Lait
Lactalis demande de vraies négociations qui tiennent compte de la situation très préoccupante de la filière laitière française.
Le groupe Lactalis tient à rappeler que la situation de la filière laitière française est très dégradée depuis les accords du 3 juin 2009.
L’écart de prix avec l’Allemagne est une réalité qui se traduit tous les jours dans les importations massives d’emmental et de lait de consommation, et que la distribution s’approvisionne au meilleur prix sur ces marchés. C’est autant de débouchés en moins pour la production laitière française et un risque d’affaiblissement de sa capacité industrielle.
Dans ces conditions, comme l’a rappelé récemment la FNIL, il est indispensable d’engager une vraie négociation sur ces indicateurs de compétitivité pour adapter cet accord et arriver à prendre en compte à la fois les intérêts des producteurs et ceux de l’ensemble de la filière. Lactalis affirme sa volonté d’appliquer l’accord dans le cadre interprofessionnel qui prévoyait une négociation sur ces indicateurs, comme c’était le cas depuis 2006, et souhaite donc que de nouvelles discussions soient entamées dans les plus brefs délais.
Le groupe Lactalis rappelle qu’il collecte le lait de 17 500 producteurs en France, qu’il emploie 15 600 personnes dans 70 laiteries situées sur l’ensemble du territoire. Il joue un rôle essentiel d’aménagement du territoire et d’emploi en zones rurales. Il souhaite encore pouvoir développer son activité en France dans les meilleures conditions de compétitivité, tout en continuant à investir et créer des emplois et de la valeur ajoutée pour la production laitière française, comme il l’a toujours fait, dans l’intérêt bien compris de ses producteurs.