Aller au contenu principal

Suivi agronomique des terres
Opération réussie sur le Val de Vire

Protéger les ressources en eau tout en optimisant leurs apports organiques? Les agriculteurs n’hésitent plus à s’engager dans ce type de projet.

Philippe Gosselin, président du SMVV, “l’agriculture est une activité importante”.
Philippe Gosselin, président du SMVV, “l’agriculture est une activité importante”.
© E.C.
Une cinquantaine d’agriculteurs du Val de Vire on pris connaissance du bilan de suivi agronomique effectué par le syndicat mixte, lors d’une réunion, mardi matin, à Moyon. Démarche pilote Depuis 2000, une démarche pilote permet à tous les agriculteurs du Saint-Lois de bénéficier d’un soutien financier (sur trois ans) pour réaliser un suivi concernant les analyses de sol et d’engrais de ferme. Philippe Gosselin, président du syndicat du Val de Vire (SMVV) souligne, “le volet agricole est très important. Une de nos premières actions a été le PMPOA, à la fin des années 1990. Aujourd’hui nous nous occupons des plans de fumure en liaison notamment avec la Chambre d’Agriculture”. Pour le SMVV, le bilan est d’ores et déjà satisfaisant “mais il faut revoir avec les agriculteurs ce qui peut être amélioré”. Lutter contre la pollution L’objectif de cette opération était avant tout de mieux gérer la matière organique issue des exploitations, lutter contre la pollution diffuse notamment des nitrate, le tout pour protéger les ressources en eau du secteur (56 communes). Sur les 675 exploitations professionnelles, 304 se sont inscrits dans l’opération. “663 suivis agronomiques ont été réalisés sur 6 campagnes culturrales, avec l’aide de partenaires aussi divers que le conseil général, l’agence de l’eau, le Lano, la fédération des négociants ou encore des conseillers de coopératives ou du privé”. En final, 60% des agriculteurs concernés étaient en excédent (les 3/4 sur des cultures maïs, le reste concerne les prairies ou les céréales). Après trois années de suivi, ces excédents ont été corrigés. “Concrètement, nouus avons mis en place un plan de fumure prévisionnel. Celui-ci a permis de prévoir, en fonction des cultures en place et de leurs rendements prévisibles, des apports en chaux, azote, phosphore et potassium en se fondant sur une fertilisation équilibrée”.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

[LES GAGNANTS DU JOUR]. TIEA : Giel Don Bosco repart avec la médaille d’or
Cinq établissements normands ont fait le déplacement à Paris, du samedi 25 février au dimanche 5 mars 2023, pour participer au…
Enquête : Loup y es-tu dans le Calvados ?
Quatre éleveurs d’ovins témoignent. Depuis 2019, entre Lisieux et Merville-Franceville, ils décrivent des attaques violentes sur…
[LE STAND]. Protéines végétales : une idée l(ég)umineuse
A l’heure où l’Europe et l’État français tendent à intégrer toujours plus de protéines végétales dans les assiettes, il était…
[L'ANIMATION]. Le lin, star d’un jour pour le défilé normand
Le Conseil départemental de l’Eure et les Chambres d’agriculture de Normandie ont convié plusieurs marques de création textile en…
[EN IMAGES] Avec Cindy Gelas, le savoir-faire normand s’exporte à Tahiti
Cindy Gelas ambitionne de lancer une filière de production laitière en Polynésie française d’où elle est originaire. C’est en…
Anne-Marie Denis et Christiane Lambert tournent une page à Alençon
A l’issue de l’assemblée générale de la FDSEA de l'Orne, qui s’est déroulée lundi 6 mars 2023 en Alençon, Anne-Marie Denis et…
Publicité