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Normandie Lapin
Le lapin et le développement du râble

Entre développement durable et développement du râble, Normandie Lapin joue avec les mots mais ne plaisante pas avec ses principes.

Maîtrise de la production pour rester en phase avec le marché et partenariat rapproché avec SNV (Société Normande de Volaille), Normandie Lapin, qui tenait le 23 avril dernier son assemblée générale à Bagnoles de l’Orne, campe sur ses fondmentaux. Nouveauté 2010 néanmoins, le groupement de producteurs se lance dans une démarche de développement durable (l’occasion d’un bon jeu de mots). On n’échappe pas à la mode.

Tonnage en baisse
La production de lapin en France (en volume) a reculé de 6,30 % l’an dernier “dans la continuité de ce qu’il subit depuis plusieurs années”, a rappelé Christophe Pajot, nouveau directeur de SNV. Un moins alors que le lapin ne représente déjà que 6 % des viandes commercialisées du rayon volaille (24 752 T).
Et pourtant, du côté de La Chapelle d’Andaine (siège de SNV) où se concentre désormais l’activité abattage, on va de l’avant avec 2 ME d’investissement dont 500 000 E dans un outil de découpe automatique. “Un site compétitif (ndrl : 80 000 lapins/semaine), une équipe commerciale dynamique, des marques fortes (Le Gaulois et Reghalal) et régionales (“Père guillaume”, a vanté Christophe Pajot tout en soulignant “le fort partenariat régional avec les groupements de producteurs”. “Nous sommes heureux d’avoir en face de nous une entreprise qui sait de quoi elle parle”, lui a répondu en écho Philippe Poret, président de Normandie Lapin.Quant à 2010, on parle d’un marché compliqué avec cependant une nouveauté avec le lancement des râbles tranchés fins sous la marque “Père Guillaume” pour le second semestre. Du côté des cuniliculteurs, on s’interroge également sur le prix de l’aliment, principal poste de charge pour les éleveurs. Les fabricants présents aux travaux n’avancent guère de pronostics.

François Dufour : un plan protéine normand
François Dufour, vice-président du Conseil régional de Basse-Normandie en charge de l’agriculture, a participé pour la première fois à l’assemblée générale de Normandie Lapin. “Je découvre cette filière”, a-t-il avoué avant d’indiquer qu’il concevait son mandat “sur le terrain”. Sans se lancer dans un discours de politique générale, le nouvel élu a cependant listé quelques pistes de développement agricole que la collectivité territoriale souhaitait emprunter. “Accompagner les filières maîtrisées. Travailler sur un plan protéine avec la Haute-Normandie pour aller vers plus d’autonomie. Continuer à travailler pour une région sans OGM. Favoriser les circuits courts (...)”. A suivre.

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