Aller au contenu principal

MAEC : de nouveaux engagements sont encore possibles jusqu’au 31 mai avec la Chambre d’agriculture de l’Orne

Avec le report de l’échéance du dépôt des dossiers PAC, des exploitants intéressés peuvent encore choisir de s’engager en MAE Système, pour des aides jusqu’à 12 000 € par an et par exploitant.

© CA

Nous rappelons que la Chambre d’agriculture anime la mise en œuvre de Mesures Agro-Environnementales (MAEC) de type Systèmes, sur 5 petites régions agricoles, à l’exclusion de l’emprise d’autres territoires reconnus par le Conseil régional.

Ces contrats volontaires, signés avec l’Etat et le Conseil régional, permettent aux exploitants de bénéficier d’une indemnisation durant 5 ans, en contrepartie du respect d’un des cahiers des charges environnementaux encore ouverts en 2017 et 2018. Compte tenu des disponibilités budgétaires régionales, de nouveaux engagements sont encore possibles mais ils sont restreints à une évolution du système de production sur les petites régions agricoles animées par la Chambre d’agriculture.
Des mesures pouvant concerner les céréaliers spécialisés (avec moins de10 UGB), ou pus largement les (polyculteurs-)éleveurs. Pour ces derniers, au plus tard en 3° année du contrat (soit 2019 pour un engagement en 2017), il faut en particulier :
- atteindre une part minimale d’herbe dans la SAU ;
- respecter le plafond de maïs consommé dans la SFP ;
- limiter les « achats » annuels d’aliments concentrés à l’extérieur.
L’exploitant doit aussi réduire « progressivement » les doses moyennes de traitements phytosanitaires appliquées sur l’ensemble des terres arables (cultures, y compris les prairies temporaires de moins de 5 ans ET de plus de 5 ans). Ces contraintes ne démarrent qu’en 2° année d’engagement (contrairement à l’interdiction des régulateurs de croissance dès la signature de l’engagement). Elles peuvent être respectées en adaptant le choix et les doses des produits utilisées, et grâce à une dilution des surfaces traitées avec plus d’herbe dans l’assolement.
Un retour à l’herbe peut être gagnant chez un certain nombre d’éleveurs, avec les nouvelles techniques et espèces prairiales productives. L’économie d’intrants peut contribuer au maintien ou l’amélioration du revenu, grâce à une indemnisation garantie sur 5 ans, une fois le contrat signé avec l’Etat.

Mesure pour les éleveurs spécialisés
Si votre exploitation dispose de moins de 33 % de cultures non fourragères dans la SAU2017 et moins de 75 % d’herbe dans la SAU2017 (sans être trop éloignés de ce seuil), vous pouvez étudier l’intérêt d’évoluer dès 2017 vers un système de production qui, au plus tard en 2019 (3° année), aura un minimum de 75 % d’herbe dans la SAU (herbe hormis légumineuses fourragères), et un maximum de 12 % de maïs consommé dans la SFP. En contrepartie, l’indemnité versée pendant 5 ans est plafonnée à 12 000 € /an (multipliés par le nombre d’associés de Gaec).

Mesure pour les polyculteurs-éleveurs
Si les cultures non fourragères occupent entre 33 et 70 % de la SAU2017, et si vous avez moins de 35 % d’herbe dans la SAU2017, vous pouvez alors opter dès 2017 pour la mesure qui demande d’avoir un minimum de 35 % d’herbe dans la SAU (herbe hors légumineuses fourragères) et un maximum de 18 % de maïs consommé dans la SFP, ce au plus tard en 2019. L’aide versée pendant 5 ans est plafonnée à 9 000 €/an, avec transparence des Gaec.

La Chambre d’agriculture, votre interlocuteur privilégié
Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à contacter la Chambre d’agriculture, pour plus d’infos, puis signer la fiche de liaison obligatoire en cas d’engagement 2017, avant le 31 mai 2017 (NB : en cas d’incertitude de votre part, sachez qu’un retrait reste possible après cette échéance).
Information en ligne sur
www.chambre-agriculture-61.fr

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

GAGNEZ 2 PLACES POUR LE MATCH SM CAEN - PARIS FC
Jeu concours pour aller encourager votre club normand au stade d'Ornano !
Deuxième en partant de la droite, Philippe Denis a reçu dans sa ferme un parterre de responsables, dont Arnaud Rousseau (deuxième en partant de la gauche).
Tuberculose : Arnaud Rousseau à l'écoute des éleveurs
À l'occasion de sa visite dans l'Orne, Arnaud Rousseau s'est rendu à Landigou, sur l'exploitation de Philippe Denis, dont le…
Valentine Amette, 22 ans, céréalière, s'est lancée dans son projet de meunerie. La Farine de Valentine est disponible à la boulangerie de Pont-d'Ouilly, de Fresné-la-Mère ou encore chez elle, à Bazoches-au-Houlme, les premiers lundis du mois, de 9 h à 12 h.
Valentine Amette, agricultrice au champ et au moulin
Nous l'avions rencontré en fin d'année dernière, alors qu'elle se présentait au concours Miss agricole 2024. Alors aux champs,…
Toutes les animations sont gratuites (sauf la restauration et le baptême en hélicoptère).
Des bonshommes de paille débarquent dans la Manche
À la veille des moissons, les Jeunes agriculteurs ont monté des bonshommes de paille un peu partout dans la Manche. Un bon moyen…
Cette baisse des volumes a été annoncée alors même que "nous sortons d'une période compliquée", dénonce Yohann Serreau, président de l'OPNC (570 producteurs, 422 ml de lait).
Lactalis confirme la baisse de ses volumes
À l'assemblée générale de l'OPNC (Organisation de Producteurs Normandie Centre), organisée à Sées, dans l'Orne, en juin 2024 et…
"Transmission-installation, que peut-on faire de plus ?" Tel était le thème de la table ronde à laquelle participaient Clotilde Eudier (vice-présidente de la Région Normandie), Emmanuel Hyest (président de la Safer de Normandie), Anne-Marie Denis (présidente de la FRSEA Normandie), Emmanuel Roch (président de JA Normandie), Guillaume Larchevêque (Chambre d'agriculture Normandie) et Bruno du Mesnildot (Propriété privée 50).
Safer et installation : faire plus grâce à une volonté commune
"Nous avons toute une génération de jeunes à installer. On doit et on peut certainement faire mieux sous condition d'une volonté…
Publicité