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L’Ideal, Sama plu

Jeudi 25 juillet 2019, la moissonneuse-batteuse Ideal de la Sama était en démonstration chez Alexis et Aurélien Quaghebeur, à Vendeuvre (14). Rotors, débit de chantier, confort de travail, l’Ideal a de quoi séduire.

Avez-vous déjà vu une moissonneuse-batteuse noire ? Si oui, c’est que vous avez croisé l’Ideal, dernier bébé au look épuré et profilé de chez Massey-Ferguson. La moissonneuse est née des usines Massey Ferguson, implantées au Brésil, aux États-Unis et en Italie. Les équipes des trois continents ont planché sur la moissonneuse-batteuse idéale, pendant sept ans. Entendre par idéale la machine « polyvalente, qualifie Antoine Valéry, responsable commercial Sama. Une machine qui bat des céréales, du maïs, du soja, qui s’adapte selon les contraintes des pays. Chaque continent l’a construite sur le même mode de fabrication, avec un système de battage axial, par rotors. »

Sans escorte

La Sama, partenaire du constructeur à la robe rouge, l’a achetée. « Nous avions le choix entre trois modèles : l’Ideal 7, 8 ou 9. Nous avons opté pour la 8, l’intermédiaire, pour ses deux rotors, sa surface de triage et de nettoyage du grain, la puissance de son moteur. Son gabarit routier est inférieur à 3,50 m. Il n’y a pas besoin de se déplacer avec une voiture escorte », justifie Antoine Valéry. Outre sa couleur noire, qui change du rouge Massey, l’Ideal se caractérise par une barre de coupe de 9,20 m, une trémie de 12 500 l, une vidange d’une minute et trente secondes, un débit de chantier de 4,5 ha/h, une vitesse moyenne de 6 km/h.

Quelques heures chez les clients

L’objectif pour la Sama est de la revendre. Alors l’Ideal tourne chez les clients du concessionnaire, potentiels acheteurs. « Cela fait quinze jours aujourd’hui »  (jeudi 25 juillet, NDLR), compte Aurélien André. Il est le chauffeur attitré de la moissonneuse noire à la Sama. « J’ai eu trois fois une semaine de formation en Italie, une journée technique à Arras et une formation client en interne. Je dois être très technique pour répondre à toutes les questions. » L’Ideal a commencé à Rambouillet et avance au fil de la campagne vers la plaine de Caen. Le deal, « c’est de rester deux ou trois heures dans le champ de la personne. Aurélien André détoure la parcelle avec le client dans la cabine. Puis le client prend la place du chauffeur et l’essaie », complète Antoine Valéry.

Belle paille, grain propre

Jeudi 25 juillet, l’Ideal est en démonstration chez Alexis Quaghebeur, exploitant agricole et gérant d’une ETA à Vendeuvre. « Ce qui marque quand on monte dedans, c’est le confort dans la cabine, dégaine Aurélien André. La prise en main est parfaite. Elle braque bien, le tableau de bord et les icônes sont intuitifs ». L’Ideal annonce, entre autres, l’humidité du grain en temps réel, le rendement instantané. « Le brin de paille reste entier à la sortie. Le grain est uniforme, propre. » Après un premier tour de parcelle, Alexis Quaghebeur cible un point à améliorer. « La vis de vidange qui reste basse avant de remonter. Il ne faut pas avoir des bennes trop hautes », constate-t-il, avant de confirmer les points forts de la moissonneuse : « le battage à rotors, la coupe à tapis, le pont forcé à l’arrière. La cabine est confortable, la machine est polyvalente, la paille qui sort est belle ». Et en bonus, s’amuse Aurélien André : « un petit frigo pour garder le goûter au frais ». Ce qui n’est pas de refus par ces journées de canicule.
 

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