Aller au contenu principal

Le prélèvement définit le statut BVD de l’animal

Le groupe Allflex comptant deux sites en France, à Vitré (Ille-et-Vilaine) et Albi (Tarn) s’est développé en créant des produits relatifs à l’identification animale pour répondre aux exigences de traçabilité et sanitaire. Le système de prélèvement de biopsie permet entre autres de participer au plan de lutte contre la BVD.

© SB

Allflex, appartenant au groupe Antelliq, est spécialisé dans l’identification des animaux, et ce depuis plusieurs dizaines d’années. Dès leur naissance, les veaux doivent être équipés de boucle. Une boucle qui permet de le tracer et de respecter la réglementation. 
Ces boucles peuvent être électroniques. « Depuis 9 ans, c’est une possibilité pour l’éleveur. Cette boucle électronique pourra lui servir à déclencher des automates, utiliser des applications de gestion de troupeau… en plus d’être un identifiant officiel », explique Rémi Monnet, directeur commercial chez Allflex, entreprise qui se définit comme un partenaire solide de l’élevage en France, en Europe et dans le monde.  Le GDS fait partie de ses partenaires. « Nous sommes très en lien », reconnait le directeur commercial. 

Un matériel simple
En misant sur l’innovation, Allflex, fabricant de boucles, a voulu aller plus loin.  Le service R&D du groupe y travaille depuis le début des années 2000 pour commercialiser un produit dès 2008. Il s’agit d’une boucle de prélèvement de biopsie au moment de la pose. « C’est un matériel simple, facile d’utilisation par l’éleveur. Au moment de la pose, un prélèvement est effectué. La biopsie est envoyée vers un laboratoire par une enveloppe fournie à l’éleveur », explique Rémi Monnet. Et quelques jours après, il reçoit le statut de l’animal.

Connaitre le statut de l’animal
Effectivement, plusieurs départements ont été pilotes dans l’utilisation de cette boucle de prélèvement dans la Manche dès 2013. « Il s’agit de se servir de cette biopsie pour avoir la carte génomique de l’animal, attester de sa filiation,  sa traçabilité… et connaître son statut. Un veau né IPI ou pas », précise le directeur commercial. Depuis, le procédé a pris de l’ampleur sur l’hexagone. C’est le cas dans la Manche, l’est et le nord de la France dans le cadre d’un programme d’éradication de la BVD. « La pose reste simple. Elle demande un peu plus d’attention. Mais les éleveurs restent autonomes. En tant que fabricant d’outils, notre souci est d’apporter de la simplicité pour faire avancer la filière », argumente Rémi Monnet.

1,7 million de boucles
Ces outils sont fabriqués à Vitré et Albi. Tout ce qui est fabriqué à Vitré est 100 % français. 90 % de la production est exporté partout dans le monde. « En 2018, nous avons fourni 1,7 million de système de prélèvement dont 1,5 million de boucles officielles avec une vocation de traçabilité et de prélèvement. Depuis 11 ans, nous en avons commercialisé 55 millions. Nous continuons à évoluer pour que le produit soit le plus simple fiable et polyvalent », note le directeur commercial.

Un outil à la décision
L’identification n’est pas la seule activité de Antelliq, société mère. L’entreprise propose des outils de monotoring, nutrition, santé… sous forme de collier, de boucle… « Il s’agit d’apporter une connaissance et un état sur l’animal pour permettre à l’éleveur de prendre des décisions. Nous allons toujours vers des outils de plus en plus complets pour les éleveurs. »
Le groupe compte deux mille d’emplois dans le monde et 350 en France répartis sur les sites de Vitré et Albi. Vitré étant le cœur du réacteur de tout ce qui est identification officielle, identification électronique et prélèvement.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

GAGNEZ 2 PLACES POUR LE MATCH SM CAEN - PARIS FC
Jeu concours pour aller encourager votre club normand au stade d'Ornano !
Deuxième en partant de la droite, Philippe Denis a reçu dans sa ferme un parterre de responsables, dont Arnaud Rousseau (deuxième en partant de la gauche).
Tuberculose : Arnaud Rousseau à l'écoute des éleveurs
À l'occasion de sa visite dans l'Orne, Arnaud Rousseau s'est rendu à Landigou, sur l'exploitation de Philippe Denis, dont le…
Valentine Amette, 22 ans, céréalière, s'est lancée dans son projet de meunerie. La Farine de Valentine est disponible à la boulangerie de Pont-d'Ouilly, de Fresné-la-Mère ou encore chez elle, à Bazoches-au-Houlme, les premiers lundis du mois, de 9 h à 12 h.
Valentine Amette, agricultrice au champ et au moulin
Nous l'avions rencontré en fin d'année dernière, alors qu'elle se présentait au concours Miss agricole 2024. Alors aux champs,…
Toutes les animations sont gratuites (sauf la restauration et le baptême en hélicoptère).
Des bonshommes de paille débarquent dans la Manche
À la veille des moissons, les Jeunes agriculteurs ont monté des bonshommes de paille un peu partout dans la Manche. Un bon moyen…
Cette baisse des volumes a été annoncée alors même que "nous sortons d'une période compliquée", dénonce Yohann Serreau, président de l'OPNC (570 producteurs, 422 ml de lait).
Lactalis confirme la baisse de ses volumes
À l'assemblée générale de l'OPNC (Organisation de Producteurs Normandie Centre), organisée à Sées, dans l'Orne, en juin 2024 et…
"Transmission-installation, que peut-on faire de plus ?" Tel était le thème de la table ronde à laquelle participaient Clotilde Eudier (vice-présidente de la Région Normandie), Emmanuel Hyest (président de la Safer de Normandie), Anne-Marie Denis (présidente de la FRSEA Normandie), Emmanuel Roch (président de JA Normandie), Guillaume Larchevêque (Chambre d'agriculture Normandie) et Bruno du Mesnildot (Propriété privée 50).
Safer et installation : faire plus grâce à une volonté commune
"Nous avons toute une génération de jeunes à installer. On doit et on peut certainement faire mieux sous condition d'une volonté…
Publicité