Coop Amélis
“Nymphe” attire 700 éleveurs
Coop Amélis
Organisée sous la houlette d’Amélis, la visite de l’earl du Bas-Montier, à Fontenay, a attiré la foule. Logique lorsqu’est présentée une Prim’Holstein à plus de 100 tonnes.

Yvon et Thérèse Loyaud avec, sur la gauche, Cécile Leprovost qui a vendu , en 1997, “Nymphe”.
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E.C.
Rarement la petite commune de Fontenay, située entre Mortain et Saint-Hilaire du Harcouët, aura connu une telle affluence. 700 personnes ont découvert l’earl du Bas-Montier, drivés par M. et Mme Loyaud. Cerise sur le gâteau, la vision de “Nymphe”, une belle laitière Prim’Holstein qui, en cours de septième lactation, passe allègrement les 100 t de lait produit.
Du talent
Chez Amélis, on a donc décidé de mettre en relief des éleveurs qui tiennent la route à tous les niveaux. L’opération s’intitule “les éleveurs ont du talent”. Et justement M. et Mme Loyaud, du talent, ils en ont. Tout d’abord avec Yvon qui démarre dans le monde agricole comme vacher de remplacement, en 1982. Neuf ans plus tard, il s’installe avec quelques difficultés puisque son dossier passe deux fois en commission. “On avait du mal à croire que je puisse m’installer en 42 000 litres; dans le même temps, je continuais mon travail de vacher”. Nouvelle étape en 1994 avec l’arrivée de son épouse, Thérèse, et la création de l’earl. Aujourd’hui, le couple valorise 285 000 litres et l’exploitation est aux normes. L’occasion pour Yvon, lors du discours de présentation à la salle des fêtes, de remercier chaleureusement famille et amis et surtout son beau-père.
Numéro 1
Le nouvel outil de production de l’earl du Montier, en place de puis le 20 mai dernier, est en fait la consécration d’un long travail . A la clé, l’élevage est numéro 1 de la liste dressée par notre confrère “PLM”. Il possède surtout une laitière qui a produit plus de 100 000 kg. Pour les responsables d’Amélis, “cette rencontre illustre la compétence des éleveurs. Dans une actualité agricole souvent morose, elle apporte des exemples positifs pour la filière agricole”. Lors de la visite de la ferme, les visiteurs ont d’ailleurs pu s’entretenir avec les cinq pôles dressés lors du parcours, en l’occurrence Contrôle Laitier 50, Bovins Croissance, PHF, PH 50, Guyomarc’h, Boumatic, Agrial ou encore le CER.
La moyenne du troupeau de 35 laitières se situe à 10 746 kg (39,5-33,1). La salle de traite, toute neuve, est une 2X5, équipée en 2X4 avec décrochage et compteurs à lait mais aussi un détecteur de cellules.
Au niveau de la conduite du troupeau, la tendance est au regroupement des vêlages avec un intervalle de 417 jours. Placée sous le signe de l’intensification, l’atelier lait dégage un revenu disponible supérieur à 7200 euros/an. Tous ces paramètres on d’ailleurs été commentés toute l’après-midi par les techniciens adéquats.