Développement
Naissance d’un GDA appelé “Neubourg"
C’est pour rassembler plus d’agriculteurs et améliorer les performances des exploitations du plateau du Neubourg qu’un nouveau groupement de développement est né.

Avec l’évolution des structures et de la réorganisation des conseillers sur le plateau, les GDA du Neubourg Nord et du Neubourg Sud ont décidé de se réunir le jeudi 17 décembre en assemblée générale extraordinaire. Avec cette assemblée, il s’agissait d’unir les deux groupements un seul GDA “Neubourg”. Cette décision est la suite logique des actions communes menées dans le passé par les deux groupements : bilan moisson et choix des variétés, résultats des essais et choix des programmes phytosanitaires d’automne et d’hiver,…
171 adhérents
Le nouveau GDA compte dé-sormais 171 adhérents répartis sur la région naturelle du plateau du Neubourg. Deux conseillers cultures sont mis à disposition des adhérents, Jean-François Bain et Jean-Philippe Chenault (ce dernier a également en charge le suivi du GDA du Roumois). Les membres du bureau sont Samuel Feugère, le nouveau président ainsi que Philippe Dubuisson, (vice président), Frédéric Portier (secrétaire) et Philippe Dubos (trésorier). Cette mutualisation des moyens et des hommes améliorera la qualité du service rendu aux adhérents, avec un bureau de proximité toujours en place au Neubourg.
Appartenir à un groupe technique pour faire évoluer son exploitation
Avec ses nombreux adhérents, ce GDA unique regroupe plus de structures différentes, de systèmes de cultures innovants et d’autres manières d’anticiper l’avenir. Rassembler les agriculteurs permettra ainsi de communiquer, d’échanger et de valoriser les références de chacun pour mieux appréhender l’avenir face aux changements et aux évolutions de l’agriculture. De nombreux sujets sont en débats aujourd’hui. Le GDA du Neubourg valorise les résultats d’essais mais aussi l’expérience de chacun. Ces échanges permettent d’avancer dans plusieurs domaines comme par exemple la maîtrise des charges et la valorisation maximum des engrais et des produits phytosanitaires, mais aussi le choix des assolements et variétés, le travail du sol, l’optimisation de la pulvérisation, la mise en place de nouvelles cultures,..
Actuellement, les adhérents travaillent sur l’agriculture intégrée pour réduire l’usage des intrants en maintenant le revenu et la maîtrise des contraintes réglementaires. Ils réfléchissent également sur le stockage d’azote et les économies encore possible en engrais de fond.
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du 7 janvier 2010, page 4.