouvertes”. Jean-Guy, Dominique et Michel Saillard participent pour la première fois à l'opération. Ils ont néanmoins déjà reçu une classe de l'école voisine et participé à “Banlieue verte”, organisée par les Jeunes Agriculteurs. “Cette ouverture est un vrai besoin pour eux et pour nous. Le lien à l'agriculture est parfois rompu. Nous rappelons, par exemple, qu'une vache doit faire un veau pour  produire du lait. C'est notre responsabilité de l'expliquer”, témoignent les éleveurs.

Saône-et-Loire : sans foin mais toujours avec du cœur
Une délégation de 25 agriculteurs de Saône-et-Loire passe le week-end dans l’Orne. La suite d’une “opération solidarité” foin initiée en 2003. Michel Joru, éleveur de vaches allaitantes à Monthelon, était du voyage. Il a pu mesurer le manque d’eau dans l’Orne mais la Saône-et-Loire n’est guère mieux lotie. “On a récolté moitié moins d’herbe qu’en année normale. On va très vite taper dans les stocks s’il ne pleut pas dans les prochains jours”, pronostique-t-il.

Sanitaire  : une résurgence FCO est possible
Le Groupement de Défense Sanitaire du Cheptel Ornais regrette l’arrêt de la vaccination obligatoire contre la fièvre catarrhale. Le GDSCO craint une résurgence de la maladie. “L’Etat s’est désengagé alors que l’éradication était à notre portée. C’est un sentiment de gaspillage qui me vient à l’esprit : gaspillage financier, mais aussi humain. Car la grande majorité des éleveurs et votre GDS se sont largement investis dans ce combat”, regrette Philippe Guérin qui préside sa première assemblée générale.

Prim’Holstein  : trois prix pour la Manche et l’Orne
La Basse-Normandie n’a pas raté son rendez-vous manceau avec de belles places dans nombre de sections les 28 et 29 mai. Le GAEC Leclerc (Juilley, Manche) et le GAEC des Grilles (Mahéru, Orne) ont fait briller les couleurs régionales au National Prim'Holstein se déroulant au Mans (72) en remportant trois prix de section dans les catégories "jeunes" et "adultes".

Sécheresse : le broyage des pailles soumis à autorisation
Le 25 mai, la FDSEA saisit les services de l’Etat demandant des aménagements face à une situation météo qui se tend de jour en jour. Il s’agit notamment de prendre un arrêté sur le non broyage des pailles, de faire preuve de tolérance vis-à-vis de chantiers de battage de nuit lors de cette moisson 2011 et du versement anticipé des DPU. Au cours d’un point presse, Bertrand Maréchaux apporte les premiers éléments de réponse. On pourra moissonner de nuit mais le broyage des pailles sera soumis à autorisation.

Orne Conseil Elevage : le choix de la croissance interne
“Ils ont fait le choix de la croissance externe. Nous faisons le choix de la croissance interne”. A l’inévitable question sur l’absence de Orne Conseil Elevage au mouvement de fusion entre les différentes structures normandes, Michel Ernault et Patrick Hichard, président et directeur, répondent : “il y avait peu d’économies d’échelle à réaliser. Il ne faut pas se restructurer pour faire du volume mais pour faire de la qualité”. Qualité
de services qu’Orne Conseil Elevage revendique lors de son assemblée générale le 9 juin.

A Briouze : pour “Arizona”, c’est l’Amérique
“Arizona”, appartenant à l'EARL Enjalbert (Ferrières-la-Verrerie), l'un des cinquante engagés ornais du concours régional se déroulant les 18 et 19 juin à Briouze, a triomphé dans la dernière ligne droite, autrement dit le prix de Grande Championne. Les cinq animaux présentés dans l'ultime épreuve se tenait dans un mouchoir de poche.

A l’INRA du Pin : l’herbe en université de printemps
Les Prairiales Normandie sont devenues le rendez-vous référence Grand Ouest de la culture de l’herbe. Le 16 juin, à la ferme expérimentale INRA du Pin, 2 600 visiteurs mesurent à quel point la prairie, fut-elle naturelle, se cultive. Selon certains experts d’ailleurs, la SAU herbagère ornaise (170 000 ha environ)  est en perdition. Sous les coups de butoir de sécheresses à répétition, elle s’est fortement dégradée en quelques années. L’heure est à la rénovation.

Naissance : Orne Solidarité Sécheresse sur les rails
Une nouvelle association est née. Syndicats agricoles (FDSEA, JA, Confédération Paysanne, Coordination Rurale), Chambre d’Agriculture mais aussi entrepreneurs de travaux agricoles (EDT Normandie), CUMA (...), paraphent officiellement le 16 juin en plein cœur des Prairiales, les statuts. Face au déficit en fourrage, l’objectif est de trouver les quantités de paille nécessaire à la Ferme Orne tout en sécurisant le vendeur en lui garantissant enlèvement et paiement de la marchandise. Il s’agit également d’éviter toute surenchère pour aboutir à un prix rendu ferme variant de 80 à 95 e/t maximum. Les besoins exprimés (à la mi juin) seraient de l’ordre de 10 000 t. Une initiative soutenue par le Conseil général qui débloque une enveloppe de trésorerie de 200 000 e à l’association.

Fermes Ouvertes : l’heure des récompenses a sonné
Dans le cadre de l’opération des “Fermes Ouvertes” proposée en mai aux élèves des écoles ornaises, la FDSEA a organisé un “quizz sur l’agriculture” auquel pouvait s'inscrire l'ensemble des classes. Argentan, Trun, Alençon, Ste-Scolasse-sur-Sarthe et Randonnai : les 5 lauréats du jeu concours organisé par la FDSEA.

Sécheresse : le Conseil général vote une aide exceptionnelle
Alain Lambert, président du Conseil général et Jean-Louis Belloche, président de la Chambre d’agriculture signent le vendredi 24 juin une convention venant concrétiser l’aide exceptionnelle apportée par le département en faveur des agriculteurs durement éprouvés par la sécheresse printanière. Une avance de trésorerie remboursable de 200 000 € est accordée à l’association créée le 16 juin (Orne Solidarité sécheresse 2011).

Au collège Balzac : un repas 100 % Ornais
Paupiettes de porc aux pruneaux, pommes de terre de Courtemer ou bœuf braisé au cidre. Ce mardi 21 juin, les 450 élèves du collège Balzac à Alençon ont pu tester un repas 100 % Ornais. Composer un menu exclusivement de produits issus du département,
voilà le défi lancé au chef, Bernard Gautier. “Je suis habitué à travailler des produits frais. Cependant, notre approvisionnement provient des groupements d’achat. Traiter avec des partenaires locaux est une expérience à renouveler”.

Lycée de Sées : René et Lucette tirent leur révérence
L’heure des vacances scolaires approche. Le Lycée agricole de Sées tient son dernier conseil d’administration de l’année. Un moment marqué par deux départs. D’abord celui de Lucette Beaudoire, la vice-présidente. L’agricultrice de Ste-Scolasse-sur-Sarthe a présidé le lycée de 1998 à 2007. Le second départ concerne René Vaudouer. En septembre, le proviseur prendra un nouveau poste à Châteaulin, en Bretagne. L’homme est resté 23 ans à Sées.

Anne-Marie Denis : une nouvelle secrétaire générale pour la FDSEA
Anne-Marie Denis est élue secrétaire générale de la FDSEA de l’Orne. Elle succède à Jean Grimbert. “Je souhaite que nous développions la communication, tant avec les adhérents qu’au sein du bureau ou avec les OPA. Actualité oblige, je suis très attentive  à la contractualisation qui démarre. Je ne révolutionnerai pas le projet de la FDSEA. Nous sommes un groupe uni, chacun a déterminé son rôle. Il est hors de question de tout casser. Je m’appuierai aussi sur Jean Grimbert, l’ancien secrétaire général, qui devient 1er vice-président, et Olivier Borel le président”, indique-t-elle.

Solidarité : coup de foudre
Dans la nuit du 27 au 28 juin, la foudre s’abat sur sa ferme. Stabulation, salle de traite et nurserie brûlent. Autour de l’exploitation, la solidarité s’organise. D’abord, les agriculteurs du coin participent à une traite “précaire”. Ensuite, les vaches sont relogées dans la stabulation de la ferme voisine. “La solidarité paysanne existe”, se réjouit Stéphane Lecaché, installé à la Trinité-des-Laitiers. L’agriculteur, de nature discrète, a accepté
de témoigner, histoire de remercier.

Opération paille  : un partenariat “tout compris”
Le canton d’Argentan prévoit l’arrivée de neufs camions, soit l’équivalent de 700 tonnes de paille dans la dernière semaine de juillet. “Dès le début de la récolte, nous savions que les rendements seraient faibles. Les agriculteurs du canton se sont mobilisés pour trouver des fournisseurs de fourrages”, explique Sébastien Divay, président cantonal de la FDSEA.

Sylvain et Valérie  : l’Amour est dans le pré
Un agriculteur à la une du magazine TeléLoisirs, l’image est rare. Cet agriculteur est ornais. Sylvain participe à l’émission l’Amour est dans le pré, visible le lundi soir sur M6. A la une, Sylvain et Valérie supplantent même le couple Charlène et Albert de Monaco, qui bénéficie d’une modeste accroche. Peut-être un juste rééquilibrage. Avec sa ferme et ses 250 000 euros de subventions PAC, le prince avait fait parler sur le terrain agricole !

Moisson  : accrochage et décrochage
Jean-Pierre Prévost (responsable “Grandes Cultures” de la FDSEA ) dresse un bilan plus mitigé de la moisson. L’hétérogénéité de la profondeur des sols s’est mesurée dans les bennes. Certaines parcelles d’orge, battues dès le 25 juin, ont complètement décroché aux alentours d’une trentaine de quintaux. Très grande hétérogénéité au sein parfois d’un même ilot. “De 30 à 115 qt en débit instantané à la console de la moissonneuse-batteuse pour finir à une moyenne de 65 qt”, commente à titre d’exemple Jean-Pierre Prévost.

Contractualisation : pour une OP “musc’lait”
A son installation il y a 18 ans, Alain Pelluet (St-Honorine-la-Chardonne) était livreur Vallée (Clécy-14). L’appétit du géant Lavalois en a fait un Lactalis. Comme ses pairs, il a reçu en avril une proposition de contrat qu’il a décliné. S’il fallait résumer l’esprit de la première mouture de contrat du leader mondial, notre ancien responsable lait du CDJA lâche “de l’intégration pure et simple. Plus nous serons nombreux, plus nous serons forts”. Alain Pelluet prône en réponse la macro plutôt que la micro-OP (Organisation de Producteurs).

Joël Bouchité  : nouveau Préfet
Joël Bouchité devient le 78ème préfet de l’Orne. Après une carrière dans la police et un passage à la sécurité intérieure, l’homme d’état a accueilli cette annonce comme “une suite logique. L’agriculture est un point d’excellence du département. Je m’attacherai notamment au dossier de la méthanisation. Je suis convaincu que cette nouvelle filière apportera une  plus-value aux agriculteurs qui investiront. La préfecture poussera dans ce sens. Il me semble que la méthanisation permettra de sortir des schémas classiques de l’indemnisation” indique-il dans sa première allocution.

A St-Ouen-sur-Iton : beaux sillons de rentrée
Ils sont 13 laboureurs le 28 août sur les terres mises à disposition par Joël Brunet pour en découdre dans le cadre de la 34ème Fête de la Terre. A St-Ouen-sur-Iton comme à Sarceaux l’an dernier, c’est Nicolas Liard (canton de Vimoutiers) qui se hisse sur la plus haute marche du podium. Sylvain Ghyselen, canton de Gacé) et Antoine Clouet (canton de Mortrée) se classent respectivement deuxième et troisième.

Avec la FDSEA  : les métiers de l’agriculture
Lors du 34ème festival de la Terre, l’AREFA et la FDSEA organisent
un jeu à destination des visiteurs. Après avoir déposé un bulletin dans l’urne, les personnes tirées au sort avaient le droit de tourner
la roue. Divers lots étaient à gagner : ballade en calèche, repas en ferme auberge, paniers de produits laitiers, casquettes, tee-shirts, stylos… Ce jeu était l’occasion pour l’AREFA et la FDSEA de communiquer sur les métiers de l’agriculture et sur les services proposés par les 2 structures.

François Fillon : en visite dans l’Orne
“L’agriculture française a des atouts, un potentiel extraordinaire. Elle peut jouer un grand rôle dans un marché mondial où la demande ne va cesser d’augmenter dans les décennies à venir. A condition de produire plus et de produire mieux”. François Fillon, en visite agricole au GAEC de l’Etoile à Courgeon le 2 septembre dans le Perche ornais, a tenté de faire rimer mondialisation et régulation.

Table ronde  : beaucoup de questions, quelques réponses
Lors de la table ronde réunissant le Premier Ministre et le Ministre de l’Agriculture le 2 septembre, les élus ornais portent leurs revendications. De l’écoute sans forcément de réponses immédiates du côté des représentants de l’Etat. De nombreux sujets sont abordés : le dossier calamité, les agriculteurs en difficulté, l’avenir de la PAC, l’utilisation du foncier, l’installation avec la présidente de JA, les énergies renouvelables et l’environnement par Jean-Luc Delaunay mais aussi le cheval, les relations avec la grande distribution et la transformation, la simplification administrative...

Xavier Beulin  :la TVA sociale comme arme antichômage
Xavier Beulin rencontre les élus de la FDSEA. Le président de la FNSEA réclame une politique fiscale pour faire reculer le chômage. “Pour le 3ème mois consécutif, les chiffres du chômage sont mauvais. Plus de 36 000 demandeurs d’emplois supplémentaires en juillet ! Dans ce contexte, les secteurs employeurs de main-d’œuvre doivent pouvoir s’engager pleinement dans la lutte contre le chômage”, commente-t-il. Il cite les secteurs des fruits et légumes, des viandes et de l’horticulture notamment, vrais gisements d’emplois et très sensibles au coût du travail. La FNSEA prône l’application d’une mesure fiscale efficace et dynamisante,  la TVA sociale, que certains appellent également TVA anti-délocalisations, et cela depuis 1999. “L’actualité ne fait que renforcer son combat”, souligne-t-il.

SPACE  : ”Banana” a le sourire
60 Femelles en lice, dont 15 venant de Basse-Normandie,  disputent le concours de la race Normande le 13 septembre au SPACE. L’Orne remporte le titre de Meilleure mamelle adulte avec “Banana” du GAEC Bas-Normand, élevage Leduc).
La Charolaise ornaise aussi à Rennes
Parmis les 90 bovins Charolais en compétition au SPACE , deux sont ornais. Le GAEC du Haut du Chêne à Bellou-sur-Huisne a fait le déplacement avec deux animaux. Dodue (femelle pleine) s’est classée 9e alors que Franco s’accorde la 10e place.

Lait  : une OP Lactalis Orne en chantier
De Juvigny-sous-Andaine à St-Langis-les-Mortagne en passant par Briouze et Mortrée, FDSEA et JA font mouche en invitant les producteurs de lait livrant à Lactalis à pousser collectivement la réflexion. Sur le dossier chaud de la contractualisation et de la création des futures OP (Organisation de Producteurs), l’ambiance se détend quelque peu au gré d’une conjoncture plus favorable.
Ferme en Fête  : plus de 250 bovins Concours interdépartemental Charolais, concours départemental Prim’Holstein, concours interdépartemental Blonde d’Aquitaine, concours d’animaux de forme... L’esprit de compétition plane tout au long du week-end du 8 et 9 octobre dans la préfecture ornaise. Plus de 250 bovins  défendent les couleurs de la ferme Orne.

ERDF/SDIS  : exercice à Crouttes
Que ceux qui le connaissent se rassurent. Patrick Deslandes est en parfaite santé. Producteur de lait à Crouttes, il se prête le 19 octobre à un exercice de simulation d’accident électrique provoqué par le contact entre une benne et une ligne à haute tension lors d’un chantier d’ensilage. Organisé par la direction territoriale ERDF et le SDIS, cet entraînement a permis aux techniciens et aux pompiers de valider les procédures d’interventions prévues dans cette situation d’urgence.

A Courtomer : le Préfet les pieds dans la terre
Répondant à l’invitation de la FDSEA et des JA lancée à l’occasion du Festival de la Terre, Joël Bouchité consacre sa demi-journée du 26 octobre aux dossiers agricoles in situ. Un moment d’échanges tout en convivialité mais qui a permis de remettre en perspective la Ferme Orne dans l’économie locale. L’occasion aussi de faire remonter les attentes du terrain à une administration à l’écoute. L’occasion pour la FDSEA et les JA de rappeler au Préfet leur légitimité. 1 300 adhérents actifs et 800 aînés pour l’un. 300 adhérents du côté des jeunes agriculteurs. “Si nous sommes majoritaires, ce n’est pas un hasard. C’est parce qu’il y a un travail au quotidien”, a revendiqué Olivier Borel. Mais pour le président de la FDSEA, le combat syndical “c’est certes la vache et le cochon mais c’est aussi plus compliqué. Il y a tout le volet social”.

Lait : l’organisation des producteurs Lactalis de l’Orne
Jeudi 19 octobre, 16 h 30. L’organisation des producteurs Lactalis de l’Orne est officiellement créée. Max Vié (président provisoire) et Anne-Laurence Fleury (secrétaire) viennent de déposer les statuts de l’OP à la préfecture. Max est installé à Athis-de-l’Orne avec son épouse et produit 350 000 litres. Anne-Laurence, avec son mari, produit 310 000 litres sur le canton d’Ecouché.

Complémentaire  : c’est tranché
Le 4 novembre 2011, en présence d’Anne-Marie Denis, secrétaire générale de la FDSEA et Jean Grimbert, 1er vice-président, le bureau des anciens exploitants se prononce sur la mise en place d’un contrat de groupe complémentaire santé en faveur des anciens exploitants adhérents à la FDSEA. A la suite d’une présentation des différents contrats proposés par les prestataires, le bureau s’est prononcé en faveur de PREVADIES, membre de la Mutualité Française.

GVA  : “Y a pu d’saisons”
Il est beaucoup question de réchauffement climatique lors de la journée organisée par les GVA (15 groupements et 500 adhérents dans l’Orne) le 24 novembre à Alençon. “Le climat change, nous aussi”. Tel est le thème de la réflexion proposée par une structure qui revendique son action selon 4 axes : du mieux-être pour les agriculteurs, une capacité à innover et s’adapter pour les exploitations , une écoute des préoccupations du terrain et des projets de territoires.

Domfrontais : pommes et poires en peine de débouchés
La campagne 2011 est une année à pommes et à poires. La quantité est là. La qualité (manque de sucre) fait défaut. Pas facile d’accorder les violons des apporteurs avec celui des transformateurs. Conséquence : ça gronde sous le verger. C’est dans ce contexte que le 7 novembre, une délégation de producteurs conduite par Dominique Guillemine et Florent Bazille ( responsables cantonaux de la FDSEA et des JA) rencontre Xavier de Saint Pol (directeur de la cidrerie Préaux à Mantilly). Premier reproche adressé par les producteurs au transformateur : “avec 350 t écrasées par jour, ça bouchonne au portillon”, soulignent-ils. Les délais de livraisons se sont allongés : “une semaine. C’est trop, surtout en poire, pour livrer des fruits de qualité”.

A Argentan : les vaches Normandes se font tirer le portrait
Plus de 35 toiles sont exposées à la Chapelle St-Roch à Argentan (61). Leur particularité ? Ce sont des portraits de vaches. Toutes sans exception. Le peintre Jean-François Sineux (fils de paysans) raconte sa passion pour la peinture ainsi que les raisons du choix de son thème principal : la vache.

Contrat Lactalis : la “V2” se crashe en ferme
Producteur de lait dans le Morbihan et acteur mouillant sa chemise dans les négociations âpres avec Lactalis, Franck Guehennec est le parrain de la première assemblée générale de l’OP Lactalis Orne qui se tient le 24 novembre à Giel-Courteilles. “Je suis fier d’être chez Lactalis, une entreprise au rayonnement national et international. Je n’ai pas peur de le dire”. Mais pas peur d’affirmer non plus que “signer la version 2 (V2) du contrat Lactalis, c’est se mettre un boulet au pied jusqu’en 2015. Après, c’est s’asseoir sur un siège éjectable”. Foi de breton qui, de l’autre côté du Couesnon, essaime dans l’Orne. L’opération V2, malgré les pressions, est presque mort-née. Pressions illustrées par des témoignages. “L’ARC de Lactalis est passé ce matin. Il m’a dit que, si je ne signais pas, je n’aurais peut-être plus de quota en 2015”, a confié l’une des participantes. Il se murmure même que les ARC (Agent Relation Culture) Lactalis toucheraient un intéressement en fonction du nombre de contrats qu’ils décrocheraient.

CDOA  : un droit de regard au delà de 120 %
Approuvé pour la première fois en 1996, révisé en 2006 puis ajusté, “le PAD (Projet Agricole Départemental) avait besoin d’être toiletté,” répéte Jean-Marie Colléony (directeur de la DDTM) devant les élus de la Chambre d’Agriculture réunis en session le 9 décembre. “Une demande de la profession,”  rappelle Olivier Borel (président de la FDSEA). L’installation reste bordée jusqu’à 120 % PAD. “Au delà, on s’accorde un droit de regard pour examiner les autres candidatures”, explique Jean-Louis Belloche, président de la Chambre d’Agriculture. Une évolution adoptée sans les voix des élus de la Confédération Paysanne  ni celles de la Coordination Rurale. “Incohérence, estiment certains élus de la majorité. La CR vote pour en CDOA et contre en session”.

Alexandre Adler  :  “la productivité est la base de la richesse et du bien-être”
Quatrième édition le 8 décembre des rendez-vous de l’UOAO (Union des Organisations Agricoles Ornaises) que préside Olivier Borel. Alexandre Adler (historien et journaliste) a planché pendant 1 h 30 sur le “marché agricole mondial : un marché en expansion”. Il a remis la charrue dans le bon sens pour tracer le sillon du redéveloppement agricole. Il a défendu une coalition du productivisme contre celle de la décroissance. Son auditoire y a retrouvé ses petits.

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