Tuberculose bovine
La prophylaxie comme clé de voûte dans le Calvados et l'Orne
Tuberculose bovine
La confirmation d'un nouveau cas de tuberculose bovine près d'Évrecy, en mai 2025, a remis en lumière l'importance du confinement, du suivi du protocole sanitaire et de la campagne de prophylaxie au long cours.

"Si certains considèrent qu'on peut vivre avec la tuberculose dans nos élevages, moi je ne fais pas partie de ceux-là. On doit tout faire pour essayer de s'en débarrasser. Derrière, il y a des enjeux sur la fabrication de produits laitiers au lait cru, la vente de génétique, etc. Il en va de la valeur ajoutée qui peut être générée pour nos éleveurs", conclut Jean-Yves Heurtin.
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TG

Les acteurs du monde agricole s'unissent d'une même voix pour insister
sur l'importance de la prophylaxie.
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G. Lefevre - Réussir - B. Griffoul
sur l'importance de la prophylaxie.
Depuis le 23 mai 2025, un cas de tuberculose bovine a été détecté et confirmé à la limite des cantons d'Évrecy et de Cingal Suisse Normande, dans le Calvados. "Il y a eu suspicion car l'animal était douteux lors de la prophylaxie. De petites lésions ont été révélées avec un PCR positif et elles ont été mises en culture", contextualise Étienne Gavart, directeur du Groupement de défense sanitaire du Calvados (GDS 14).
Depuis, trois animaux ont été abattus "pour avancer en matière d'enquête épidémiologique", remarque Raphaël Fayaz-Pour, directeur de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) du Calvados.
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