Menue paille : pas de petit profit
L’ETA Poret de Barenton (Manche) a monté son premier récupérateur de menue paille sur une TX 68 en 2013. L’entreprise de travaux agricoles a investi dans un second équipement (marque Thiévin) à la faveur d’un changement de batteuse. Dans cette zone d’élevage, la paille n’est pas un sous produit du blé et « y a pas de petites économies ».
Maxime, Philippe et Jérôme Poret : « sur 30 ha, tu as gagné un camion de paille, ce n’est pas négligeable avec des prix de paille qui flambent parfois ». Vous pouvez retrouver l’ETA Poret sur sa page Facebook.
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Chez les adeptes de la récupération de menue paille, il y a les céréaliers désireux d’exporter un maximum de graines d’adventices dans un contexte de diminution de solutions phytosanitaires. Il y a aussi les aviculteurs qui apprécient le pouvoir absorbant du produit. Citons également les producteurs d’énergie avec une menue paille au pouvoir méthanogène intéressant.
Peut-être plus inattendus, les éleveurs/polyculteurs, producteurs et consommateurs de paille, mais pas en autonomie complète selon les saisons. C’est le cas de la famille Poret, productrice de lait dans le sud Manche et à la tête d’une ETA (Entreprise de Travaux Agricoles).