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Normandie Bovins : aller chercher de la valorisation

La coopérative Normandie Bovins a dressé ses nouvelles ambitions pour passer 2016 avec le concours de l’union Ter’elevage, notamment avec La Nouvelle Agriculture ®. Rencontre avec Rodolphe Leroy, président de Normandie Bovins.

© SB

Vous avez rejoint depuis Ter’Elevage depuis combien de temps ?
Rodolphe Leroy - Cela fait 11 ans. C’était une étape importante et nécessaire. On sortait de crise de l’ESB et de la fièvre aphteuse. A l’époque, elles avaient grandement entamé les réserves du groupement. Entrer dans l’union avec Arco-Gibev et Ovi-Ouest (Chateaubourg), Cam (Evron), Gerap (Saint-Laurent-sur-Sèvre) et Terrena (Ancenis) a été une bouffée d’oxygène économique, et nous a apporté de nouvelles perspectives techniques et commerciales. Aujourd’hui, en réunissant nos forces, cela nous permet de mieux orienter nos animaux et gagner en valorisation.

2015 a été une année particulièrement difficile. Comment avez-vous passé ces douze derniers mois ?
L’année 2015 a été très compliquée sur les marchés. L’objectif a été de se concentrer sur la valorisation des animaux de nos adhérents. Cela a été possible grâce aux contrats que nous avons démocratisés. 20 % de nos adhérents ont des contrats. Et pour nous, la sortie se fera via la contractualisation. On cherche à développer les contrats. Certains sont attractifs. Ce n’est pas obligatoire. Cela relève de la volonté des adhérents. Mais il faut qu’ils en comprennent les intérêts.

Il vous faut trouver des débouchés pour concrétiser des contrats ?
Quand les contrats sont construits, nous avons les débouchés grâce à la collaboration entre le groupement, l’abatteur, notamment Elivia, et un distributeur. C’est un contrat tri-partie.

Pour vous, comment sensibiliser le consommateur ?
Son rôle est primordial. Les actions vont plutôt être conduites à l’échelle de l’union Ter’elevage. L’objectif est de faire valoir la Nouvelle Agriculture (NA). Elle est née de la volonté d’agriculteurs de l’Ouest de la France de retisser un lien fort et direct avec le consommateur. Demain, on mettra davantage en avant tout ce que font les éleveurs afin d’inciter le consommateur à s’orienter vers des produits sains et de proximité. Ce que nous garantissons. Nous ne sommes pas délocalisables. Nous sommes tous dans le Grand-Ouest, nous avons tous une cohérence entre nous. Nous sommes une union.

En quoi consiste cette Nouvelle Agriculture ?
Elle s’applique à tous les territoires. Mise en place par Terrena, elle est développée dans toutes ses filières. Ce sera le cas en Normandie. Les produits La Nouvelle Agriculture ® s’adressent à des consommateurs attentifs aux conditions de production et aux modes d’élevage ; des consommateurs en attente d’engagements simples et factuels qui veulent identifier l’agriculteur engagé et maître du jeu. Avec les produits La Nouvelle Agriculture ®, ils ont l’assurance d’avoir des produits de proximité issus de modes de production plus naturels, accessibles en prix, bons en goût et apportant un bénéfice nutritionnel.

Comment se porte Normandie Bovins aujourd’hui ?
La coopérative est aussi malade que la filière, malade par ses faibles marges, malades de ses charges importantes de logistiques, elle est aussi renaissante d’un renouvellement d’adhérents motivés qui ont compris l’intérêt des contrats, qui réinvestissement avec Normandie Bovins, qui remontent des bâtiments dans l’engraissement de jeunes bovins laitiers.
En réorientant notre activité sur la valorisation, sur des circuits contractualisés, un cahier des charges, on trouvera une sortie.
2016 va être compliqué mais on a des projets. On a mis en place des solutions qui sont proposées à chaque éleveur. A eux de se les approprier. Elles doivent être un levier dans la continuité de leur exploitation. On est en mesure de leur proposer des choses en terme de valorisation, de garantie de prix, de garantie de marge. 
Demain, il faudra toujours de la viande, il y aura toujours besoin des groupements, en Normandie plus qu’ailleurs.

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