Charolais
A la foire, le “raz de marais” des charolaises
Charolais
Chaque année, Vincent Wibaux déambule dans les travées de la foire de Caen. L ‘éleveur s’est piqué au jeu. De spectateur, il devient acteur et rejoint ses collègues sur le ring. Le 17 septembre, il présentera deux animaux au concours de la race charolaise.

L’exploitation compte 250 brebis et 30 vaches allaitantes. “Les deux cheptels se complètent bien. L’hiver, les moutons nettoient les prairies et nécessitent peu de travail, contrairement aux vaches. L’été, avec les agnelages, c’est l’inverse”.
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VM

Le concours affiche complet. “Plus de 90 animaux sont inscrits. Même si la conjoncture reste difficile, deux nouveaux éleveurs s’ajouterront aux habitués”, stéphane Labarrière président du syndicat de la race Charolaise
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VL
Agriculteur à Robehomme, Vincent Wibaux prépare ses animaux. L’éleveur en présentera deux à la foire de Caen. Un bon début après plusieurs années d’observations. Installé en 1992, l’homme est devenu éleveur de vaches allaitantes depuis 5 ans. L’agriculteur a constitué progressivement son cheptel. “J’ai commencé avec desmoutons car les sommes à débourser étaient moins importantes. Je n’avais pas le capital. Par hectare, il faut compter 3 000 € avec des vaches allaitantes, contre 1 000 € en brebis. En termes d’investissement, les vaches allaitantes sont de grosses brebis”, calcule l’éleveur.
Un débouché
avec des carcasses U+
La race charolaise a finalement fait ses premiers pas sur l’exploitation via les génisses de viande. L’éleveur a trouvé son filon, il les commercialise en direct à un boucher. Les génisses sont introduites sur se ferme à six mois ou deux ans. “Mon acheteur veut des carcasses U au minimum. Et en moyenne, il demande du U+. Les bêtes les plus lourdes sont écoulées sur Paris”, précise-t-il. Afin de capter davantage de valeur ajoutée, Vincent Wibaux a remplacé quelques brebis par des vaches allaitantes. L’éleveur a ainsi acquis des génisses pleines, puis les a faites inséminer. “J’ai conservé les meilleures. Depuis trois ans, j’ai également un taureau. Mais, je poursuis l’insémination artificielle à hauteur de 50 %”. Actuellement, Vincent achète 25 à 30 génisses par an. Grâce au développement de son cheptel allaitant, son objectif est d’en produire la moitié sur sa ferme.
“Dépasser les 420 kg
pour gagner de l’argent”
Outre son implantation dans les marais, les exigences de son bouché ont influencé le choix de la race. “Il sollicite des animaux avec une belle conformation. La Charolaise répond à ces attentes. Elle valorise très bien les fourrages grossiers, donc l’herbe de mes zones marécageuses. Je n’ai pas le choix. Je ne cultive que 3 hectares de céréales sur mon exploitation. Au goût, la Limousine est supérieure. Mais sur ma ferme, la Charolaise reste la plus rentable. En boucherie, je dois dépasser les 420 kg de carcasse pour gagner de l’argent”, assure Vincent Wibaux. D’ailleurs à 3 ans, ses génisses varient de 420 à 570 kg et atteignent un poids moyen de 485 kg. Des chiffres pas forcément en corrélation avec une tendance baissière plaidée par la filière aval, mais qui payent.
“Pour des gros gabarits”
L’éleveur défend ainsi sa vision de la race. À Caen, il n’emmènera pas ses meilleurs animaux pour privilégier “ceux qui représentent le plus son exploitation”. Une nuance qui a son importance. Vincent Wibaux plaide pour des gabarits imposants. “J’ai la sensation que la race s’oriente vers des animaux moins lourds. La notion de vêlage facile est parfois trop présente à mon goût. J’aime les belles bêtes. À la foire des Caen, je confronterai ma vision à celles des autres éleveurs”. Le tout dans la convivialité.
“Pour des gros gabarits”
L’éleveur défend ainsi sa vision de la race. À Caen, il n’emmènera pas ses meilleurs animaux pour privilégier “ceux qui représentent le plus son exploitation”. Une nuance qui a son importance. Vincent Wibaux plaide pour des gabarits imposants. “J’ai la sensation que la race s’oriente vers des animaux moins lourds. La notion de vêlage facile est parfois trop présente à mon goût. J’aime les belles bêtes. À la foire des Caen, je confronterai ma vision à celles des autres éleveurs”. Le tout dans la convivialité.
Un débouché
avec des carcasses U+
La race charolaise a finalement fait ses premiers pas sur l’exploitation via les génisses de viande. L’éleveur a trouvé son filon, il les commercialise en direct à un boucher. Les génisses sont introduites sur se ferme à six mois ou deux ans. “Mon acheteur veut des carcasses U au minimum. Et en moyenne, il demande du U+. Les bêtes les plus lourdes sont écoulées sur Paris”, précise-t-il. Afin de capter davantage de valeur ajoutée, Vincent Wibaux a remplacé quelques brebis par des vaches allaitantes. L’éleveur a ainsi acquis des génisses pleines, puis les a faites inséminer. “J’ai conservé les meilleures. Depuis trois ans, j’ai également un taureau. Mais, je poursuis l’insémination artificielle à hauteur de 50 %”. Actuellement, Vincent achète 25 à 30 génisses par an. Grâce au développement de son cheptel allaitant, son objectif est d’en produire la moitié sur sa ferme.
“Dépasser les 420 kg
pour gagner de l’argent”
Outre son implantation dans les marais, les exigences de son bouché ont influencé le choix de la race. “Il sollicite des animaux avec une belle conformation. La Charolaise répond à ces attentes. Elle valorise très bien les fourrages grossiers, donc l’herbe de mes zones marécageuses. Je n’ai pas le choix. Je ne cultive que 3 hectares de céréales sur mon exploitation. Au goût, la Limousine est supérieure. Mais sur ma ferme, la Charolaise reste la plus rentable. En boucherie, je dois dépasser les 420 kg de carcasse pour gagner de l’argent”, assure Vincent Wibaux. D’ailleurs à 3 ans, ses génisses varient de 420 à 570 kg et atteignent un poids moyen de 485 kg. Des chiffres pas forcément en corrélation avec une tendance baissière plaidée par la filière aval, mais qui payent.
“Pour des gros gabarits”
L’éleveur défend ainsi sa vision de la race. À Caen, il n’emmènera pas ses meilleurs animaux pour privilégier “ceux qui représentent le plus son exploitation”. Une nuance qui a son importance. Vincent Wibaux plaide pour des gabarits imposants. “J’ai la sensation que la race s’oriente vers des animaux moins lourds. La notion de vêlage facile est parfois trop présente à mon goût. J’aime les belles bêtes. À la foire des Caen, je confronterai ma vision à celles des autres éleveurs”. Le tout dans la convivialité.
“Pour des gros gabarits”
L’éleveur défend ainsi sa vision de la race. À Caen, il n’emmènera pas ses meilleurs animaux pour privilégier “ceux qui représentent le plus son exploitation”. Une nuance qui a son importance. Vincent Wibaux plaide pour des gabarits imposants. “J’ai la sensation que la race s’oriente vers des animaux moins lourds. La notion de vêlage facile est parfois trop présente à mon goût. J’aime les belles bêtes. À la foire des Caen, je confronterai ma vision à celles des autres éleveurs”. Le tout dans la convivialité.