Concours régional Prim'Holstein
"L'important, c'est de participer"
Concours régional Prim'Holstein
A Saint Symphorien des Buttes, on se prépare pour les deux jours de Vire, les 8 et 9 juin, dans un esprit d’équipe.

Sylvain Nativelle et Arnaud Lebreton, deux des associés du gaec de l’Auvrière, présentent “Royale” qui participe au régional de Vire.
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E.C.
Créé en 1994, pour faire suite à l’exploitation familiale, le gaec de l’Auvrière, située à Saint Symphorien des Buttes, non loin de Torigni sur Vire, vit au rythme des concours. Non pas d’une façon intensive, calquant l’organisation de la ferme sur les Nationaux, régional ou départemental, mais en suivant attentivement l’actualité de la Prim’Holstein.
100% noires
Sylvain et Régine Nativelle ainsi qu’Arnaud Lebreton composent le gaec. Le travail est partagé soigneusement et le troupeau de 90 P.H. largement valorisé. “Nous sommes à 100 % en “noires” souligne Sylvain. Près de la stabulation, patientant sagement pour la photo “souvenir”, “Royale” attend son heure de gloire qui sonnera peut-être au prochain régional de Vire. Cette fille de “Fatal” sur “Ugela Bell”, née en septembre 2000 est en cours de quatrième lactation. Côté morphologie, elle est impeccable avec une bonne hauteur de garrot et de solides aplombs.
mmmmmm
Les concours ? Les associés du gaec sont unanimes pour souligner que ceux-ci sont indispensables “pour se comparer aux autres, voir d’autres choses tout en analysant les motivations des autres éleveurs”. Sylvain Nativelle, lui, estime aussi que les manifestations de ce type sont “très intéressantes pour juger les différentes sorties de taureaux. Par ailleurs, nous vendons des vaches en lait, cela permet de prendre des contacts avec les éleveurs”.
Pour Vire, le syndicat Prim’Holstein a mis un atout dans son jeu : une meilleure organisation de l’équipe portant les couleurs manchoises. Concrètement, des équipes de soins, de traite et de lavage vont être mises en place. “C’est beaucoup mieux pour les animaux, mais aussi pour les éleveurs, notamment ceux qui sont seuls”. Et oui, une fois de plus, on y revient, les concours sont, certes, indispensables pour promouvoir la race, encore faut-il que les éleveurs dégagent du temps et puissent s’organiser sur leur exploitation. Le mot de la fin pour Sylvain Nativelle, “les concours, nous n’y allons pas dans le but d’écraser les autres mais dans un esprit de participation et de groupe”.