Limousine : des vestes à l’effigie de l’association

Le 14 janvier, s’est déroulée la première rencontre de l’année pour les éleveurs de Limousine de la Manche. La précédente remonte déjà à plusieurs mois en raison de la crise sanitaire. Alors, le président, Jean-Pierre Anne, souhaite « une meilleure année » afin que des événements puissent avoir lieu en 2021, et que les cours des animaux repartent à la hausse. C’est le vœu le plus cher des adhérents, qui doivent d’ores et déjà repousser le concours régional programmé cette année. « Il devrait avoir lieu en 2022 puisque le Calvados n’a pas pu faire le sien l’année dernière. Tout est ainsi reporté d’une année », note le président.

L’espoir de Lessay

Mais en raison de l’épidémie de la Covid-19, les éleveurs ne voient pas beaucoup de perspectives au cours des six prochains mois. « Notre souhait est de pouvoir se retrouver sur les concours. Mais pour le moment, il est très délicat de penser à l’organisation d’événements », prévient Jean-Pierre Anne. En 2020, aucun concours n’a pas pu se dérouler. Et en premier lieu le festival de Lessay. « On a espéré l’année dernière que le concours ait lieu. Cela a été refusé. Alors, on l’espère pour cette année. Ce n’est pas par manque de motivation des éleveurs. Bien au contraire. Mais nous devons rester prudent en raison de l’évolution du virus », souligne le président.

Un interrégional en 2022

Justement pour ces concours, les éleveurs sont désormais bien équipés, grâce à une veste recouverte du logo de l’association Manche Limousine, pour être vus et reconnus. Un équipement qui a pu se faire du fait de l’accompagnement financier du Crédit Mutuel. « On vous sollicitera à nouveau quand nous organiserons le concours interrégional », assure Jean-Pierre Anne. C’est déjà le cas pour le départemental de Lessay où des lots sont remis à chaque participant. Il n’y a plus qu’à espérer de nouveaux événements. Concernant l’assemblée générale, elle devrait là aussi être repoussée au printemps. « Les assemblées générales qui doivent avoir lieu une fois par an, selon les statuts, pourront se dérouler cette fois-ci en extérieur, et en respectant les gestes barrières », conclut Jean-Pierre Anne.