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Marianne Lombard
Naisseur-engraisseur dans la plaine de Caen

Marianne Lombard est installée en GAEC avec son père depuis le 1er octobre 2008 en polyculture et élevage de vaches allaitantes.

© AD
C'est à la faveur d'une averse, entre la moisson et les foins – tout est décalé cette année - que Marianne Lombard a pu nous recevoir. Pas facile de trouver du temps en ce début du mois d'août alors que tous les travaux tombent en même temps. Cet après-midi, il fait lourd. “Décidément le temps est bizarre”, s'inquiète la jeune éleveuse du Nord de la plaine de Caen. A 28 ans, Marianne Lombard est installée depuis l'automne 2008. “J'ai un parcours un peu atypique, sourit l'agricultrice. Après un BAC STL, je me suis orientée vers un BTS de chimie. Ensuite, j'ai travaillé dans des labos et comme aide familiale, avant de réaliser une formation agricole pour adulte à Maltot et de m'installer”. De son propre aveu, son installation a été assez facile. “Je me suis fait aider par le CER et j'ai simplement racheté la moitié de la ferme pour créer un GAEC avec mon père. À cette occasion, j'ai aussi rapporté 22 ha de prairies à l'exploitation”.
Le système d'élevage du troupeau de vaches de race charolaise est assez autonome. Les vaches et les génisses sont nourries au foin et à l'enrubannage. Pour l'engraissement, c'est moitié blé et moitié correcteurs azotés. Tous les animaux sont finis sur l'exploitation. “Nous n'achetons que les correcteurs, explique Marianne. Il faut admettre que le contexte actuel des prix nous est favorable, à l'inverse des élevages qui doivent acheter tout l'aliment”. Toutes les vaches et toutes les génisses sont vendues à l'abattoir de St-Pierre-sur-Dives. Les taurillons sont vendus à Agrial. Les 92 ha de grandes cultures sont conduites soit en labour, soit en techniques culturales simplifiées, suivant le contexte de la parcelle.

Baisser les charges
“Nous fonctionnons beaucoup avec la CUMA Plain-d'Amfreville, notamment pour les moissons, la paille et les foins, détaille Marianne Lombard. En plus du matériel, nous partageons la main-d'oeuvre. C'est nous, les adhérents de la CUMA, qui conduisons à tour de rôle les machines chez les uns ou chez les autres. C'est un bon système qui nous permet de réduire les charges de mécanisation et de fonctionner avec du matériel récent”.
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