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La fièvre aphteuse d’avant black friday : c’était un exercice de prévention

Branle bas de combat jeudi dernier à l’abattoir Socopa de Gacé (61). On suspecte un cas de fièvre aphteuse. Le plan de lutte contre les épizooties se met en place.

lll Les dispositions du plan « lutte contre les épizooties» déterminent les procédures à mettre en œuvre lors de crises sanitaires liées à la santé animale et à la sécurité sanitaire des aliments. Ce dispositif précise les moyens à affecter à cette mission.
La préfète du département doit lors d’évènements de cette nature assurer la mobilisation immédiate des services concernés par ce type de crise pour assurer la protection des élevages du département et la sécurité sanitaire de la population. Il appartient aux responsables des services concernés par la gestion de crise d’assurer la formation des personnels. C’est dans ce cadre que s’est inscrit l’exercice de sécurité civile.qui s’est déroulé jeudi 29 novembre à l’abattoir Socopa de Croisilles. Il a porté sur la gestion d’une crise sanitaire avec la détection d’animaux suspects de fièvre aphteuse à l’entrée de l’abattoir et la mise en œuvre du plan d’intervention sanitaire d’urgence dans le cadre d’une suspicion de fièvre aphteuse. «L’important, c’est d’entrainer les troupes et de passer de la théorie à la pratique,» a insisté Chantal Castelnot, préfète de l’Orne.

Entrainer les troupes
Le scénario a été élaboré par les services de la Draaf (Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt), de la DDCSPP (Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Population) et les services de la préfecture..
Objectifs : tester la capacité des personnels de la DDCSPP à mettre en place des mesures de biosécurité pour éviter toute diffusion de la maladie, de réaliser les prélèvements nécessaires pour confirmer la présence de la maladie, tester le plan Orsec «Lutte contre les epizooties » - (moyens Orsec mis en œuvre par les services concernés par la crise en soutien à la DDCSPP,  mise en œuvre de mesures dans le foyer, mise en place de zonages en fonction des phases – phase de suspicion- phase de foyer confirmé) avec l’interdiction de transport d’animaux dans certaines zones notamment, tester les procédures de traçabilité de l’abattoir, la mise en œuvre du confinement au sein de l’abattoir, tester la mise en place de rotoluves et observer plus particulièrement la rapidité de la mobilisation et de la mise en place des moyens, la coordination entre les différents services de secours concernés par la crise, l’organisation du commandement et du partage de l’information, la coordination entre les agents sur le terrain, le PCO (Poste de Commandement Opérationnel), la cellule de crise de la DDCSPP et le COD (Centre Opérationnel Départemental), la communication en situation de crise... Une opération qui a mobilisé une quarantaine d’acteurs :personnelde l’abattoir Socopa et de la société Atemax (équarissage), du GDS (Groupement de Défense Sanitaire), des vétérinaires, des pompiers, des gendarmes, des fonctionnaires de la Draaf, de la DDCSPP et de la préfecture.

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