Aller au contenu principal

Machinisme
Matériels pour affourrager en “vert”

L’affourragement en vert connaît un regain d’intérêt dans les régions d’élevage. D’une part, l’agrandissement des exploitations et le développement des robots de traite contribuent à réduire les surfaces accessibles au pâturage. D’autre part, la valorisation des couverts végétaux et la recherche d’économies sur les concentrés azotés motivent les éleveurs. Enfin, l’offre de matériels s’est étoffée avec des gammes de remorques autochargeuses plus performantes.

Combien ça coûte ?

L’investissement dans un équipement pour l’affourragement en vert va générer des charges fixes annuelles (amortissement, frais financiers), auxquelles il faudra ajouter des frais de fonctionnement  proportionnels à l’utilisation annuelle (entretien, GNR, coût de traction). Il convient également de tenir compte de l’utilisation annexe du matériel, comme la distributrice qui peut servir à la distribution des fourrages, ou la faucheuse et l’autochargeuse qui sont susceptibles d’être valorisées sur d’autres surfaces. En clair, il est nécessaire d’individualiser les calculs en fonction de chaque exploitation.Exemple n°1 pour 45 VL et 360 000 l de laitEnsileuse à fléaux neuve (6 500 €) et remorque distributrice neuve 12 m3 (12 000 €), utilisée à 50 % pour l’affourragement vert. Tracteur 75 ch (12.1 €/h) utilisé 45 min/jour pendant 200 jours.
Exemple n°2 pour 70 VL   et 560 000 l de laitRemorque autochargeuse avec faucheuse intégrée neuve de 25 m3 (30 000 €). Tracteur 100 ch (16 €/h) utilisé 45 min/jour pendant 200 jours.Ces deux exemples (tableau) montrent que la charge annuelle est loin d’être négligeable : pour limiter le coût, il faut réfléchir également au matériel d’occasion, à la copropriété ou à un achat en CUMA, en particulier pour des exploitations proches.Pour rentabiliser ces équipements, il est nécessaire de poursuivre la réflexion sur les gains permis par les économies de concentrés azotés et l’évolution de la ration (part maïs/herbe, valorisation dérobées, évolution des stocks de fourrages conservés…). Il y a également des gains, souvent avancés par les utilisateurs, plus difficiles à chiffrer : Meilleure santé du troupeau, amélioration des rotations, appétence du fourrage frais…Il ne faut pas non plus négliger, le travail d’astreinte avec un supplément quotidien  proche d’une heure par jour, en moyenne.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

Votre présence est un de leurs atouts !
CLIQUEZ ICI POUR PARTICIPER
La FCO-3 a été confirmée sur les 13 cas identifiés dans la Manche, 26 nouvelles suspicions
Au 21 juillet 2025, ce sont 13 cas de FCO-3 qui ont été confirmés dans la Manche en production ovine comme bovine. Et 26…
Du 18 au 24 août, onze équipes s'affronteront lors d'épreuves diverses comme les parcours routiers, le débardage, le labour ou encore la traction.
La route des chevaux de trait en Suisse Normande
Du 19 au 24 août 2025 aura lieu un événement majeur de la filière équine : "La route en Suisse Normande" dans la commune de…
En raison de la FCO, les concours d'animaux s'annulent dans la Manche
Le nombre de foyers a FCO ne cesse d'évoluer. En moins de deux semaines, ce sont 141 cas confirmés et 200 suspicions dans la…
Marcel Delaunay était "le roi de la logistique en manifestation."
Marcel Delaunay, un homme engagé pour le Pays d'Auge, dans le Calvados
Marcel Delaunay s'est éteint le 28 juillet 2025 à l'âge de 79 ans.
Le premier bonhomme de paille annonçant le prochain festival de la terre et de la ruralité initié par les Jeunes agriculteurs, a été installé sur la zone d'activités de la Verangerie à Picauville.
Les JA installent le premier bonhomme de paille
Une nouvelle fois, la tradition a été respectée : le premier bonhomme de paille a été monté sur le canton organisant le…
Publicité