Aller au contenu principal

Les cumistes partagent l’actualité lors des rendez-vous de secteur

La fédération des Cuma de Basse-Normandie a organisé trois réunions de secteur, dans l’Orne. Objectif : réunir les cumistes et échanger sur les actualités. Vendredi 15 décembre, le rendez-vous était dans le secteur de la plaine Pays d’Auge.

Xavier Linck, président de la fédération des Cuma de l’Orne (à gauche), et Nelly Tirouflet, coordinatrice du département (à droite), lors de la troisième et dernière réunion de secteur. Ils sont revenus sur le dispositif Banc d’essai moteur, qui permet d’établir, pour 185 €, dont 50 % sont pris en charge par le Département, un diagnostic et un rapport « neutres » des tracteurs. Afin, par exemple, de réaliser des économies de carburant. DR
Xavier Linck, président de la fédération des Cuma de l’Orne (à gauche), et Nelly Tirouflet, coordinatrice du département (à droite), lors de la troisième et dernière réunion de secteur. Ils sont revenus sur le dispositif Banc d’essai moteur, qui permet d’établir, pour 185 €, dont 50 % sont pris en charge par le Département, un diagnostic et un rapport « neutres » des tracteurs. Afin, par exemple, de réaliser des économies de carburant. DR
© JP

« Pouvez-vous vous classer du plus ancien au plus jeune président, selon la date d’élection ? » Nelly Tirouflet, coordinatrice du comité de l’Orne, et Xavier Linck, président départemental, ont entamé la dernière réunion de secteur des Cuma par une présentation interactive. Une quinzaine de personnes se sont prêtées au jeu, vendredi 15 décembre, dans la salle de la mairie de Macé. « Ça ne se bouscule pas pour nous remplacer », regrette un président. « Recruter des jeunes, c’est compliqué », constate un autre.

Vers un service de recouvrement ?
« Qui a des impayés à plus d’un an ? » La question de la coordinatrice fait réagir la salle. « Quelle est la recette pour passer la mauvaise passe ? » « Nous sommes stricts : pas de chèque, pas de matériel. » « Chez nous, Beaucoup d’adhérents ne peuvent pas payer. Si l’on applique cette méthode, ce sont 150 ha qui ne sont pas ensilés. » Le plus important, c’est de ne pas laisser courir la dette trop longtemps, mais d’aller rencontrer l’adhérent et de lui proposer un échéancier. Et un président de proposer : « pourrions-nous avoir une personne formée qui suivrait ce genre de cas ? Un service qui s’occuperait du recouvrement des Cuma ? Nous sommes dans une région où ça va mal ». Nelly Tirouflet et Xavier Linck ont dit réfléchir à une telle solution.

Des rappels
Les animateurs de la réunion sont revenus sur l’outil de réservation des matériels par internet, MyCuma planning. Il permet aussi un suivi individuel du temps de travail des salariés.
Le Département subventionne à hauteur de 40 % les investissements inférieurs à 10 000 €. « L’aide est simple à demander. Je vous conseille d’attendre le début 2018, car, en fin d’année, l’enveloppe est vide », avance Xavier Linck.
Le dispositif DinaCuma, en place depuis 2016, permet un audit de la structure afin d’identifier sur quel(s) point(s) la Cuma peut travailler. « L’État le finance à hauteur de 90 %, seulement 10 % restent à la charge de la Cuma. »

Des nouveautés
Le site Cumalink, lancé au Salon aux champs en août, met en relation des Cuma afin de faciliter des échanges de matériel(s). Les recherches s’organisent en offre ou en demande. « Nous avons recensé le matériel automoteur : ensileuse, tracteur, moissonneuse batteuse et presse à balles carrées », informe Nelly Tirouflet. Le jeune site internet semble susciter un intérêt mitigé de la part des personnes présentes. Et la salle de réagir : « cela peut être utile pour du matériel très spécifique, dont on ne se sert qu’une fois tous les deux ou trois ans ».

Les Cuma sont désormais reconnues à 100 % comme groupements d’employeurs. « Vous pourrez mettre vos salariés à disposition des adhérents, sans matériel », informent Xavier Linck et Nelly Tirouflet. Cela implique, entre autres, que les Cuma et les adhérents mettent à jour leurs statuts lors de leur prochaine assemblée générale ordinaire.


Prochain rendez-vous : assemblée générale de la fédération, le 22 février 2018, à Brécey.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

[LES GAGNANTS DU JOUR] Race Blanc bleu : deux éleveurs normands se démarquent
Jeudi 29 février 2024, le concours général agricole de race Blanc bleu s'est déroulé sur le ring de présentation du hall 1 du…
[CÔTÉ JEUNES] TIEA 2024 : Le lycée agricole de Sées repart avec la médaille d'or
Cinq établissements normands ont fait le déplacement à Paris, pour participer au Trophée international de l’enseignement agricole…
Jeunes agriculteurs de la Manche : "Foncez les filles"
À l'assemblée générale des Jeunes agriculteurs du 22 mars 2024, le débat tournera autour de la place des femmes en…
Six installations plutôt qu'un (des) agrandissement(s) en Normandie
Safer et JA Normandie ont réuni, samedi dernier à Petit-Caux près de Dieppe (76), les acteurs d'une opération foncière inédite…
[LA BLONDE D'AQUITAINE] Au SIA 2024, une 8e participation du Gaec Lorin Bossuyt
Pour la huitième année consécutive, le Gaec Lorin-Bossuyt participe au concours général agricole de race Blonde d'Aquitaine du…
La haie en session CAN : plein les bottes d'attendre
La CAN (Chambre d'agriculture Normandie) s'est réunie en session le 15 mars 2024. Le 15 mars, c'est aussi la date…
Publicité