Aller au contenu principal

Depuis le 1er janvier
Le contrôle périodique des pulvérisateurs en service est entré en vigueur

Le contrôle des pulvérisateurs est obligatoire en France depuis le 1er janvier 2009. Cette nouvelle réglementation s’inscrit dans le cadre de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques qui a été votée le 30 décembre 2006. Ce dispositif est un élément majeur des politiques nationales et européennes de réduction des pollutions par les produits phytosanitaires.

Quels sont les matériels concernés ?
Au 1er janvier 2009, les matériels visés sont :
- les pulvérisateurs à rampe : les pulvérisateurs automoteurs ou portés ou traînés qui distribuent les liquides au moyen d’une rampe horizontale constituée d’un ensemble de buses régulièrement espacées pour une largeur de travail supérieure à 3 m ; ils peuvent être pourvus d’une assistance d’air ;
- les pulvérisateurs pour ar-bres et arbustes : les pulvérisateurs automoteurs ou portés ou traînés non munis de rampe horizontale et distribuant les liquides sur un plan vertical ; ils peuvent être pourvus d’une assistance d’air.

Par qui faire contrôler mon matériel ?
Les contrôles devront obligatoirement être réalisés par des organismes d’inspection agréés par les Pouvoirs publics. Les inspecteurs réalisant ces contrôles devront être titulaires d’un certificat délivré par un centre de formation agréé.
Remarque : à ce jour, il n’y a aucun inspecteur agréé dans la Manche.

En quoi consiste le contrôle de mon pulvérisateur ?
Le contrôle a pour objectif de s’assurer du bon état des matériels. En tenant compte de leur conception d’origine, ces derniers doivent être :
- aptes à un usage correct, à savoir capables de réaliser le traitement souhaité ;
- correctement entretenus : à ce titre, seuls les défauts d’usure et de vieillissement sont pris en considération.
Remarque : c’est bien l’état et le bon fonctionnement du pulvérisateur qui sont contrôlés, et non le niveau d’équipement.
A quelques variantes près (débit pompe, régulation…), le contrôle obligatoire est proche de l’ancien contrôle Pulvémieux. Les équipements de mesure utilisés sont par contre d’un niveau de précision supérieur.

Quand dois-je faire contrôler mon matériel ?
Les délais pour faire contrôler votre pulvérisateur sont établis en fonction de votre numéro SIREN (voir tableau et schéma). Les numéros se terminant entre 00 et 19 feront partie de la 1re tranche. Les numéros entre 20 et 39 seront dans la 2e tranche, etc… Si vous ne détenez pas de numéro SIREN, votre contrôle devra être réalisé dans la première tranche.
Un contrôle concluant que le pulvérisateur est en bon état est valable pour une durée de 5 ans.
Si le contrôle conclut que le pulvérisateur n’est pas en bon état, vous disposez de 4 mois pour faire réparer votre matériel et le soumettre à un nouveau contrôle.
Ce nouveau contrôle peut être total ou ne concerner que certains points de vérifications, en fonction de la gravité de la défaillance constatée.

J’ai acheté un pulvérisateur neuf il y a moins de 5 ans, quand dois-je le soumettre au contrôle obligatoire ?
Pour les pulvérisateurs achetés neufs il y a moins de 5 ans, le premier contrôle obligatoire intervient 5 ans après sa première mise sur le marché.

J’ai réalisé un diagnostic volontaire entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2008. Est-il pris en compte ?
Oui, est reconnu l’ensemble des diagnostics réalisés entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2008, qui concluent sur le bon état du matériel, ou qui ont été suivis de la réparation des défauts constatés. La validité de ces prestations sera de 5 ans, au même titre que pour les contrôles obligatoires. Ainsi, un pulvérisateur ayant satisfait à un contrôle volontaire devra être contrôlé à nouveau au plus tard en 2013 (la date du rapport de diagnostic faisant foi).
Rubrique réalisée à partir de la plaquette “Le contrôle périodique des pulvérisateurs”, éditée par le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche en février 2009.
Christian SAVARY
Chambre d'agriculture de la Manche
csavary@manche.chambagri.fr
www.manche.chambagri.fr

Pour toute demande d’information
GIP-PULVES
Cemagref, groupement de Montpellier - Domaine de
Lavalette - 361, rue Jean-François Breton – BP 5095 - 34196 Montpellier cedex 5.
gip.pulves@cemagref.fr

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

GAGNEZ 2 PLACES POUR LE MATCH SM CAEN - PARIS FC
Jeu concours pour aller encourager votre club normand au stade d'Ornano !
Deuxième en partant de la droite, Philippe Denis a reçu dans sa ferme un parterre de responsables, dont Arnaud Rousseau (deuxième en partant de la gauche).
Tuberculose : Arnaud Rousseau à l'écoute des éleveurs
À l'occasion de sa visite dans l'Orne, Arnaud Rousseau s'est rendu à Landigou, sur l'exploitation de Philippe Denis, dont le…
Valentine Amette, 22 ans, céréalière, s'est lancée dans son projet de meunerie. La Farine de Valentine est disponible à la boulangerie de Pont-d'Ouilly, de Fresné-la-Mère ou encore chez elle, à Bazoches-au-Houlme, les premiers lundis du mois, de 9 h à 12 h.
Valentine Amette, agricultrice au champ et au moulin
Nous l'avions rencontré en fin d'année dernière, alors qu'elle se présentait au concours Miss agricole 2024. Alors aux champs,…
Toutes les animations sont gratuites (sauf la restauration et le baptême en hélicoptère).
Des bonshommes de paille débarquent dans la Manche
À la veille des moissons, les Jeunes agriculteurs ont monté des bonshommes de paille un peu partout dans la Manche. Un bon moyen…
Cette baisse des volumes a été annoncée alors même que "nous sortons d'une période compliquée", dénonce Yohann Serreau, président de l'OPNC (570 producteurs, 422 ml de lait).
Lactalis confirme la baisse de ses volumes
À l'assemblée générale de l'OPNC (Organisation de Producteurs Normandie Centre), organisée à Sées, dans l'Orne, en juin 2024 et…
"Transmission-installation, que peut-on faire de plus ?" Tel était le thème de la table ronde à laquelle participaient Clotilde Eudier (vice-présidente de la Région Normandie), Emmanuel Hyest (président de la Safer de Normandie), Anne-Marie Denis (présidente de la FRSEA Normandie), Emmanuel Roch (président de JA Normandie), Guillaume Larchevêque (Chambre d'agriculture Normandie) et Bruno du Mesnildot (Propriété privée 50).
Safer et installation : faire plus grâce à une volonté commune
"Nous avons toute une génération de jeunes à installer. On doit et on peut certainement faire mieux sous condition d'une volonté…
Publicité