Aller au contenu principal

Machinisme
Mécanisation : il en faut, mais à quel prix ?

Dans le contexte actuel, s’intéresser aux charges de son exploitation vient en écho de la préoccupation sur les prix des produits.

Investir dans la matière grise pour gagner à la fois en efficacité et en rentabilité.
Investir dans la matière grise pour gagner à la fois en efficacité et en rentabilité.
© DR

Indispensable pour produire, le matériel représente une part importante des charges sur une exploitation. Pour un même système d’exploitation, les écarts de charges peuvent aller de 300 à 700 €/ha. Revoir sa stratégie d’équipement peut alors être source d’économies sans pour autant perdre en efficacité. Le nouveau Mécaflash permet à chacun de se positionner.

Un outil pour savoir
Avant de choisir une stratégie de mécanisation, connaître la situation de son exploitation et évaluer les marges de progrès est indispensable. Le nouveau Mécaflash calcule un repère de charges de mécanisation adapté à votre système. Il est à comparer avec le niveau de charges de mécanisation calculé dans la comptabilité de l’exploitation.
Prenons l’exemple d’un Mécaflash réalisé sur une exploitation laitière du Calvados. Mécaflash calcule pour cette exploitation, compte tenu de son système, un objectif à 394 €/ha. L’analyse des charges à partir de la comptabilité montre un niveau de charges de mécanisation de 509 €/ha. Dans ce cas le différentiel de 115 €/ha est analysé et sert de base pour élaborer des pistes d’évolution de l’exploitation.
Cette méthode de calcul a été harmonisée et validée par les fédérations de Cuma et les chambres d’agriculture de Basse-Normandie, Agrial, les Centres de gestion CER et CCAM.
Que ce soit individuellement ou en groupe, connaître sa situation permet de décider en connaissance de cause et d’évaluer les changements à venir. Mécaflash apporte des références sur plusieurs domaines liés à l’utilisation du matériel sur une exploitation : la mécanisation des cultures, l’équipement d’élevage dont l’équipement de traite, la consommation de carburant, l’utilisation des tracteurs. C’est sur ces points que s’expliquent des différences économiques entre un objectif de mécanisation à atteindre et la situation exacte de la mécanisation de l’exploitation (calculé à partir de la comptabilité).

La mécanisation, c’est aussi une question de passion
Toucher au matériel, c’est aussi toucher à son organisation et ce n’est pas anodin. En effet au-delà de l’aspect économique se cachent des aspects de temps de travail, de sécurité du système, d’adéquation des performances du matériel avec le calendrier, de météo. L’économie de charges de mécanisation que l’on peut réaliser s’accompagne de changements que l’on doit évaluer. Matériel en commun, délégation des travaux, sont des solutions évidentes à l’économie de charges de mécanisation mais il faut aussi être rassuré sur la performance des chantiers. Des exemples existent et sont là pour en attester, pour preuve les 40 000 hectares de cultures semés avec des tracteurs en Cuma et qui font économiser 3 millions d’euros de charges de mécanisation à l’agriculture bas-normande.
Avoir le matériel sous la main pour intervenir quand on le souhaite est sécurisant mais coûte cher. Changer de stratégie après avoir évalué des enjeux grâce à Mécaflash exige également des sécurités. L’assurance est alors à chercher sur l’organisation et les débits de chantier où la rigueur permet de réaliser les travaux de l’ensemble du groupe en temps et en heure.
Par exemple pour les semis de blé à l’automne, si un groupe est organisé pour pouvoir semer 10 ha par jour (chantier labour + semis), 15 jours de travail permettent de semer les 150 hectares des 4 adhérents. Reste à voir si ces 15 jours de travail peuvent se trouver dans le calendrier d’automne en fonction de la météo
et des variétés à semer (entre le
5-10 octobre et le 15-20 novembre). Dans ce cas, c’est possible.
Dans les perspectives d’évolution des exploitations, Mécaflash est donc un outil pour mener une réflexion.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

À 50 ans, Cyril Moitié a mis fin à ses jours.
Le Père Cyril Moitié disparu à 50 ans 
Le 21 mai 2025, le père Cyril Moitié, âgé de 50 ans, a mis fin à ses jours. Pus de 2 000 personnes lui ont rendu hommage, lui qui…
Le festival se déroulera sur deux jours les 31 mai et 1er juin prochains.
Tracto-rétro et moteurs en fête dans le Perche
Le Perche s'apprête à vibrer au son des moteurs et des amplis les 31 mai et 1er juin prochains, à l'occasion du tout…
Guillaume Marie, gérant de la Ferme de la vieille abbaye à Barbery, a accueilli Clotilde Eudier et les équipes de la Région Normandie pour une visite de la nouvelle ligne de production de la teurgoule.
L'engouement grandit autour de la teurgoule à Barbery
Teurgoule individuelle restauration, installée à Barbery, connaît un essor nouveau concernant la fabrication de la fameuse…
Quarante élèves de l'école de Gacé se sont rendus sur la ferme de Christophe Cougé au Merlerault.
Des enfants en immersion pédagogique à la ferme
Depuis le 19 mai, ce sont 19 exploitations ornaises, qui, dans le cadre du dispositif " Fermes ouvertes ", ont reçu des…
Vendredi 16 mai, le préfet du Calvados, Stéphane Bredin, a remis la médaille du Mérite agricole à neuf récipiendaires.
Des agris distingués de la médaille du Mérite agricole
Vendredi 16 mai 2025, le préfet du Calvados, Stéphane Bredin, a remis, au nom de la ministre de l'Agriculture et de la…
Tout au long de l'après-midi, pas moins d'une centaine de chevaux vont fouler le sable de Jullouville, seul hippodrome marin de Normandie et un des quatre de l'Hexagone.
Sur les hippodromes ou dans les champs, Claude Legrand garde la passion de l'élevage
Un coefficient de marée de 92/89, une basse mer à 16 h 45, voilà les ingrédients principaux pour organiser un…
Publicité