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Groupe vivre en agriculture dans l'Orne
Les Natur’elles, mieux dans sa peau de femme et d’agricultrice

Un groupe de filles. C’est l’idée qu’ont mise en place une vingtaine d’agricultrices ornaises. La première rencontre du GVA féminin, les Natur’elles, date d’avant le covid. Depuis, les cheffes d’exploitation partagent leurs expériences et des tranches de vie. 

Anita Duboust, 55 ans ; Blandine Julienne, 33 ans ; Ludivine Senegon-Belanger, 37 ans, et Laurence Lubrun, 54 ans, début août, chez Blandine. Les quatre femmes ont présenté leur GVA féminin. Le groupe, Les Natur’elles, animé par Héloïse Besniard, de la Chambre d’agriculture, adhère au GVA départemental.
© JP

« Nous sommes des cheffes d’exploitation à multiples facettes : souvent mères, mais aussi comptables, cuisinières, femmes de ménage. Nous avons besoin de trouver notre place. » Anita Duboust, 55 ans ; Blandine Julienne, 33 ans ; Laurence Lubrun, 54 ans et Ludivine Senegon-Belanger, 37 ans, sont toutes les quatre d’accord là-dessus. Et elles en parlent. Il y a près de trois ans, elles étaient neuf agricultrices du département à lancer un GVA féminin. Elles s’appellent : les Natur’elles. Le groupe - à l’échelle du département contrairement aux autres GVA organisés en cantons - compte aujourd’hui une vingtaine de membres, exclusivement des femmes. « On ne peut pas échanger les mêmes choses quand les hommes sont là. Et on les a sur le dos toute la journée », s’amuse Anitia Duboust.

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