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Viande, découpe, circuits courts
Manuel Pringault vend Teba à Augustin Becquey

Après vingt ans passés à la tête de Teba, Manuel Pringault a vendu le 20 juillet 2021 le site de Saint-Hilaire-du-Harcouët et celui de Pré-en-Pail (53) à Augustin Becquey. Cet ancien vétérinaire et dirigeant d’entreprise va piloter les deux entités qui représentent un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros et emploient une cinquantaine de personnes.

Le 20 juillet 2021, c’est avec une émotion certaine que Manuel Pringault a cédé une partie de ses entreprises à Augustin Becquey.
Le 20 juillet 2021, c’est avec une émotion certaine que Manuel Pringault a cédé une partie de ses entreprises à Augustin Becquey.
© SB

En 2002, Manuel Pringault a créé le groupe Teba, société d’abattage, de découpe et de prestations à destination des éleveurs de bovins, ovins et porcins. Près de vingt ans plus tard, il cède deux entités du groupe, à savoir le site de Grandparigny et de Pré-en-Pail (53) à Augustin
Becquey, originaire de Seine-Marne, ancien vétérinaire et dirigeant d’entreprise, auditeur en hygiène, qualité, et bien-être animal.
« C’est un soulagement », confie Manuel Pringault. « Hormis une période de sept ans, j’ai toujours été à mon compte », poursuit celui qui se dit « fatigué ». Pour autant, il dresse un bilan positif. « Teba a été plutôt jalonné de succès que de mauvais moments », assure-t-il.

Une nouvelle dynamique


Depuis septembre 2020, Manuel Pringault était en contact avec Augustin Becquey. L’objectif des deux hommes est d’apporter « une nouvelle dynamique » à ce groupe. « L’entreprise a besoin d’un renouveau. J’étais arrivé au bout de ce que je pouvais faire », note Manuel Pringault. Encore fallait-il « trouver quelqu’un qui corresponde à l’entreprise et au métier », explique le chef d’entreprise. Il aurait pu vendre à un groupe ou à des indépendants qui ont manifesté de l’intérêt pour le Teba. Mais son choix l’a amené à finaliser la vente le 20 juillet avec Augustin Becquey.

Être acteur du monde rural


À 53 ans, Augustin Becquey reprend donc les sites de Grandparigny et de Pré-en-Pail. « C’est la synthèse de mon parcours », affirme-t-il. En effet, il a débuté sa carrière comme vétérinaire dans l’Aube, la Marne puis la Haute-Marne pendant une vingtaine d’années. Il a rejoint une société de services pour les vétérinaires avant de se lancer comme auditeur en hygiène, qualité et bien-être. « Je suis originaire de l’est de la Seine-et-Marne, de la Seine-et-Marne rurale », insiste celui qui veut que Teba reste un acteur du monde rural, et au service des éleveurs.

Quid de l’abattoir de Saint-Hilaire


Pour le moment, Augustin Becquey va prendre ses marques avant de se projeter. « J’ai besoin de comprendre le fonctionnement de l’outil pour servir au mieux les éleveurs et la filière », indique-t-il. Les mètres carrés récupérés avec l’acquisition, par Manuel Pringault, des murs de l’abattoir de Saint-Hilaire-du-Harcouët peuvent permettre de s’étendre et de se développer. « Si les besoins sont là, nous le ferons », assure-t-il. Quant à l’activité d’abattage de Saint-Hilaire-du-Harcouët, la question reste en suspens. « Je n’ai pris aucune décision », affirme-t-il. « Si l’outil est rentable économiquement, satisfaisant pour l’administration et fiable pour les clients, je verrai. Ce n’est pas une option que je m’interdis », confie-t-il. Pour le moment, l’abattage sera mutualisé avec le site de Pré-en-Pail qui vient d’être modernisé. Il est à nouveau en fonction depuis le 26 juillet 2021.         

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