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A St-Pierre-sur-Dives
MAC : on n’en entend pas parler !

Arrivée en novembre 2004 à l’abattoir de St-Pierre-sur-Dives, la MAC est en service depuis le 2 octobre, RAS !

Henri Demaegdt et Eric Leroux, respectivement P.-d.g. et directeurl de l’abattoir de St-Pierre-sur-Dives: "la machine à classer, depuis sa mise en service, on n’en entend pas parler. C’est plutôt bon signe". Le sujet de préoccupation du moment, c’est la fièvre catarrhale et les mesures de restriction de circulation des animaux dans le quart nord/est de la France qui se soldent par une baisse des approvisionnements de 25 % environ.
Henri Demaegdt et Eric Leroux, respectivement P.-d.g. et directeurl de l’abattoir de St-Pierre-sur-Dives: "la machine à classer, depuis sa mise en service, on n’en entend pas parler. C’est plutôt bon signe". Le sujet de préoccupation du moment, c’est la fièvre catarrhale et les mesures de restriction de circulation des animaux dans le quart nord/est de la France qui se soldent par une baisse des approvisionnements de 25 % environ.
© TG
Tout juste une semaine après sa mise en service officielle, on pourrait s’attendre à ce que la MAC soit le sujet de conversation principale à la cantine de l’abattoir de St-Pierre-sur-Dives. Il n’en est rien. "C’est plutôt bon signe. C’est que ça marche", se satisfont Henri Demaegdt (ancien président du Cirviande) et Eric Leroux respectivement P.-d.g. et directeur de l’abattoir, plus préoccupés par les problèmes logistiques liés à la fièvre catarrhale. Un dossier sur le grill depuis 20 ans Un dossier sur le grill depuis 20 ans que cette machine à classer. Eric Leroux en a d’ailleurs toujours entendu parler, dès qu’il a mis le pied dans la filière viande. Mais il a fallu allier le politiquement correct avec le techniquement réalisable. Et si la Bretagne (via l'entreprise SVA), et surtout les Pays de Loire ont essuyé les plâtres (en subissant les difficultés de réglage des MAC à cette époque -2005 et premier semestre 2006-), la Basse Normandie et son interprofession bovine ont, quant à elles, été à l'origine des tests qui ont vraiment permis de caler les MAC, et partant, de pouvoir les déployer ici, "où l'ensemble de la filière bas-normande ne voulait démarrer qu'avec un process suffisamment fiable" précise Pierre-Yves Boudin, une double casquette Cirviande/Normabev vissée sur la tête. Une homogénéité hexagonale des classements Mais la principale vocation de la machine à classer n’est pas d’éviter les litiges de classement de carcasses. Il sont très rares. "On tue à St-Pierre-sur-Dives 25 000 animaux par an environ, rappelle Henri Demaegdt. Le dernier litige dont je me souviens date au moins d’il y a 3 ans". Alors pourquoi cet investissement de 140 000 e (sans compter les travaux d’aménagement au sein de l’abattoir) ? "Il est important que partout en France, quel que soit l’abattoir, les animaux soient classés de la même façon", insiste Pierre-Yves Boudin. Non pas que les classificateurs aient une approche différente du classement (ils sont tous formés et agréés selon les mêmes procédures) mais le "référentiel" diffère selon les abattoirs. Certains ont plus l’habitude de bovins d’origine laitière, d’autres de bovins viande. "La machine gomme l’effet inter-abattoir et l’effet région !" Le classificateur garde la main Si la MAC est capable de traiter 140 carcasses par heure sans sourciller de la caméra, le classificateur garde la main sur le verdict final selon une procédure bien établie. "Tous les résultats du classement de la machine sont utilisés comme tels. Le classificateur agréé par l’Office de l’Elevage et habilité par Normabev observe le résultat donné par la machine et, dans des cas exceptionnels, doit procéder lui même au classement lorsque : - la machine tombe en panne, quelle que soit l’origine de cette panne, - la machine émet un code d’anomalie ou de refus à la place du classement, - la machine commet une erreur manifeste. Doit être considéré comme une erreur manifeste tout classement au tiers de classe donné par la machine présentant un écart important et injustifié qui est différent de plus d’un tiers de classe en comparaison du classement proposé par le classificateur (Ndlr : soit 2/3 classe au minimum). Dans le cas d’un bon fonctionnement et d’une utilisation normale de la machine à classer, le taux de correction en conformation par le classificateur ne devrait pas dépasser 10 % des propositions de la machine. Les techniciens de Normabev sont chargés de la vérification des taux de changement pratiqués", stipule la procédure de classement automatisée et de marquage des carcasses de gros bovins édictée par Normabev et acceptée par les abattoirs concernés Dans tous les cas, le classement machine et le classement au tiers de classe du classificateur lorsque celui-ci a dû procéder au classement doivent être identifiés et tracés par l’abattoir sur un document imprimé au fil de l’eau. Celui-ci est mis à la disposition des agents de Normabev et de l’Office de l’Elevage. Pierre-Yves Boudin, technicien Normabev en charge de la région, précise que sur les trois sites actuellement en service le taux de désaccord de classement entre la machine et l'homme est déjà sur les premiers jours de fonctionnement en moyenne inférieur à 10%, sachant que l'expérience aidant, l'étau devrait encore se resserrer. L'homme et la machine accordent leurs violons. Th. Guillemot
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