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Les Charolais invitent les Salers à faire la Foire de Caen

Samedi 16 et dimanche 17 septembre, les races Charolaise et Salers investissent le ring du parc des expositions de Caen. Les bovins concourront sous l’œil attentif du jury et ceux plus novices du grand public. Rendez-vous à la Foire internationale de Caen.

© JP

Une première à Caen
« C’est la première fois que le concours régional de la Salers se passe à Caen. » Emilie Massu et Emmanuel Delcuzy sont ravis. Le Syndicat des Charolais a invité celui des Salers à la Foire internationale de Caen.
D’habitude, le concours se passe à Neufchâtel-en-Bray, en Seine-Maritime. Dimanche 17 septembre, les éleveurs calvadosiens de Salers jouent à domicile. En lice, 48 animaux inscrits, venant de dix élevages du Calvados, de l’Orne, de la Manche et de la Seine-Maritime.
«  Tout le monde sera récompensé », promettent Emilie Massu et Emmanuel Delcuzy. L’objectif n’est pas vraiment de gagner, mais de donner envie. Les organisateurs espèrent regonfler leurs troupes : « nous comptons 25 adhérents en Normandie, pour une centaine d’élevages. Avec le concours, on espère relancer l’activité du syndicat, motiver les jeunes et nous faire connaître du grand public ».
Pour preuve de l’importance de l’événement, Emilie Massu et Emmanuel Delcuzy annoncent la venue du « président du Herd book (syndicat national de promotion et de sélection de la race Salers), d’un juge et d’un technicien qui vient du Cantal, berceau de la race. Notre juge est le même que celui du concours national de 2014 ».

Trouver des logettes
Du côté des Charolais, le concours interdépartemental de la foire de Caen est davantage appréhendé comme une habitude. « J’y participe pour la 13e fois », souligne Stéphane Labarrière, président du Syndicat des Charolais du Calvados depuis huit ans. C’est à lui et son bureau que revient l’organisation de la compétition. Cette année, 110 bovins concourent samedi après-midi. « Nous travaillons en équipe avec Littoral normand et la Chambre d’agriculture. Ensemble, nous cherchons les logettes, gérons les inscriptions, l’évacuation du fumier ou l’approvisionnement en paille. »

Des conseils
Les éleveurs de Charolais se retrouvent à Caen pour échanger sur les qualités de la race, les techniques d’élevage. « J’ai appris beaucoup de Guy Flambard, illustre Stéphane Labarrière. L’ancien président du syndicat vêle plus de 100 vaches par an depuis de nombreuses années. Un jour, il m’a dit : « quand la tête et les épaules sont sorties, tu as le temps de fumer une cigarette ». Ça voulait dire que je devais prendre mon temps lors d’un vêlage car, au début, j’étais stressé. »
Les animaux Charolais sont notés sur « la robe et le nez ; les aplombs ; l’équilibre du squelette, la profondeur et la largeur des épaules et celles du bassin ; le muscle pour la vente en boucherie… le champion est celui qui a le meilleur équilibre ». Et Emmanuel Delcuzy d’enchaîner : « nous, c’est pareil mais avec les cornes ». Même si, précise l’éleveur, « l’essentiel se concentre sur la taille et le bassin. La Salers est une race mixte. On cherche à conserver les atouts essentiels de la Salers, une facilité de vêlage et de bonnes qualités maternelles et laitières ».

Cinq races
Outre les deux races qui concourent, trois autres sont annoncées en présentation : « la Limousine, la Blonde d’Aquitaine et la Parthenaise ». En tout, 170 bovins investissent le parc des expositions caennais. « Il s’agit d’un bel événement agricole pour le département. Nous voulons intéresser les visiteurs et les professionnels des animaux. »

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