Aller au contenu principal

L’ETA Belliard fête ses 50 ans

Elles sont nombreuses en Normandie et incontournables pour l’agriculture avec l’agrandissement des exploitations. Les Ets Belliard fêtent leurs 50 ans les 3 et 4 mars prochains.

© EC

Les entreprises de travaux agricoles sont indissociables de l’évolution agricole depuis les années 1950 ou 1960. Avec l’arrivée du machinisme mais surtout d’une culture, celle du maïs, elles ont su relever un défi, travailler de concert avec un exploitant occupé à d’autres tâches. A Cormolain, non loin de Caumont-l’Éventé, Georges Belliard a créé son entreprise en 1967, peu après son service militaire. « J’ai fait un tour par un centre de formation en boulangerie, mais ce n’était pas fait pour moi. Je voulais travailler au grand air et à mon compte. J’ai donc choisi de fonder mon entreprise ». Aujourd'hui la SARL est gérée par son fils Olivier, qui ne manque pas de demander conseil à son père, fondateur de l'entreprise.

Évolution des structures
Les meilleures années ? « Pour le moment, la décennie 1990-2000. On a vu une grosse évolution des structures agricoles avec l’augmentation de la SAU/exploitation. De trois automotrices, on est passé à neuf ».
La nouveauté en ce moment, c’est la betterave. « Fourragère ou sucrière, les surfaces montent dans notre secteur. Nous avons donc fait l’acquisition d’une arracheuse intégrale qui se « débrouille » toute seule en déposant les betteraves en bout de champ. De plus, cette machine respecte la terre ». Plus question de se passer de la technologie, les différents matériels de la SARL fonctionnent au GPS et à l’autoguidage.
Les plus gros chantiers restent tout de même l’ensilage. « En matériels, nous avons une douzaine de tracteurs, cinq ensileuses, sept moissonneuses-batteuses et trois arracheuses à betteraves, avec évidemment tout ce qui va avec : semoirs, épandeurs... ». Le maïs reste donc le fer de lance, mais Olivier Belliard a constaté une montée de l’herbe en enrubannage ou ensilage. Une conséquence d’une autonomie alimentaire de plus en plus marquée des ateliers laitiers. « Notre force, poursuit Olivier Belliard, c’est un renouvellement fréquent du matériel et un suivi des nouvelles technologies qui percent le marché ».
Les difficultés existent, « 2016 a été une mauvaise année pour les agriculteurs en raison des conditions climatiques et de la crise, ce qui n’est pas sans répercussion pour nous ».
L’avenir ? « Dans l’actuel contexte, on a du mal à se projeter par rapport à la conjoncture. Les fermes vont-elles continuer à grossir ? Les agriculteurs sont-ils prêts à payer plus cher des prestations qui ont un coût de revient plus important ? Voilà nos pistes de travail ». Il semble cependant que les ETA aient le vent en poupe. Une structure agricole, même en GAEC, aura du mal à suivre l’évolution du matériel. « On peut imaginer à un moment la signature de contrats à l’année ».

La SARL Belliard occupe 9 salariés à temps plein et monte à une quinzaine de personnes en pleine saison. « Nous faisons aussi de l’entraide avec les Deux-Sèvres par le biais d’échanges de matériels ».

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

GAGNEZ 2 PLACES POUR LE MATCH SM CAEN - PARIS FC
Jeu concours pour aller encourager votre club normand au stade d'Ornano !
Deuxième en partant de la droite, Philippe Denis a reçu dans sa ferme un parterre de responsables, dont Arnaud Rousseau (deuxième en partant de la gauche).
Tuberculose : Arnaud Rousseau à l'écoute des éleveurs
À l'occasion de sa visite dans l'Orne, Arnaud Rousseau s'est rendu à Landigou, sur l'exploitation de Philippe Denis, dont le…
Valentine Amette, 22 ans, céréalière, s'est lancée dans son projet de meunerie. La Farine de Valentine est disponible à la boulangerie de Pont-d'Ouilly, de Fresné-la-Mère ou encore chez elle, à Bazoches-au-Houlme, les premiers lundis du mois, de 9 h à 12 h.
Valentine Amette, agricultrice au champ et au moulin
Nous l'avions rencontré en fin d'année dernière, alors qu'elle se présentait au concours Miss agricole 2024. Alors aux champs,…
Toutes les animations sont gratuites (sauf la restauration et le baptême en hélicoptère).
Des bonshommes de paille débarquent dans la Manche
À la veille des moissons, les Jeunes agriculteurs ont monté des bonshommes de paille un peu partout dans la Manche. Un bon moyen…
Cette baisse des volumes a été annoncée alors même que "nous sortons d'une période compliquée", dénonce Yohann Serreau, président de l'OPNC (570 producteurs, 422 ml de lait).
Lactalis confirme la baisse de ses volumes
À l'assemblée générale de l'OPNC (Organisation de Producteurs Normandie Centre), organisée à Sées, dans l'Orne, en juin 2024 et…
"Transmission-installation, que peut-on faire de plus ?" Tel était le thème de la table ronde à laquelle participaient Clotilde Eudier (vice-présidente de la Région Normandie), Emmanuel Hyest (président de la Safer de Normandie), Anne-Marie Denis (présidente de la FRSEA Normandie), Emmanuel Roch (président de JA Normandie), Guillaume Larchevêque (Chambre d'agriculture Normandie) et Bruno du Mesnildot (Propriété privée 50).
Safer et installation : faire plus grâce à une volonté commune
"Nous avons toute une génération de jeunes à installer. On doit et on peut certainement faire mieux sous condition d'une volonté…
Publicité