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Le CERFRANCE Manche-Calvados en fusion

Elle était dans les tiroirs depuis quelques temps. Les CERFRANCE de la Manche et du Calvados ont officiellement annoncé le processus de fusion. La nouvelle entité devrait compter 450 salariés et 8 000 clients-adhérents.

© VM

Qui est à l’origine de cette fusion ?
Les deux présidents, Didier Alleaume pour le Calvados et Marcel Bourdon pour la Manche, en sont à l’origine. En 2008, ils ont décidé que les deux CERFRANCE devaient collaborer. En 2009, nous avons signé une convention. Au début, les équipes ne se connaissaient pas trop. Il ne s’est rien passé de concret pendant un an. Progressivement, nous avons fait connaissance. Des séminaires communs ont été organisés. Il y a deux ans, nous avons décidé d’aller plus loin.

La Manche avait communiqué très tôt sur cette fusion, bien avant le Calvados. Puis, le processus semblait ralenti. Quels éléments ont débloqué la situation ?
Non le processus n’était pas au ralenti. Mais nous avons pris notre temps pour mettre en place des collaborations entre nos équipes. Un processus de fusion est toujours très long. Au mois d’octobre, les deux Conseils d’Administration se réuniront pour acter la fusion. Ensuite, L’assemblée générale Extraordinaire entérinera cette fusion.

Si le calendrier est respecté, quand la fusion sera-t-elle effective ?
Si tout va bien, la fusion est programmée pour le 1er janvier 2016. Mais sur le terrain, la fusion sera plus longue. Il faudra prendre le temps d’harmoniser les méthodes de travail. Nous ne sommes pas pressés.

Où sera basé le siège
social ?
À Caen. C’était convenu dès le début. Pour les gens du sud Manche ou de Cherbourg, Caen est aussi accessible que Saint-Lô. Sur le terrain, rien ne change. Nous ne fermerons pas de bureau. Pour l’adhérent, la fusion sera transparente. À terme, il bénéficiera de services nouveaux.

À quels nouveaux services pensez-vous ?
Par exemple, le patrimoine, les énergies nouvelles ou encore l’accompagnement dans les nouvelles technologies. Aujourd’hui, nous n’avons le marché pour occuper une personne à plein temps sur un département.

Le siège social sera à Caen. Le directeur général sera Thierry Rouxel, actuellement à la tête du CERFRANCE Calvados. Le président sera donc manchois ?
Dans un premier temps, nous avons créé un comité de fusion qui regroupe 8 administrateurs de chaque département. Il sera présidé par Marcel Bourdon de la Manche. Mais aujourd’hui, il n’est pas élu, car le CERFRANCE Manche-Calvados n’a pas encore d’existence juridique. À plus long terme, le futur conseil décidera. Il n’y a pas d’entité qui a absorbé l’autre.

Y a-t-il une limite à ne pas franchir entre les économies d’échelles et la notion de proximité ?
La proximité reste notre ADN. L’adhérent ne doit pas être à plus de 30 minutes de son comptable. Sur le terrain, ça ne changera pas. Le but de la fusion n’est pas de faire un plan social et de sabrer les équipes. Cependant, la réglementation et les nouvelles technologies bouleversent  la profession comptable. Qu’aurions-nous pesé demain seuls ?

Quelles seront les économies réalisées ? Aurez-vous, par exemple, deux responsables des ressources humaines ou deux directeurs financiers ?
Non. Nous profitons de la pyramide des âges. L’an passé, notre directeur administratif et financier est parti en retraite. Dans le Calvados, nous n’avions pas de directeur du service juridique. Dans la Manche, leur directeur des ressources humaines s’en allait et ils n’avaient pas de directeur de la communication. Nous en avons profité pour mettre ces cadres en commun. C’était une belle fenêtre de tir.






À l’avenir, avez-vous prévu un rapprochement avec le CERFRANCE Orne ? 
Aucune fusion n’est, pour l’instant, programmée avec l’Orne. Nous travaillons en collaboration. Nous sommes dans la même démarche qu’on



avait avec la Manche. Nous travaillons ensemble à chaque fois que cela est possible.

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