Aller au contenu principal

Production laitière
Le bio peut aider à réduire les coûts

En Europe, l'agriculture biologique gagne du terrain. Elle couvrait 7,8 millions d'hectares en 2008, selon les derniers chiffres publiés par Eurostat, l'institut statistique de l'UE, soit une hausse de 7 % par rapport à l'année précédente. Dans la Manche, face à la maîtrise des coûts de production en lait, sans passer obligatoirement sous le label « bio », beaucoup sont à la recherche de plus d’autonomie sur leur exploitation.

Yvan Dubos, installé sur l'exploitation familiale, passée en bio en 1999. "Mes objectifs ? Autonomie maximale sur l’exploitation ; faire du revenu plutôt que de réaliser le quota".
Yvan Dubos, installé sur l'exploitation familiale, passée en bio en 1999. "Mes objectifs ? Autonomie maximale sur l’exploitation ; faire du revenu plutôt que de réaliser le quota".
© ec

Le Gab 50, en liaison avec la Chambre d’Agriculture et Manche Conseil Élevage, organisait trois portes ouvertes cette semaine dans le département. Dans le saint lois, c’est Yvan Dubos qui a accueilli une quinzaine de personnes, venant des horizons les plus divers : agriculteurs bien sûr, mais aussi demandeurs d’emploi prêts à se lancer dans la grande aventure. Jérôme Virlouvet, technicien du GAB, a lancé les grandes lignes du « bio » en Manche. « Nous voulons faire passer un message : les agriculteurs conventionnels peuvent s’inspirer du bio pour réduire leurs coûts, notamment sur les intrants. Les producteurs bio, eux, ont la chance d’avoir des filières où l’équilibre entre l’offre et la demande penche en faveur des agriculteurs ». En clair, le bio, cela peut rapporter ;  du moins plus qu’en conventionnel suivant la volatilité des prix. Revers de la médaille, la moindre erreur technique est sanctionnée. 

La suite dans votre prochaine édition

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

Festival de la viande, Suzanne Hunger, a été présente lors de l'hommage rendu à son fils, Daniel, décédé en juin dernier à l'âge de 66 ans.
Préfet, maire de Torigny et présidente de la FRSEA Normandie s'expriment
Daniel, le passionné des animaux de concours Devant sa maman Suzanne, âgée de 91 ans, les élus, les éleveurs et les visiteurs,…
Laurent, installé en vaches laitières à Couvains, pose avec sa compagne, Vanessa. Ils seront à retrouver en septembre.
Le calendrier des Jeunes agriculteurs de la Manche revient pour soutenir le Téléthon 2025
À l'approche du Téléthon, les 5 et 6 décembre 2025, les Jeunes agriculteurs de la Manche arrivent avec leur nouveau calendrier…
Une trentaine d'agriculteurs a fait le déplacement du Calvados, de la Manche et de l'Orne pour manifester contre le Mercosur et la taxe carbone, vendredi 14 novembre à midi.
[EN IMAGES] Ils disent (encore et toujours) non au Mercosur à Caen !
Vendredi 14 novembre 2025, devant la préfecture du Calvados à Caen, des exploitants venus de toute l'ex Basse-Normandie ont…
Observez bien les routes dans le canton d'Évrecy à l'approche de Noël.
La traditionnelle parade de tracteurs des Jeunes agriculteurs est de retour
Les Jeunes agriculteurs du canton d'Évrecy reviennent avec leurs parades de tracteurs en décembre 2025.
Les congressistes sont venus nombreux pour assister à ces 5e assises du lait organisées par la FNPL à Saint-Malo. Parmi les sujets prégnants de cette édition : la négociation du prix du lait en lien direct avec l'actualité des producteurs de lait français. Quelques stratégies ont été évoquées notamment lors de la table ronde réunissant un ancien sénateur, un commissaire européen, une productrice française et une dirigeante d'une coopérative belge.
Comment obtenir une meilleure rémunération du lait ?
Les 3 et 4 décembre derniers, à Saint-Malo, la 5e édition des Assises de la FNPL (Fédération nationale des producteurs de…
Publicité