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“Moins dépendre des phytos”
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Le GPLM a tenu son assemblée générale, vendredi, aux Pieux. L’occasion de développer de nouvelles mesures environnementales/

Elus, délégués des producteurs, Sileban sont d’accord, “il faut arriver à diminuer les produits phytos”.
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Responsable du développement durable à Coop de France, M. Maillard, a développé devant les producteurs du GPLM réunis aux Pieux, les grands axes de la culture environnementale à court terme. “C’est clair, il faudra produire autant sur moins de surface et sans intrants supplémentaires”. Denis Onfroy, bien connu pour son engagement dans les mesures agro-environnementales, a de son côté confirmé qu’un nouveau programme de MAE allait démarrer. “Nous travaillons depuis des années sur le le sujet dans le Val de Saire. Les rendements ont progressé avec moins d’intrants”. Ce nouveau programme devait être basé sur le maintien de la lutte raisonnée et des rotations de cultures avec création de zones de régulation écologiques. Concrètement, 15% de chaque parcelle servira de zone tampon pour les intrants tout en servant aux cultures captives pour la lutte antiparasitaire. L’occasion pour le président du Sileban, Bernard Guillard, de souligner, “nous voulons diminuer notre dépendance aux phytos”.
Sylvain Legrand, président du GPLM, s’est inquiété, comme beaucoup de professionnels de la filière, sur l’interdiction de certaines molécules dans les produits phyto, “alors que d’autres, qui pourraient être homologuer, ne sont pas rentables pour les firmes”.
Au niveau des résultats, le GPLM a atteint un chiffre d’affaires de 37,4 millions d’euros. Le poireau a représenté 39% de l’activité), la carotte 21% et le navet, 14%. Le reste étant représenté par toute la gamme légumière présente dans le département. Côté apports, le Val de Saire pèse pour 55%. Si 2006 a été rentable en volumes et en prix, le premier trimestre 2007 s’est caractérisé par un marché dégradé, notamment sur le poireau.