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La prévention dans le viseur des chasseurs

Mardi 9 octobre, la FDSEA 14 et la Fédération départementale des chasseurs du Calvados se sont réunies pour soulever deux problématiques. La première, les dégâts de sangliers. La seconde, la lutte contre les ragondins, vecteurs de la leptospirose. Les deux fédérations souhaitent travailler ensemble et engager une démarche d’anticipation.

Étaient présents à la réunion qui s’est tenue dans les locaux de la Fédération des chasseurs (de gauche à droite sur la photo) : Clément Lebrun, président du canton de Dozulé de la FDSEA ; Bertin George, trésorier de la FDSEA ; Jean-Christophe Aloé, président de la fédération des chasseurs ; Xavier Hay, secrétaire général de la FDSEA ; Philippe Marie, secrétaire général adjoint de la FDSEA ; Geoffroy de Lesquen, membre du conseil d’administration et Benoît Demoulins, ...
Étaient présents à la réunion qui s’est tenue dans les locaux de la Fédération des chasseurs (de gauche à droite sur la photo) : Clément Lebrun, président du canton de Dozulé de la FDSEA ; Bertin George, trésorier de la FDSEA ; Jean-Christophe Aloé, président de la fédération des chasseurs ; Xavier Hay, secrétaire général de la FDSEA ; Philippe Marie, secrétaire général adjoint de la FDSEA ; Geoffroy de Lesquen, membre du conseil d’administration et Benoît Demoulins, directeur de la fédération d
© JP

llll « Le dialogue entre les chasseurs et les agriculteurs est une bonne chose », introduit Xavier Hay, secrétaire général de la FDSEA, lors de la rencontre avec la Fédération départementale des chasseurs du Calvados, mardi 9 octobre. Dans le département, pas de « climat conflictuel », abonde le président des chasseurs, Jean-Christophe Aloé.
Pourtant, le problème des dégâts de sangliers dans les cultures persiste et même, « continue d’augmenter. Que met-on en place ? » interroge alors Geoffroy de Lesquen, membre du conseil d’administration FDSEA.

On en est où ?
Pour rappel, tout chasseur du Calvados cotise à la fédération à hauteur de 170 €. Le montant de la cotisation annuelle est ensuite séparé en trois : la redevance pour l’État, le timbre fédération alloué au fonctionnement de l’association et la participation aux dégâts de gibier. « Le budget indemnité pour les agriculteurs a explosé : nous avons dépensé 750 000 € l’année dernière, lâche Jean-Christophe Aloé. La loi nous impose d’avoir un exercice d’avance. Nous avons dû trouver une autre source de revenus. » Nouveauté cette année, donc, l’achat d’une bague de 20 € pour chaque sanglier prélevé. La Fédération des chasseurs annonce la vente de 7 000 bracelets et mise sur 8 000 d’ici la fin de la saison de chasse. Le montant de la vente part dans la caisse indemnités.

Mutualisation mitigée
« En tant qu’agriculteur, j’entends des remarques sur ces bagues à 20 €, j’entends que ce n’est pas comme cela que l’on va éliminer les sangliers », remonte Bertin George, trésorier de la FDSEA. Les dégâts de sanglier ne touchant pas toutes les zones du département, certains chasseurs se voient imposer ces bracelets pour alimenter un fonds dont ils ne bénéficient pas. « 20 % des agriculteurs subissent 80 % des dégâts. Je n’étais pas favorable au système de bagues au début. Mais je suis surpris de voir que les gens jouent le jeu », nuance Clément Lebrun, président du canton de Dozulé.  

Changer les mentalités
Jean-Christophe Aloé annonce un nouvel objectif : dégager du temps aux techniciens afin qu’ils multiplient les contacts avec le monde agricole. L’estimation de la population de sangliers semble cependant difficile.
« Les agents tenteront de déterminer les secteurs où les dégâts sont importants et récurrents et essaieront d’en trouver les causes », afin de mener une politique de prévention.
Vers une convention
Il revient alors à la FDSEA de sensibiliser les agriculteurs à la venue des agents de la fédération des chasseurs. Cette dernière suggère d’empêcher les sangliers d’accéder aux cultures. « Nous pouvons discuter de la pose et de l’entretien des clôtures électriques autour des parcelles situées à proximité des bois. Ou bien de mettre en place des miradors. Cela nous donne du travail supplémentaire, mais il revient à chacun de prendre ses responsabilités », engage Jean-Christophe Aloé. Des référents agricoles pourraient être nommés dans les zones de non-chasse comme les espaces naturels sensibles et les terres appartenant au conservatoire du littoral. Une convention de travail devrait être signée entre les deux fédérations, d’ici deux mois.

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