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Les ETA (Entrepreneur de Travaux Agricoles) planchent sur Deauville

A un an de la tenue de son congrès national à Deauville (14), EDT Normandie appelle toutes les ETA à rejoindre le mouvement pour montrer un front uni et solidaire et relever les défis de demain : défendre les intérêts des entrepreneurs et s’approprier l’agriculture de précision.

La parole est libre, franche et directe lors des travaux d’EDT Normandie. L’occasion de se confronter, s’expliquer et repartir sur des bases constructives en ayant dit ce que l’on avait à dire. 
La parole est libre, franche et directe lors des travaux d’EDT Normandie. L’occasion de se confronter, s’expliquer et repartir sur des bases constructives en ayant dit ce que l’on avait à dire. 
© TG

llll Qu’on le veuille ou pas, l’agriculture de demain sera de précision et ce quel que soit le type d’agriculture : conventionnelle ou biologique. C’est ce qui ressort de la table ronde proposée par EDT Normandie lors de son assemblée générale qui s’est tenue vendredi dernier à Bagnoles-de-l’Orne.  « Etre entrepreneur, c’est se préparer pour répondre aux marchés de demain et s’adapter à la demande des clients, a martelé son président Patrice Gauquelin. Si certaines nouvelles pratiques peuvent être vues comme des contraintes, elles constituent néanmoins, pour les ETA, des opportunités pour développer de nouveaux services». De nouveaux services qu’ont mis en perspective Olivier Raux (conseiller Elvup), Rémi Laurent (directeur adjoint innovation, recherche et développement à la Chambre régionale d’Agriculture de Normandie), Alexis Dumaine (spécialiste produit agriculture de précision chez John Deere) et Marine Nevannen (responsable technique grand ouest chez Dekalb). Certains sont déjà dans les champs, et notamment dans les hacheurs et goulottes des ensileuses, et d’autres encore dans les nuages ou plus exactement le «cloud». Entre les deux, des techniques en expérimentation mais qui semblent donner des résultats comme la modulation de la densité de semis. Dans tous les cas de figure, cela passe par un équipement spécifique (semoir électrique, pulvérisateur avec coupure de tronçons...) tout autant que par la formation des hommes. Pour les entrepreneurs de travaux agricoles, l’adéquation avec ces nouvelles exigences qui vont se multiplier n’est pas simple à aborder. Quel train prendre et à quel moment ? Du côté des intervenants, on a tenté de rassurer les troupes. Les nouvelles technologies d’hier sont encore opérationnelles et adaptables aux nouvelles technologies d’aujourd’hui. Pour autant, le question du retour sur investissement est une interrogation permanente pour des prestataires qui ont déjà à répercuter la hausse de l’énergie (+ 20 % à la pompe qui se traduit par + 4 % à
l’hectare). «Dans ce contexte, quels seront l’avenir et la place des entrepreneurs et de la délégation de travaux demain ?», a conclut Patrice Gauquelin. A chaque chef d’entreprise de prendre ses responsabilités mais celle de son syndicat, c’est de réfléchir collectivement et de serrer les rangs à un an de la tenue du congrès national sur ses terres. EDT Normandie à

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