Aller au contenu principal

Protéagineux
Les protéagineux en alimentation animale : un potentiel considérable

L’alimentation animale constitue un débouché considérable pour les protéagineux. Pois et féverole sont particulièrement bien adaptés aux besoins des porcs et correspondent donc bien à la demande de l’alimentation animale puisque dans l’Union européenne, près de 35 % des aliments composés sont destinés aux porcs.

Avec une croissance annuelle de 3 % en 2006 et 2007, la production européenne d’aliments pour porcs représente plus de 50 millions de tonnes. Tous les bassins de production de porcs sont des consommateurs potentiels de protéagineux ; en plus du bassin Bretagne - Pays de la Loire, débouché principal du pois en France (près d’un million de tonnes consommé), l’ensemble des pays limitrophes (Belgique, Pays-Bas, Espagne, Italie…) importent chaque année près de 1,5 million de tonnes de pois et plus de 200 000 tonnes de féverole destinés à l’alimentation animale.
Les protéagineux, des matières premières équilibrées et complémentaires
L’intérêt technique des protéagineux en alimentation animale n’est plus à démontrer. Matières premières équilibrées, elles sont sources d’énergie et de protéines. Riches en lysine, les protéines du pois et de féverole sont complémentaires de celles des céréales et des tourteaux de colza, pauvres en lysine mais mieux pourvus en acides aminés soufrés. Pois et colza sont donc deux matières premières locales qui se complètent et diversifient, avec le soja, l’offre en protéines végétales destinées à l’alimenta-tion animale.
Produire des protéagineux pour fidéliser les débouchésSur le marché, l’intérêt
économique des protéagineux dépend du prix relatif et de la disponibilité des autres matières premières. Le prix du pois et de la féverole, orienté par le prix du blé, bénéficie d’un bonus “protéine” lié aux prix du tourteau de soja. En Europe, une étude du Céréopa montre que l’utilisation actuelle du pois en alimentation animale est bien en deçà de son potentiel d’utilisation économique et technique. En effet, les conditions actuelles de marché permettraient d’incorporer 4 fois plus de pois dans les rations. L’utilisation maximale de pois par l’industrie de la nutrition animale européenne pourrait alors atteindre 8 millions de tonnes.
Le principal frein à l’utilisation des protéagineux par l’industrie de la nutrition animale en Europe aujourd’hui, c’est leur faible disponibilité sur le marché consécutive à la baisse de la production. En alimentation animale, l’offre fait aussi la demande.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

L'histoire de la famille Feugère racontée par Karine Le Marchand
Six familles d'agriculteurs ont participé au documentaire Famille de paysans, 100 ans d'histoire, co-produit par Karine Le…
Valentine Amette, céréalière et future Miss France agricole ?
Installée depuis ses 18 ans, Valentine Amette, aujourd'hui âgée de 21 ans, se porte candidate au concours Miss agricole 2024.…
PARTICIPEZ AU JEU SM CAEN - USL DUNKERQUE
 Jeu concours "Match à domicile du SM Caen"  
Hervé Morin : "Je refuse que la méthanisation normande prenne un virage à l’allemande"
Mardi 21 novembre 2023 s'est tenu en présence d'Hervé Morin, président de la Région, une conférence de presse, pour que l’Etat…
Après la tempête Ciaran, mesurer les conséquences et les besoins dans la Manche
Le 9 novembre 2023, la Chambre d’agriculture, la FDSEA et les JA de la Manche avaient organisé un déplacement avec le préfet de…
[EN IMAGES] A la rencontre d'Oreillette, égérie du Salon de l'agriculture
C'est au tour de la Normande d'être représentée à l'occasion de la 60e édition du Salon international de l'agriculture qui se…
Publicité