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« Mes Parcelles » facilite la vie des éleveurs

Le logiciel en ligne « Mes Parcelles », mis à disposition des agriculteurs par les Chambres d’agriculture de Normandie, permet notamment de descendre les charges au niveau des cultures.

© EC


llll Stéphane Guillais, producteur laitier à La Lande de Lougé (Orne) l’admet sans détour, « aujourd’hui il serait impossible de faire marche arrière. « Mes Parcelles » entre dans le cadre de la modernisation globale de l’exploitation ». Une structure en GAEC à trois associés depuis un an avec 168 ha de SAU, dont 70 en cultures et prairies. « Nous trayons 900 000 l environ, livrés à la laiterie Gillot-Fléchard de St-Hilaire-de-Briouze ; nous faisons aussi un peu de taurillons PH, une quarantaine chaque année ». Ici, avec l’arrivée du fils en 2016, on met le paquet sur l’optimisation maximale des charges. Atelier laitier bien sûr, « nous nous sommes équipés de deux robots qui ont remplacé la salle de traite 2 x 6 » et l’ensemble des équipements nécessaires à la bonne marche de l’exploitation.

Descendre les charges
L’optique générale de travail ? « On essaye de tout analyser. Je fais partie du groupe « Cultures » de la Chambre d’agriculture de l’Orne depuis 2000. Ce qui nous intéresse, c’est de descendre nos charges au maximum pour un rendement maximum ». Et de souligner, « depuis 10 ans environ, on note un changement complet en production laitière. Désormais, nous n’avons plus le droit à l’erreur. Chaque investissement doit être mûrement réfléchi ».
L’outil « Mes Parcelles », Stéphane Guillais l’utilise depuis 2006. « Ce n’est pas un logiciel que l’on met dans l’ordinateur, mais une interface. Cela nous permet une gestion affinée des plans d’épandage, de suivre la réglementation phytos, d’effectuer les prévisionnels de fumure ». Bref, chaque parcelle est suivie au millimètre, « on sait au jour le jour ce qui se passe. Un exemple, sur les parcelles de blé ou colza, on peut connaître les reliquats d’azote ; donc amener en conséquence les apports. L’historique de toutes les années est conservé ». Autre atout de « Mes Parcelles », la déclaration PAC effectuée avec l’outil. « Globalement, j’ai une bonne vision, en quelques clics, de ce qui passe sur l’exploitation. De plus, l’outil s’améliore d’année en année ». Au-delà d’un panorama global des cultures, Stéphane Guillais indique que « Mes Parcelles » allège le travail. « Et puis, en cas de contrôle, notamment sur l’emploi des phytos, on a tous les éléments disponibles ». Cerise sur le gâteau, « si quelque chose ne va pas, le système nous le dit. Concernant le GAEC, « Mes Parcelles » m’a permis d’éviter des erreurs, surtout en mélange-produits car ici nous avons beaucoup de parcelles qui font
7-8 ha en moyenne ».
Le coût ? « Il est largement rentabilisé par l’utilisation qui est très simple, car rien à marquer sur des feuilles volantes que l’on ne retrouve jamais. De plus, en terme d’achats, le plus marquant sont les économies d’azote grâce à la gestion prévisionnelle ». Certains agriculteurs mettent même l’application « Mes Parcelles » sur leur smartphone.
Mais ce qu’apprécie par dessus tout Stéphane Guillais, c’est de pouvoir se connecter n’importe tout pour aller sur «ses » parcelles.

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