Sanitaire
L´IBR sur le chemin de l´éradication
Sanitaire
Un arrêté rendant obligatoire la lutte contre l´IBR a été signé le 26 décembre dernier.
L´IBR (rhino trachéite bovine infectieuse) est plus que jamais dans le collimateur des services sanitaires départementaux. La lutte entamée en 1991 (dépistage à la prophylaxie et lors de l´achat) s´est poursuivie en 1999 par la certification d´élevages indemmes, le GDS étant l´organisme certificateur . Nouveau virage il y a quelques jours : la lutte contre l´IBR est rendue obligatoire par arrêté préfectoral. Objectif : "chasser cette maladie de notre département sous 3 ans" pronostique Etienne Gavart, directeur du GDS 14.
Passer la surmultipliée
Et pourtant, le Calvados n´est pas le mauvais élève de l´étable France sur ce dossier. Bien sûr, les Bretons ont éradiqué la maladie depuis plusieurs années et la Manche fait mieux en terme de prévalence. Mais les conditions réunies et autorisant à prendre cet arrêté (unique en France avec la Lorraine) vont permettre de passer la surmultipliée. Quels sont les enjeux ? "Conforter nos marchés à l´export, notamment vers l´Allemagne et l´Espagne, et en interne. Une fois les objectifs atteints, il sera possible d´envisager des allégements de contrôles et de recentrer nos missions sur d´autres dossiers" estime Etienne Gavart. Th. Guillemot
Concrètement
Organisation de la lutte départementale
REPERAGE DES ANIMAUX POSITIFS
Dépistage à l´achat
- tout bovin introduit dans un atelier non dérogataire doit faire l´objet d´un test IBR à l´achat.
- en cas de résultat positif à l´achat, le vétérinaire doit effectuer un contrôle d´isolement du bovin positif. Si le bovin a été en contact avec d´autres bovins, ceux-ci devront faire l´objet d´un nouveau contrôle sanguin, un mois après la fin du contact avec le bovin positif.
- il est fortement conseillé de retourner dès connaissance du résultat l´animal détecté positif à son vendeur. Sinon, cet animal devra être vacciné, puis vendu à la boucherie, et l´exploitation devra réaliser annuellement des prises de sang sur l´intégralité des animaux, de manière à vérifier la non circulation du virus.
Dépistage de prophylaxie
- toute exploitation doit faire dépister?l´IBR dans son cheptel. Ce dépistage se fait par contrôle semestriel sur le lait livré à la laiterie (organisé automatiquement par le GDS) et/ou par prise de sang sur les bovins de plus de 24 mois non laitiers.
- toute exploitation où est détenu au moins un animal connu positif à l´IBR doit faire contrôler l´intégralité des bovins (quel que soit leur âge) par prise de sang annuelle.
VACCINATION DES ANIMAUX POSITIFS
- tout animal connu positif à l´IBR, s´il n´est pas vendu à la boucherie dans le mois qui suit le résultat positif, doit être vacciné contre l´IBR.
- la vaccination doit être faite par le vétérinaire sanitaire de l´exploitation.
- la vaccination est considérée valable avec :
.une primovaccination,
.un rappel à un mois,
.un rappel annuel.
ELIMINATION DES ANIMAUX POSITIFS
- tout animal positif ne peut être vendu qu´à l´abattoir ou à un atelier dérogataire.
- toute personne commercialisant un animal connu positif engage ses responsabilités civile et pénale.
Passer la surmultipliée
Et pourtant, le Calvados n´est pas le mauvais élève de l´étable France sur ce dossier. Bien sûr, les Bretons ont éradiqué la maladie depuis plusieurs années et la Manche fait mieux en terme de prévalence. Mais les conditions réunies et autorisant à prendre cet arrêté (unique en France avec la Lorraine) vont permettre de passer la surmultipliée. Quels sont les enjeux ? "Conforter nos marchés à l´export, notamment vers l´Allemagne et l´Espagne, et en interne. Une fois les objectifs atteints, il sera possible d´envisager des allégements de contrôles et de recentrer nos missions sur d´autres dossiers" estime Etienne Gavart. Th. Guillemot
Concrètement
Organisation de la lutte départementale
REPERAGE DES ANIMAUX POSITIFS
Dépistage à l´achat
- tout bovin introduit dans un atelier non dérogataire doit faire l´objet d´un test IBR à l´achat.
- en cas de résultat positif à l´achat, le vétérinaire doit effectuer un contrôle d´isolement du bovin positif. Si le bovin a été en contact avec d´autres bovins, ceux-ci devront faire l´objet d´un nouveau contrôle sanguin, un mois après la fin du contact avec le bovin positif.
- il est fortement conseillé de retourner dès connaissance du résultat l´animal détecté positif à son vendeur. Sinon, cet animal devra être vacciné, puis vendu à la boucherie, et l´exploitation devra réaliser annuellement des prises de sang sur l´intégralité des animaux, de manière à vérifier la non circulation du virus.
Dépistage de prophylaxie
- toute exploitation doit faire dépister?l´IBR dans son cheptel. Ce dépistage se fait par contrôle semestriel sur le lait livré à la laiterie (organisé automatiquement par le GDS) et/ou par prise de sang sur les bovins de plus de 24 mois non laitiers.
- toute exploitation où est détenu au moins un animal connu positif à l´IBR doit faire contrôler l´intégralité des bovins (quel que soit leur âge) par prise de sang annuelle.
VACCINATION DES ANIMAUX POSITIFS
- tout animal connu positif à l´IBR, s´il n´est pas vendu à la boucherie dans le mois qui suit le résultat positif, doit être vacciné contre l´IBR.
- la vaccination doit être faite par le vétérinaire sanitaire de l´exploitation.
- la vaccination est considérée valable avec :
.une primovaccination,
.un rappel à un mois,
.un rappel annuel.
ELIMINATION DES ANIMAUX POSITIFS
- tout animal positif ne peut être vendu qu´à l´abattoir ou à un atelier dérogataire.
- toute personne commercialisant un animal connu positif engage ses responsabilités civile et pénale.