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FCO
Les exportations restent bloquées

Face au blocage persistant des échanges avec l’Italie, la FNB demande la mise en œuvre d’urgence de mesures de soutien pour les éleveurs (aide à la repousse et à l’engraissement, dégagement du marché).

Pensez à désinsectiser en attendant de pouvoir vacciner.
Pensez à désinsectiser en attendant de pouvoir vacciner.
© Meriel

Malgré la demande du ministre de l’Agriculture de lever le blocus sur les importations de broutards français, les mouvements d’animaux vers l’Italie restent bloqués. Dans un communiqué, la Fédération nationale bovine (FNB) déplore ce scénario et les conséquences dramatiques pour les éleveurs. « Les éleveurs sont désemparés, sans solution commerciale et à court de trésorerie, acculés dans certains cas à brader leurs animaux ». Et cela pour la deuxième fois en six mois, après la désorganisation des circuits commerciaux qui s’était produite en automne. Pour sortir de l’impasse, elle demande que le Gouvernement intente un  recours auprès de la Commission européenne pour exiger la levée immédiate de l’embargo. Ce que Michel Barnier n’a pas exclu si la demande de levée de l’embargo n’aboutissait pas dans les prochains jours. En France, la FNB appelle à la mise en œuvre d’urgence de mesures d’aide à la repousse et à l’engraissement ainsi que le dégagement de marché pour les différentes catégories d’animaux concernés (broutards, veaux de moins d’un mois…). Le ministère de l’Agriculture n’y est pas non plus hostile.


Revalorisation des indemnités
La campagne de vaccination contre le sérotype 8 de la FCO a démarré dans les 16 départements prioritaires du nord et de l’est avec la livraison de 25 000 doses par le laboratoire Mérial. Pour le reste de la zone réglementée, une répartition des doses a été effectuée en fonction des besoins exprimés. Cette distribution devrait permettre une première vaccination de 200 000 animaux, estime le ministère de l’Agriculture. Un rappel doit intervenir un mois plus tard fin avril-début mai. A partir de cette date-là, c’est l’ensemble du cheptel qui sera concerné par la vaccination. Les livraisons de vaccins qui s’étaleront de mai à fin août permettront de traiter 15 millions de bovins.
Pour les petits ruminants, un dispositif similaire est mis en œuvre. Il commencera fin mars-début avril dans les 16 départements du nord avant de couvrir tout le territoire. Il prendra en compte prioritairement les bassins laitiers de Roquefort et de Poitou-Charentes. D’ici juillet, 10,6 millions de petits ruminants devraient être vaccinés, indique le ministère de l’Agriculture.
Enfin dans le Sud-ouest de la France où un autre sérotype de FCO (sérotype 1) a été identifié, un million de petits ruminants et 700 000 bovins seront obligatoirement vaccinés dans les départements du Gers, des Landes, des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées, plus la Corse.
Dans le même temps, le ministre a annoncé une revalorisation de l’indemnité pour les animaux morts à la suite de la FCO à hauteur de 600 euros pour les bovins adultes et 800 euros pour les bovins de haute valeur génétique et de 100 euros pour les ovins adultes et 150 euros pour les ovins de haute valeur génétique.

La FNSEA en appelle aux autorités publiques

La FNSEA en appelle aux autorités françaises, italiennes et européennes pour que la circulation des animaux vers l’ensemble des pays de l’Union européenne soit rétablie d’urgence comme le prévoit la réglementation communautaire.
La rue de La Baume dénonce la prise de position unilatérale de l’Italie qui a interdit l’accès sur son territoire des animaux non vaccinés. « Cette décision oblige les éleveurs à conserver leurs animaux sur leurs exploitations, provoque des difficultés et un préjudice économique insupportable qui s’ajoute aux pertes très importantes déjà recensées depuis le début de la crise sanitaire » souligne la FNSEA.
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