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Fruit à cidre
L’horizon du cidre semble débouché

En 2013, Agrial a collecté 186 000 tonnes de pommes. 80 de ce tonnage ont été transformés dans les cidreries de la coopérative. Le bon cru de la récolte correspond à une embellie du marché. Pour la première fois depuis plusieurs années, la consommation de cidre a progressé.

© VM

Au sein de la branche Boissons d’Agrial, la filière cidricole poursuit sa restructuration. La cession de ma cidrerie Dujardin semble aujourd’hui digérée. Lors de l’assemblée générale de l’Organisation de Producteurs “Fruits à cidre” d’Agrial, les coopérateurs ont observé un marché cidricole en hausse. Alors que le champagne, la bière ou le whisky enregistrent des baisses d’environ 1 à 2 , le cidre progresse. Ce marché croit de 1,5 en volume et 6 en valeur. Le cidre de table poursuit son déclin. Mais, cette baisse est largement compensée par le développement des petits conditionnements, avec les bouteilles de 33 cl. La progression de ces formats atteint 16 .

Cidre rosé et délice de poire ont trouvé leur public
Les nouveautés lancées par Agrial ont également trouvé leur public. Les volumes de cidre rosé et du délice de poire ont augmenté de 50 . Ces produits représentent désormais 8 du marché cidricole. “Au final, c’est toujours le consommateur qui tranche. Le délice de poire correspond à ses attentes, même s’il ne correspond pas à l’image que les producteurs se font du poiré. Nous sommes sur une bonne dynamique. C’est agréable. Un effort marketing a été réalisé. Il y a quelques années, l’interprofession dépensait plus en communication que les transformateurs : ce n’était pas bon signe. Continuons sur cette dynamique. Nos concurrents, ce sont l’ensemble des boissons”, estime Jean-Luc Duval, président de l’organisation des producteurs.

Deux ans de contrat participatif
Avec cette situation saine, les producteurs attendent une juste rémunération. Pour les responsables d’Agrial, le contrat participatif contribue à l’amélioration du revenu. “Pour sa deuxième année, le contrat participatif a été ouvert aux producteurs contractants en hautes-tiges. La principale caractéristique de contrat est l’indexation d’une partie de la rémunération de l’adhérent à la performance de la branche Boissons. En 2013, plus de 200 adhérents d’Agrial y ont souscrit. Ils représentent 60 du volume en contrat avec la coopérative”, explique Franck Malinowski, directeur de la branche Boisssons. Selon la coopérative, un producteur moyen, ayant signé le contrat participatif, a bénéficié  d’une rémunération supplémentaire d’environ 10 €/tonne.

“Pas de leçon à nous donner”
Agrial assume sa politique de prix. En ligne de mire : la manifestation de producteur à la cidrerie de Livarot. “Je n’ai pas apprécié. Ces producteurs ne sont pas engagés. Ils sont venus nous donner des leçons, alors qu’on ne voit pas ces gens-là lors de faibles récoltes. On n’a pas bougé le prix, car c’est la négation du conseil de filière et de l’assemblée générale. Ceux qui veulent nous rejoindre respecteront les statuts”, a affirmé Franck Malinowski. Et à d’autres qui se souviennent de pommes payées 180 €/tonne, Jean-Luc Duval rappelle que : “les groupes qui payaient à ce tarif ont disparu…”.

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