Aller au contenu principal

Nicolas Declomesnil : nous réunir pour communiquer ensemble

Producteur de lait installé depuis 2009 sur l’exploitation familiale au Reculey, Nicolas Declomesnil élève sur 100 ha 200 animaux principalement en race normande et produit 500 000 litres de lait livrés à une coopérative.

© DB

>> Devenir agriculteur, c’était une évidence pour vous ?
Oui. J’ai fait toute ma formation dans l’agriculture. à l’aboutissement de mes études, après un BTS Acse, j’ai trouvé du travail dans le para agricole. J’ai commencé à la Chambre d’agriculture pendant un an et demi en tant que chargé de mission. Ensuite j’ai fait plusieurs petits boulots. J’ai entamé mon stage à l’installation que j’ai réalisé à l’étranger. J’ai passé neuf mois en Australie avant de m’installer avec mes parents en 2009.

>> à quoi ressemblait l’exploitation quand vous vous êtes installé ?
En surface, elle était identique. Par contre, elle produisait 300 000 litres de lait avec 45 laitières. On a augmenté cet atelier-là et j’ai remis en place l’atelier taurillon.

>> Si vous vous projetez dans l’avenir, quel outil souhaiteriez-vous transmettre à votre départ ?
Je voudrais que la ferme s’intègre globalement dans son environnement social, naturel et économique. J’aimerais qu’elle soit bien en phase avec les attentes des consommateurs.

>> L’engagement professionnel, c’est important pour vous ?
Ça fait déjà dix ans que j’ai des responsabilités au sein de la structure des Jeunes agriculteurs. Je viens aussi de faire un mandat à la Chambre d’agriculture du Calvados. J’attache beaucoup d’importance à l’engagement professionnel : les sujets transversaux, tels l’environnement, la politique agricole ou les dossiers de filière, comme le lait où je suis présent. Si les élus et les professionnels du monde agricole ne s’y penchent pas, on ne fait pas avancer les projets concrètement sur le terrain. Même si ça me prend beaucoup de temps et que sur l’exploitation je suis obligé de me réorganiser…

>> Est-ce que vous vous épanouissez dans votre métier ?
Oui je m’épanouis tous les matins. Quand je me lève, on n’a pas besoin de me souhaiter bon courage !
Ambitieux et motivé, j’ai pas mal de projets sur l’exploitation pour développer mes outils.

>> Y a-t-il des thèmes agricoles qui vous tiennent à cœur ?
Il y a le lait mais aussi l’intégration sociale des exploitations. On a du mal à communiquer aujourd’hui au niveau professionnel et ce thème-là me tient à cœur. J’espère développer cette communication ou au moins acquérir des compétences pour le faire mieux. Il faut s’appuyer sur les organisations professionnelles et les remettre autour de la table pour travailler ensemble sur la communication. J’aimerais que la Chambre soit l’opérateur pour mettre en œuvre ce projet.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

GAGNEZ 2 PLACES POUR LE MATCH SM CAEN - PARIS FC
Jeu concours pour aller encourager votre club normand au stade d'Ornano !
Deuxième en partant de la droite, Philippe Denis a reçu dans sa ferme un parterre de responsables, dont Arnaud Rousseau (deuxième en partant de la gauche).
Tuberculose : Arnaud Rousseau à l'écoute des éleveurs
À l'occasion de sa visite dans l'Orne, Arnaud Rousseau s'est rendu à Landigou, sur l'exploitation de Philippe Denis, dont le…
Valentine Amette, 22 ans, céréalière, s'est lancée dans son projet de meunerie. La Farine de Valentine est disponible à la boulangerie de Pont-d'Ouilly, de Fresné-la-Mère ou encore chez elle, à Bazoches-au-Houlme, les premiers lundis du mois, de 9 h à 12 h.
Valentine Amette, agricultrice au champ et au moulin
Nous l'avions rencontré en fin d'année dernière, alors qu'elle se présentait au concours Miss agricole 2024. Alors aux champs,…
Toutes les animations sont gratuites (sauf la restauration et le baptême en hélicoptère).
Des bonshommes de paille débarquent dans la Manche
À la veille des moissons, les Jeunes agriculteurs ont monté des bonshommes de paille un peu partout dans la Manche. Un bon moyen…
Cette baisse des volumes a été annoncée alors même que "nous sortons d'une période compliquée", dénonce Yohann Serreau, président de l'OPNC (570 producteurs, 422 ml de lait).
Lactalis confirme la baisse de ses volumes
À l'assemblée générale de l'OPNC (Organisation de Producteurs Normandie Centre), organisée à Sées, dans l'Orne, en juin 2024 et…
"Transmission-installation, que peut-on faire de plus ?" Tel était le thème de la table ronde à laquelle participaient Clotilde Eudier (vice-présidente de la Région Normandie), Emmanuel Hyest (président de la Safer de Normandie), Anne-Marie Denis (présidente de la FRSEA Normandie), Emmanuel Roch (président de JA Normandie), Guillaume Larchevêque (Chambre d'agriculture Normandie) et Bruno du Mesnildot (Propriété privée 50).
Safer et installation : faire plus grâce à une volonté commune
"Nous avons toute une génération de jeunes à installer. On doit et on peut certainement faire mieux sous condition d'une volonté…
Publicité