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Inter-CUMA
Le partage d’ensileuses à grande échelle

L’ensilage reste une activité structurante des CUMA. Pour maintenir cette dynamique, des pistes existent. A commencer par l’inter-CUMA. Dans le Finistère, un groupe d’agriculteurs s’est ainsi associé à une CUMA de Vendée.

© VM

Les machines grossissent, la main d’œuvre se réduit dans les exploitations, le nombre d’animaux baisse. Dans la logique du toujours plus rapide, certaines CUMA peinent à maintenir leur activité ensilage. Quelles sont les solutions ? Les responsables de la fédération des CUMA de Basse-Normandie ont posé la question lors de leur assemblée générale, le 13 février à Vaudry (14). “C’est en portant une réflexion sur les évolutions économiques et démographiques qu’il nous a semblé opportun de lancer un débat sur l’ensilage en CUMA. Notre objectif est de créer des échanges entre les CUMA, sur les activités de récoltes en particulier, ensilage et moisson”, explique Annie Gachelin, présidente de la fédération des CUMA de Basse-Normandie.

Recenser les offres et les demandes sur la récolte
Les Normands ont d’ailleurs intégré un groupe de travail Ouest. Objectif : élaborer des outils pour aider les CUMA à développer des projets à plusieurs. La démarche peut déboucher sur  des échanges et des achats communs. “Pendant la difficile récolte d’ensilage 2012, les animateurs ont aidé le déplacement de machines entre les CUMA du mont César et de Saint-Jean-de-Daye”, souligne la structure coopérative. Désormais, une base de données existe à l’échelle de l’Ouest. Les offres et demandes sur la récolte y sont recensées.

Un partenariat Vendée-Finistère
Dans certains secteurs, ce type de collaboration s’est inscrit dans le temps. C’est le cas en Bretagne. Un groupe du Finistère a donc partagé son expérience lors de l’assemblée générale. “En 1997, nous voulions acheter une ensileuse. Mais, le projet ne passait pas financièrement. Dans un premier temps, nous nous sommes rapprochés d’un groupe du sud du Finistère. Le délai entre nos périodes d’ensilage était cependant trop court”, témoigne Benoit Le Moigne. La solution est finalement venue de Vendée. Leurs homologues y possèdent 2 ensileuses. L’une d’elles est transportée sur porte-char après sa première campagne. La maturité plus tardive des maïs bretons laisse le temps de réviser la machine. “Nous avons 10 adhérents. Les frais d’entretien ou de carburant sont à la charge des Vendéens. Nous payons une unique facture : 75 % fin décembre et 25 % fin mars. Le prix de revient est ainsi de 100 €/ha”. Les Bretons ont donc passé la Loire pour franchir le Rubicon de l’inter-CUMA !

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