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Le cheptel normand est de qualité

Pour la profession agricole, accueillir le congrès national du GDS France (Groupement de défense sanitaire) prend tout son sens dans un département agricole, et plus particulièrement laitier, séparé de quelques heures de la Grande-Bretagne. Une opportunité de mettre en avant le savoir-faire manchois et normand.

© SB

Avec plus de deux millions de bovins en Normandie, avec une dominance laitière dans la Manche, le congrès national de GDS France à Cherbourg les 11 et 12 avril prend tout son sens. « C’est important pour nous d’accueillir ce congrès. C’est tout naturel pour la Chambre d’agriculture de Normandie d’être partenaire du congrès. La Chambre d’agriculture se veut être un allié du sanitaire. Tous les regards seront tournés vers nous, et notamment ceux des spécialistes de la santé animale de l’hexagone qui seront réunis dans un département d’élevage », souligne Pascal Férey, président de la Chambre d’agriculture de la Manche.

Une dominance laitière
La Ferme Manche pèse également 1,1 milliard euros de chiffres d’affaires toutes productions confondues. Les ventes des produits agricoles progressent de 3 % en 2018 après avoir augmenté en 2017 de 9 %. Et c’est le département ayant le chiffre d’affaires le plus important parmi les départements normands.
La prédominance laitière est à nouveau une réalité avec 54 % du chiffre d’affaires. « C’est la première ressource de la Manche », note Pascal Férey. Les 3 100 élevages laitiers ont produit au total 1,7 milliard de litres de lait, permettant de dépasser son record historique de 2013.

En pointe
Le chiffre d’affaires lié aux gros bovins représente 15 %. Les volumes de viande bovine produits dans le département ont progressé de 2 100 têtes pour atteindre près de 154 000 bovins. La Manche détient le troupeau bovin le plus important des départements français devant l’Ille-et-Vilaine. Bien entendu la commercialisation de ses animaux ne peut continuer que si le cheptel est sain. C’est une priorité sur laquelle le président de la Chambre a une attention toute particulière. Mais sans aucun doute, « le cheptel normand est de qualité », affirme haut et fort Pascal Férey. « Nous sommes une région qui est en pointe sur la lutte des maladies animales », poursuit-il.  « Certaines maladies sont derrière nous. Elles ont été éradiquées », ajoute-t-il.

Un enjeu collectif
Cette qualité sanitaire permet d’obtenir le caractère indemne, caractère essentiel pour poursuivre les mouvements d’animaux. « C’est un enjeu économique pour nos exploitations et un gain pour l’agriculture », explique-t-il. Pour autant, il ne veut en aucun cas s’avérer vainqueur. « Le sanitaire est une lutte permanente. Elle doit se faire de manière collective. Et il faut faire preuve d’opiniâtreté. Le sanitaire reste un enjeu collectif », assure Pascal Férey. 

Des enjeux majeurs
A ce congrès national, la question du Brexit sera au cœur des échanges. L’élu ne cache pas que ce Brexit représentera, quelle que soit la forme qu’il prendra, des « enjeux économiques majeurs. »
Le transport des animaux ne sera pas sans poser de problème. Ce sont des risques sanitaires non négligeables. La place de Cherbourg sera prépondérante dans les transactions. La vigilance reste de mise.

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