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TERRAVENIR
L’étau se resserre autour de la fertilisation azotée

"Azotez juste naturellement". Tel sera le thème de la journée que proposent la Chambre d'Agriculture et ses partenaires le 30 août prochain.

Michel Boutruche (agronome CA 50) : "grâce à l’actualisation des données accumulées au cours de ces cinq dernières années, nous sommes beaucoup plus précis dans nos préconisations azote sur prairies et maïs".
Michel Boutruche (agronome CA 50) : "grâce à l’actualisation des données accumulées au cours de ces cinq dernières années, nous sommes beaucoup plus précis dans nos préconisations azote sur prairies et maïs".
© TG
Une date à cocher sur votre agenda : le mercredi 30 août de 10 h à 17 h à Bricqueboscq dans le Cotentin. La Chambre d’Agriculture et ses nombreux partenaires (dont le réseau CUMA, l’ARETAR et le GRAB) proposent leur seconde édition TERRAVENIR avec la fertilisation azotée (organique et minéral) en fil rouge. Après l’expérimentation , la vulgarisation Ainsi, après les techniques simplifiées de travail du sol qui avaient réuni 800 personnes l’an dernier à Avranches, c’est une autre thématique d’actualité qui fera débat. Un choix qui ne doit rien au hasard. En effet, depuis 5 ans, la Chambre d’Agriculture de la Manche et ses consœurs des autres départements normands travaillent le sujet. "Cinq ans de boulot et une fin d’expérimentation en quelque sorte, résume Michel Boutruche, agronome à la Chambre consulaire. Avec l'actualisation des données, nous sommes prêts à vulgariser de nouvelles préconisations en matière de fertilisation azotée sur prairies et maïs. Nous sommes beaucoup plus précis qu’auparavant". Nécessité économique mais aussi préoccupations environnementales et réglementaires qui feront de cette invitation du 30 août un rendez-vous à ne pas manquer. D’autant plus que côté organisation, l’équipe de bénévoles planche depuis de longs jours. "Ce groupe de travail a été chargé de définir les ateliers et d’établir leur contenu, de participer à la mise en place au champ des expérimentations ou démonstrations, de concevoir le dispositif général de la manifestation, d’assurer la logistique. C’est la cellule active de l’opération TERRAVENIR", rappelle Jean-Yves Desquesnes au nom de la Chambre d’Agriculture. Une cellule réunissant agriculteurs et techniciens qui a fait le choix d’un circuit pédagogique au travers de 7 ateliers différents (lire ci-contre). Les objectifs sont multiples : apprendre les aspects fondamentaux de l’azote dans le sol et la plante, s’approprier les méthodes de raisonnement de la fumure azotée, connaître les références locales, maîtriser l’emploi des engrais organiques ou de synthèse, raisonner le choix des outils d’épandage... Alors faites votre programme! 7 ateliers de 10 h à 17 h 1. Azote : sol-plante, méthodes de raisonnement. Rappel fondamental d’une part, de l’élément azote dans le sol et l’évolution dans la plante. D’autre part, des principes généraux retenus jusqu’à présent dans le raisonnement de la fertilisation azotée. 2. Fertilisation azotée du blé d’hiver. Rappeler la méthode des bilans pour calculer la dose totale d’azote et vulgariser les bonnes pratiques d’apports d’azote sur le blé ainsi que les outils de pilotage. 3. Fertilisation azotée du maïs. Rappeler la méthode des bilans adaptée à la culture pour calculer la dose totale d’azote et vulgariser les bonnes pratiques d’apports d’azote sur maïs et de valorisation des engrais de ferme. 4. Fertilisation azotée du colza graines d’hiver. Développer la méthode des bilans pour calculer la dose totale d’azote du colza graine d’hiver et vulgariser les bonnes pratiques d’apport d’azote. Il précisera l’intérêt de cette culture dans la rotation et les possibilités de valorisation des engrais de ferme lors de son implantation. 5. Fertilisation azotée des prairies. Diffuser la méthode d’efficience de l’azote apporté sur les prairies dont le principe fut formalisé par les instituts en 1999. L’acquisition depuis 5 ans des références locales sur les fournitures d’azote par le sol autorise la vulgarisation de cette méthode. 6. Matériel d’épandage. Seront exposés les grands types d’épandeurs d’engrais de ferme et de synthèse. Ils seront accompagnés des derniers modèles et des nouvelles technologies d’épandage. La journée sera rythmée par de nombreuses démonstrations commentées. 7. Synthèse à l’échelon de l’exploitation. Appliquer à l’échelle d’une exploitation les méthodes de raisonnement de la fumure azotée et des modalités d’apport d’engrais dans les ateliers précédents. C’est donc un atelier de synthèse qui boucle le circuit des visites. Il évoque les conséquences positives permises par la maîtrise des fertilisants azotés tant sur le plan technique qu’environnemental. Il fait le point sur les aspects réglementaires. Attention : l’entrée doit être d’abord technique et non réglementaire. C’est seulement après avoir établi le conseil de fertilisation que l’on vérifie son accord avec la réglementation. Il met en relief les améliorations qui peuvent être envisagées dans la gestion des épandages d’engrais de ferme et des équipements. Un bilan économique est établi prenant évidemment en compte l'azote mais aussi l’anhydride phosphorique, la potasse, la chaux et la magnésie. Enfin, l’atelier est l’occasion de présenter les outils et prestations proposés par les services techniques de la Chambre d’Agriculture permettant d’aider l’agriculteur à enregistrer et à établir le plan prévisionnel de fumure.Démonstration de matériels d’épandage innovants Le Terragator Le Terragator est un épandeur à lisier automoteur équipé d’un régulateur DPA et d’un GPS pour se repérer dans la parcelle. L’appareil peut passer partout car il est chaussé de pneus basse-pression de grande largeur et roule en crabe. Le système Fliegl Le matériel est avant tout une remorque équipée d’un fond poussant. Pas besoin de benner pour vider la remorque. En installant des hérissons verticaux, elle devient un épandeur à fumier. Atout : régularité parfaite de l’épandage. L’épandage sans tonne De la fosse principale ou intermédiaire, le lisier est pompé et envoyé dans un tuyau souple de plusieurs centaines de mètres. Celui-ci est branché sur une rampe d’épandage tirée par le tracteur. Plus de problème d’enlisement ou de tassement de sol.
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