Aller au contenu principal

Solidarité
Madagascar compte les MFR à la douzaine

Voilà 10 ans que le réseau MFR a mis pour la première fois le pied à Madagascar. L’occasion de rendre quelques comptes

8MFR (Maison Familiale et Rurale) existantes et 3 en projet indique la plaquette destinée au public français. “En fait, on en dénombre 12”, rectifie Ando Razafindralandy, venu tout droit de Tananarive (la capitale) témoigner du travail réalisé par la Fondation des MFR à Madagscar. C’était jeudi dernier à Maltot (14). La Fédération régionale des MFR organisait une rencontre sur le thème de “l’éducation au développement international” à l’occasion du 10e anniversaire du partenariat avec Madagascar. 150 personnes dont 90 jeunes issus des MFR de Basse-Normandie ont échangé avec Ando et Gauthier Ricordeau, volontaires français et malgache, travaillant pour l’Union Nationale des MFR Malgaches à Tananarive. 
80 % des finances vont au projet
Si le “Réussir autrement” (slogan des MFR, fonctionne aussi à 10 000 km de Paris, c’est qu’il a placé l’homme et ses besoins à la base de son action. Pas question de faire du copié/collé pour dupliquer le modèle français mais associer dans une démarche commune tous les acteurs. Tous les acteurs, ce sont d’abord les élèves des MFR qui organisent régulièrement différentes actions pour lever des fonds. 80 % de ces fonds vont directement aux projets. Cela leur permet aussi de financer leurs propres voyages comme en 2004. Pendant 3 semaines, 12 jeunes et 5 adultes des MFR bas-normandes ont participé à la construction de la MFR de Tanamboa. Les permanents comme Ando et Gauthier servent de courroie de transmission. A l’autre bout de cette chaîne de solidarité: des élèves, garçons et filles, hypermotivés par la formation par alternance. Ils parcourent entre 5 et 40 km à pied, avec leur sac sous le bras et le riz sur la tête pour payer l’écolage (les frais de scolarité). “On se lève à 5 h pour commencer les travaux à 5 h 30, a raconté Ando. On alterne la théorie et la pratique. Mais on joue, on chante aussi comme les jeunes de chez vous”. Un message d’espoir venu d’un pays qui pointe à la 147e place (sur 174) sur l’échelle du développement. 
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

FDSEA de l'Orne : nouveau tandem et nouveau conseil administratif
Un conseil électif de la FDSEA de l’Orne s’est tenu mardi 23 mai à Alençon, dans l'Orne, pour porter à sa tête un nouveau tandem…
Les réactions normandes vis-à-vis de la "réduction" du cheptel bovin en France
Dans un rapport remis au gouvernement le 22 mai 2023, la Cour des comptes recommande une "réduction importante du cheptel bovin…
Participer aux Prairiales : une image positive de l’élevage et de la prairie
« Participer aux Prairiales, c’est porter un regard positif sur l’élevage et les prairies, et mieux valoriser leurs atouts face…
Bouge ton Bessin : un festival en puissance dans le Calvados
L’association organise son édition numéro 3, à Creully-sur-Seulles, vendredi 9 et samedi 10 juin 2023. Avec la nouvelle formule,…
Guillaume Férey : "J’aimerais savoir ce que pense la FNSEA des panneaux photovoltaïques de plein champ"
La FDSEA du Calvados invite Arnaud Rousseau, nouveau président de la FNSEA, à son assemblée générale mercredi 7 juin 2023.…
La STG Bœuf normand attendue avant la fin de l’année
L’instruction de la STG (Spécialité traditionnelle garantie) Bœuf traditionnel de race Normande poursuit son chemin. L’agréement…
Publicité