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FDSEA du Calvados
Loi d'avenir : rattrapper le retard pour donner un futur à l'agriculture ?

La loi d'avenir agricole fait actuellement la navette entre l'Assemblée nationale et le sénat. Elle était également au coeur des débats lors de l'assemblée générale de la FDSEA 14. L'occasion d'évoquer les handicaps de l'agriculture française sur un marché devenu mondial.

© VM

Emploi, modernisation des entreprises et simplification administrative... Lorsque Patrice Lepainteur évoque la compétitivité de l'agriculture française, il distingue trois axes de progrès. Pour le président de la FDSEA 14, notre coût du travail est ainsi supérieur de 13 à l'Allemagne. "Si on veut un marché commun, il faut des règles communes. La convergence sociale est nécessaire". Parmi les pistes de solutions, Patrice Lepainteur prône toujours la TVA sociale. L'idée est d'ailleurs portée par la FNSEA depuis plusieurs années. "Il est logique de faire contribuer les importations à notre système social".

Accompagner toutes les agricultures
La modernisation des entreprises passe, elle, par une stratégie de filière. Avec la refonte de la PAC, la région disposera de plus de 300 millions d'euros. "Attention à accompagner tous les agriculteurs et tous les systèmes", prévient Patrice Lepainteur. Invité de la FDSEA, Jean-Bernard Bayard, ex-vice-président de la FNSEA tire dans le même sens. "Notre agriculture est plurielle. L'exportation était devenue un gros mot. C'est devenu une nécessité. J'adhère donc aux propos du chef de l'État et à son pacte de responsabilité. Cessons notre exceptionnel fatalisme". Les chiffres ne s'avèrent pourtant guère réjouissants. Sur le marché mondial agricole, la France est passée de la seconde à la cinquième position des pays exportateurs. "Pour ce projet de loi d'avenir : nous étions donc volontaires pour baliser le chemin et poser un cadre".

"C'est gratiné !"
Au-delà de la loi d'avenir, les déclarations du président de la République devraient réjouir la profession agricole. Si la compétitivité passe par une simplification administrative, la FDSEA attend désormais du concret. "En deux mois, j'ai rempli deux dossiers complets d'autorisation d'exploiter et en double exemplaire. Nos exploitations sont enregistrées et connues de l'administration. L'agriculture abat beaucoup d'arbres pour des dossiers administratifs", regrette Sébastien Debieu, secrétaire général de la FDSEA 14. Dans le même temps, les règles environnementales deviennent de moins en moins lisibles pour les agriculteurs. Selon Christian Duplessis, directeur de la DDTM, des pistes de simplification sont travaillées. Et de reconnaître : "je viens de l'équipement. Je découvre l'agriculture. C'est vrai qu'au plan administratif, c'est gratiné !"

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